Chapitre 10

Ichigo était accompagné d’Abaraï pour se rendre à la 4^ème division. Le vice-capitaine pouvait enfin parler librement avec l’espada et ne se gênerait pas pour le faire. Dans sa division, Kuchiki le surveillait du coin de l’œil.

-       Tu sais, j’aurai pu y aller seul !

-       C’est les ordres !

Renji avait répondu du tac au tac.

-       Tu obéis aux ordres maintenant ?

L’inflexion sarcastique n’avait pas échappé à Renji et il jeta juste un coup d’œil à Ichigo.

-       J’ai toujours obéis…

Petit silence. Ichigo soupira.

-       J’peux t’demander quelque chose ?

-       Pourquoi je porte encore mes habits de Hueco Mundo ?

-       Comment tu sais ça ?

-       Tu l’as pensé très fort…

-       Ouaih… Pourquoi tu les portes toujours ?

-       Parce ce que personne n’a pensé à me donner autre chose, marmonna Ichigo.

Renji fit une grimace. C’est vrai qu’Ichigo ne pouvait pas faire les boutiques et encore moins quémander un uniforme. Cependant, il commençait à en avoir marre qu’on les observe comme des bêtes curieuses.

-       Si tu restes avec moi, il faudra bien t’y habituer Renji… murmura lentement Ichigo.

Le fukutaïcho tourna la tête vers Ichigo. Ce dernier arborait une mine indifférente, mais le son de sa voix était lasse. Il était assez curieux de savoir par quoi il avait traversé à Hueco Mundo mais, il n’osait pas aborder le sujet.

-       Et tu ne le sauras jamais…

-       ‘tain ! Mais arrête de lire dans mes pensées… C’est gênant à la fin.

-       J’y peux rien ! répondit le jeune homme énervé soudain. Tu penses tellement fort que ça rentre tout seul dans ma tête. Une chance que j’ai « ça »… sinon, je saurais tout de toi !

Ichigo montrait ses poignets ornés de bracelets en même temps qu’il parlait. Ces derniers cliquetèrent doucement au cours de l’agitation de l’hybride.

-       Oh, c’est pas uniquement parce ce que tu es devenue féminin  ! Fit Renji narquois.

Ichigo s’arrêta net. Il reprit sa respiration à plusieurs reprises et ferma les yeux quelques instants. Il devait se reprendre et vite, sinon il allait tuer le fukutaïcho qui ne connaissait rien de sa vie.

Renji continuait de marcher et disait quelque chose mais, Ichigo ne l’entendait plus, la colère était trop forte. Un bouillon d’émotion commençait à surgir du plus profond de son être. Une rage réprimée, faite de douleurs et d’humiliations… L’image d’Aïzen remonta à la surface des souvenirs qu’ils essayaient d’enfouir au plus profondément de lui.  Mon épouse… la voix douce d’Aïzen, son odeur et son visage était tellement forte qu’il avait presque l’impression qu’il était là, son souffle brûlant sur sa nuque. Un frisson d’angoisse traversa le jeune homme.

Ichigo était tellement plongé dans son monde, qu’il ne se rendit pas compte que Renji s’était arrêté et faisait marche arrière. Le shinigami avait les sourcils froncer et Renji regardait stupéfait le visage du jeune homme ou passait des émotions comme la haine et la peur… C’était quoi son problème à Ichigo ?

Soudain, il se trouva plaqué contre le mur. La force de la main qui le tenait le fit gémir de douleur. Il croisa les yeux de flamme devant lui et il entendit une voix sourde lui dire

-       Tu me redis une seul fois que je suis féminin ou que je suis une femme…  où je te tue Renji !

Ce dernier bascula en avant quand l’hybride le lâcha. Il eut peur… très peur. Il avait sentit un reiatsu froid et noir s’immiscer à l’intérieur de lui, comme une ombre rampante et glauque. Il eut du mal à reprendre sa respiration… Mais ce qui était sur, c’est que plus jamais il ne ferai part du côté  féminin d’Ichigo.

Ce dernier avait repris sa marche vers la 4^ème division sans un regard en arrière pour lui. Il jura…

-       Attends moi au moins ! s’écria le fukutaïcho.

Ichigo se tourna vers Renji et fronça les sourcils.

-       Tu n’es pas dégoûté ou tu n’as pas peur ? s’étonna t’il.

-       Peur ? Ça tu le sais… enfin, je pense ! Dégoûté ? Pourquoi je le serai. Tu es toujours Ichigo Kurosaki.

L’adolescent blêmit à nouveau. Renji se dit que quoi qu’il dise à Ichigo, il avait l’impression de mettre les pieds dans le plat. Il pensa qu’il finirait par le tuer à force d’être exaspérer. Finalement, l’ex-shinigami remplaçant murmura énigmatique.

-       Si seulement c’était vrai…

-       Oï ! Kurosaki… arrête de faire ta tête de déterré et viens… le Taïcho Unahora va nous faire la peau si on arrive trop en retard.

-       Oui.. oui…

Ichigo était rêveur. Renji finit par l’empoigner par le bras et le tira à sa suite. Il était un peu dur mais, l’autre ne semblait vraiment pas s’en apercevoir. Ils arrivèrent enfin dans le bureau du Taïcho de la 4^ème division. Ichigo s’était refermé sur lui-même et Renji avait du le prendre par la main pour pouvoir arriver à l’heure au rendez-vous ! Il avait la vague impression de faire du babby-sitting.

-       Taïcho ! Je vous ai amené Kurosaki Ichigo.

-       Bien, je vois cela. Fit-elle avec le sourire.

Elle observait l’étrange spectacle devant elle. Elle regardait l’adolescent qui tenait toujours la main du fukutaïcho. Il semblait à des kilomètres du lieu où il se trouvait. Elle se leva et se plaça devant le jeune homme. Elle voulu poser une main sur son épaule pour le faire revenir mais, sa main fut attraper violemment avant qu’elle ne puisse la poser sur lui. Elle n’avait rien vu. Sur le coup la prise lui fit mal et soudain elle se relâcha.

-       Pardon… Fit la voix d’Ichigo. Je… j’étais ailleurs.

Ichigo semblait reprendre comme conscience.

-       Je m’en étais rendu compte Ichigo-kun. Vous paraissez très nerveux également.

Ichigo la regarda dans les yeux. Elle dégageait de la douceur et était très calme. Elle n’avait pas paniqué lorsqu’il avait eu son réflexe de survie. Il se sentit très à l’aise avec elle. Il finit par lui adresser un sourire et dit clairement.

-       Je suis désolé de vous avoir agressé, mais ne vous fiez pas à mon apparence… surtout ! Pour la nervosité… Ichigo réfléchit puis finit par avouer. Je dois certainement l’être.

-       Une chance que tu le reconnaisses ! Ironisa Renji.

Ichigo réalisa qu’il tenait la main du fukutaïcho et la lâcha brutalement. Il se sentait mal à l’aise et son cœur se mit à battre un peu plus vite que la normale. La main de Renji avait été douce et rassurante en quelque sorte. Quelque chose qu’il n’aurait pas pensé venir du jeune homme si impulsif la plupart du temps. Ichigo ne fit aucun commentaire, soupira et se tourna à nouveau vers la brune devant lui.

-       Finissons-en vite !

-       Je ne vais vous faire aucun mal. Vous semblez résigner comme si vous alliez subir des expériences de laboratoire.

L’adolescent haussa les épaules.

-       Suivez-moi Kurosaki-kun.

Ichigo rougit légèrement. Il avait été si souvent traité comme la femme d’Aïzen qu’il avait du mal à présent avec son nom de naissance. Renji observa l’adolescent. Il semblait si différent d’avant. Il avait également remarqué sa gêne lorsqu’on lui disait qu’il était féminin et aussi lorsqu’on l’appelait Kurosaki… ce qui est pourtant son nom.

Finalement, il haussa les épaules. Il n’allait pas pleuré sur le sort d’Ichigo. Pas qu’il était indifférent sur le sort du jeune homme… Mais, il n’était plus le même qu’autrefois. Non, il avait même carrément changé. Il allait devoir s’habituer au nouvel Ichigo de toute façon…

On l’avait désigné comme étant son garde du corps dans le Sereitei lors de ses déplacements. Comme s’il en avait besoin. Il l’avait tout bonnement terrifié une demi-heure auparavant. Il partit s’asseoir dans un couloir de la 4^ème division, bientôt rejoint par Hanataru trop content de parler avec le fukutaïcho et pouvoir avoir ainsi des nouvelles d’Ichigo.

°°0°0°°

-       Déshabiller vous Kurosaki-kun.

Ichigo observa la jeune femme mal à l’aise et demanda

-       Complètement ?

-       Non… Seulement votre Shihakusho… Tout à l’heure, je vous donnerai un uniforme de shinigami. On m’a demandé de vous en fournir deux. J’espère qu’ils seront à votre taille.

-       Merci beaucoup. Je pourrai peut-être me fondre dans la foule… Marmonna le jeune homme.

-       Même lorsque vous étiez shinigami remplaçant, vous ne passiez pas inaperçu Kurosaki-kun.

-       Merci de me le rappeler.

Ichigo était maintenant torse nu. Unahora observa son trou dans la poitrine. Cela sautait tout de suite aux yeux. Elle lui demanda de s’allonger sur la table et procéda à divers examen sur lui. Au fur et à mesure qu’elle prenait des notes, elle se rendit compte que le jeune homme était « normal » si ce n’est une très grande activité cérébrale et sa capacité à ressentir les émotions et à capter les pensées des autres.

Rien d’anormale, elle en soupira de soulagement. Par contre, c’était son renfermement sur lui-même qu’elle trouvait inquiétant. Des qu’elle abordait certains sujets, il était incapable de lui répondre. Toujours la même douleur inscrite sur son visage. En fait, le jeune homme semblait s’être remis de toutes ses blessures physiques, mais celles du à sa psyché étaient profondes et paraissait l’avoir atteint de façon irrémédiable.

Elle allait devoir faire son rapport à Yamamoto. Elle finissait d’écrire quand elle le vit sortir de derrière le rideau habillé comme un shinigami. A part qu’il ne portait pas Zangetsu, il était redevenu lui-même ou presque. Les lignes noires sous son œil et ses yeux étaient les concessions à son statut d’hybride. Et puis… ses accessoires féminins entre les boucles d’oreilles et ses bracelets… certains ne manqueraient pas d’y faire allusion. Elle n’oublia pas de noter les fonctions de ses derniers. Retsu n’osa imaginer la puissance qu’il dégagerait s’il devait les enlever…

Ichigo la remercia poliment et sortit retrouver Abaraï toujours en pleine discussion avec Hanataru. Quand ce dernier le vit, il laissa exploser sa joie.

Ichigo parut surpris.

-       Tu n’as pas peur ?

Yamada le regarda étonné à son tour.

-       Ben non pourquoi ?

-       Arrête de te considérer comme un animal de foire… l’engueula Renji.

-       Mais… il soupira. Merci Hanataru.

-       Pas de quoi ! Tu passes quand tu veux me voir. Moi ça me fait toujours plaisir.

-       Oui… je passerai te voir !

-       De toute façon Kurosaki-kun fit la voix de Unahora, vous viendrez me voir une fois par semaine.

-       Pourquoi, il a quelque chose ? Demanda le fukutaïcho.

-       Non… Mais quelques conversations et une petite observation seront nécessaire à son rétablissement… émotionnel.

-       Emotionnel ? Répéta Renji.

-       Oui… Ichigo Kurosaki souffre d’un traumatisme du à son enlèvement et à toutes les tortures qu’il a du subir. Son corps s’est remis de tout cela, mais pas sa psyché. Prenez votre temps Kurosaki-kun… Je suis sure que vous pourrez surmonter vos traumatismes en les abordant petit à petit.

-       Merci pour vos conseils.

Ichigo la salua une nouvelle fois et quitta la 4^ème division avec Renji sur les talons.

-       Qu’est ce que c’est que ses traumatismes ? Demanda le fukutaïcho.

Il avait les sourcils froncés et scrutait l’adolescent qui tourna un regard surpris à son vis à vis.

-       Renji, tu crois qu’Aïzen m’a invité à faire du tricot ?

-       Non… mais… j’avoue que j’ai du mal à imaginer les tortures. Qu’est ce que t’as subit là-bas ?

Ichigo s’arrêta et observa quelques secondes Renji pour voir s’il se moquait de lui. En fait, pour le peu qu’il pouvait discerner chez son interlocuteur était une réelle interrogation, sans moquerie aucune ou raillerie. Ichigo soupira…

-       Alors imagine qu’on te fait entrer de force dans le bureau de la 12^ème division et qu’on t’attache sur une table avec un tas d’appareils bizarres autour de toi et dont tu ne t’imagines même pas l’utilité sauf si on l’utilise sur toi… Et qu’on te laisse comme un con, nu comme un vers dessus pendant des semaines… ça te ferai quoi ?

Renji eut un frisson de dégoût et d’horreur.. Déjà rien que d’imaginer Kurotsushi au-dessus de lui, lui donnait des vertiges. Alors en plus avec tout son attirail… un frisson d’angoisse le traversa.

-       Kami-sama permettez moi de ne jamais être enfermé déjà dans le bureau de la 12^ème division. C’est mon pire cauchemar ! Renji s’ébroua pour faire disparaître l’image infernal de son esprit.

Ichigo sourit en voyant l’air de son ami… Quand tout à coup, Rukia apparut et courut vers eux en criant… Elle voulut toucher Ichigo pour le prendre dans ses bras mais ce dernier se recula de peur. Un flot d’émotion vint l’assaillir si violemment qu’il en était étourdis comme s’il recevait l’impact d’une balle dans son esprit. L’adolescent l’a regarda avec désarrois et les sourcils froncés. Rukia le regarda interloquée et Renji haussa un sourcil.

-       Mais qu’est ce qui t’arrive ? Je voulais juste…

-       Cherche pas Rukia, il faut qu’il se remette de son séjour chez Aïzen… Imagine, c’est comme si t’étais bloquée dans le bureau de la 12^ème division pendant des mois ! Le ton était passablement écœuré.

-       Mais qu’est ce que tu racontes encore ? Maugréa le brune.

-       Rien… Murmura Ichigo. Rien…

Ichigo sentait les émotions fortes que Rukia dégageaient et cela lui fit mal à la tête. Son corps se mit à trembler, Rukia éméttaient tellement d’idées à la fois qu’il en était sur le point de s’évanouir. Ichigo savait que s’était juste parce ce qu’il était un ami… Le jeune homme posa une main sur son front et baissa les yeux comme si la lumière le blessait.

-       Ça va Ichigo ? S’écria Rukia inquiète.

Le roux sentait comme des vagues d’émotions le submerger de plus en plus forte. Il haleta et se recula légèrement replier sur lui-même.

-       Ichigo… Insista Rukia maintenant très inquiète. 

Elle voulu s’approcher de l’adolescent mais, ce dernier se reculait de plus en plus. Ses yeux étaient plissés. Il gémit sourdement et murmura…

-       S’il te plaît… part !

-       Pardon ? Insista la brune qui ne comprenait pas désorienté.

Renji prit les choses en main et se plaça entre elle et Ichigo.

-       Rukia… Je sais pas trop comment il fait… mais, il est sensible aux pensées des gens. Et si elles sont « fortes », cela le blesse. Et c’est ce que tu fais inconsciemment depuis deux minutes. Laisse-le se réhabituer au Sereitei. Je pense qu’il s'accoutume à sa nouvelle vie ici.

-       Mais, je ne lui veux aucun mal…

-       Il le sait…

Renji sentit une main qui s’accrochait au milieu de son dos désespérément.

-       Mais pour l’instant… Il n’est pas capable de faire face aux émotions.

-       Pourquoi il t’accepte toi ? Tu cris plus fort que moi ! S’énerva Rukia.

Ils entendirent faiblement le roux s’exprimer.

-       Renji reste calme à l’intérieur…  Ce n’est pas ce que l’on dit qui me blesse, se sont les émotions que l’on m’envoie… Je suis désolé Rukia. Mais, tu es… tu me blesses… cela avait été dit si bas qu’ils faillirent ne pas l’entendre.

-       Mais…

-       Rukia ! Je vais l’amener à la 6^ème division.

-       Renji s’insurgea la brune. Mais, je veux juste lui parler, lui dire que je suis toujours son amie…

-       Il le sait !

Puis se tournant, il attrapa l’adolescent qui se tenait en partie sur le mur et en partie à son uniforme. Il était blême et avait beaucoup de mal à respirer. Il le souleva comme une jeune fille et disparut vers la 6^ème division grâce au shunpo. Il finit par le déposer lorsqu’ils arrivèrent pas loin du bureau du capitaine.

Ichigo se redressa et se retint au mur. Ses phalanges avaient légèrement blanchit. La détresse de Rukia l’avait littéralement assommé. Il ne lui en voulait pas, car elle était sincère dans son amitié… Mais elle blessait tellement… Il entendit soudain la voix traînante de son frère justement.

-       Kurosaki Ichigo !

-       Merde ! Marmonna le jeune homme. Oui… Kuchiki Taïcho !

Ce dernier eu une expression surprise. Ichigo s’exprimer poliment à son endroit ? Là, il y avait quelque chose qui ne tournait plus rond !

-       Ce n’est plus Byakuya ?

-       Tss… Pour une fois que j’essaye d’être poli !

-       Vous paraissez au plus mal… Est-ce mon fukutaïcho qui vous pose un problème.

Ichigo regarda le brun soudainement et son regard glissa sur Renji surpris. Ce dernier était dans ses petits waraji. Une goutte de sueur glissa sur son front. Le fukutaïcho sentait plus ou moins vaguement que cette affaire allait lui tomber sur les épaules.

-       Non, Renji n’a rien à voir là-dedans… au contraire… une chance qu’il soit à côté de moi. C’est ta sœur qui va me tuer !

-       Ma sœur ?

-       Elle pense trop ! Marmonna Ichigo et trop fort !

-       Oh… Renji devrait vous dérangez aussi.

-       Renji n’a rien dans la tête… rétorqua Ichigo.

-       Pardon ? Fit l’interpellé.

-       J’aurai du m’en douter ! fit pensif le noble.

-       Mais… Taïcho… s’ému le grand shinigami.

Ichigo et Byakuya eurent un regard de connivence. Ce qui choqua Renji… et même les deux hommes qui avaient un instant de complicité. Finalement, Ichigo quitta son mur et se dirigea lentement vers les cellules de la 6^ème division.

-       Où tu vas Ichigo ?

-       Dans ma pièce !

-       Euh… tu ne considères pas la cellule comme ta chambre ?

-       Si… pourquoi ? Fit Ichigo en se retournant. Où veux-tu que j’aille ?

-       Bah… au moins dans le dortoir des shinigamis. Rétorqua Renji.

-       Ça va pas ! Et là le lendemain je suis devenu complètement fou ! Grinça Ichigo. Tu veux ma mort ?

-       Pourquoi pas dans les appartements du fukutaïcho ! Suggéra Byakuya.

-       Pardon ? Firent les deux hommes en même temps.

-       Il semble qu’Abaraï ne vous trouble pas beaucoup Kurosaki. Alors, pourquoi ne pas emménager avec lui, le temps que l’on vous trouve votre propre pièce ?

-       Mais… mais…

-       D’accord ! Fit Ichigo.

-       Quoi ? Hurla Renji.

-       Très bien… Je vais en informer le Soutaïcho.  Renji emmenez Ichigo dans vos appartements et faites en sorte qu’il soit convenablement installé.

-       Bien Taïcho ! Fit ce dernier de mauvaise grâce.

Renji se tourna vers l’adolescent qui le regardait avec son regard inexpressif. Il soupira…

-       Allez viens… Je suppose que tu voulais dormir ?

-       Tu as deviné ! T’aurais-je donné un peu de mes dons ? Fit malicieux Ichigo.

Le jeune homme était content de quitter enfin la cellule morne pour un endroit un peu plus acceuillant. Même si Renji semblait traîner des pieds.

-       Boucle-là et suis moi… Au lieu de raconter des conneries.

Ichigo le suivit en riant doucement. Il se sentait soulagé de vivre un peu avec le fukutaïcho qu’il connaissait bien. Il savait qu’il le comprendrait et ne viendrait pas le submerger d’émotions diverses.

Byakuya resta un instant dans le couloir. Ses yeux s’attardaient sur le dos d’Ichigo et un pincement vint lui serrer le cœur. Yamamoto avait voulu que se soit chez lui que l’hybride soit hébergé… Mais si Ichigo vivait sous le même toit que lui… Il n’était pas très sur de pouvoir rester indifférent très longtemps. Son cœur battait un peu trop vite lorsqu’il rencontrait l’adolescent. Même si ce dernier ne semblait pas avoir remarqué son trouble ou… l’ignorait tout simplement.