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Chapitre 15
Ichigo entendait du bruit mais était incapable de se lever. Que lui arrivait-il encore ? Le jeune tenta à nouveau de bouger mais en fut totalement incapable même avec toute la volonté du monde. La porte s’ouvrit et Ichigo sentit le reiatsu d’Hinamori, suivi de Rukia et Renji…
- Taïcho ? Taïcho vous allez bien ?
Mais Ichigo ne pouvait pas répondre. Il avait l’impression que son corps refusait de lui répondre. Il sentit la main d’Hinamori sur son front.
- Kami-sama ! Il est brûlant de fièvre…
- Quoi ! S’exclama Rukia.
Cette dernière vint vérifier le front qu’Hinamori avait touché un peu plus tôt.
- C’est vrai ! Ichigo… ne fait pas l’imbécile… qu’est ce qui t’arrive ?
- …
- Ichi…
- Je crois qu’il peut pas te répondre ! Remarqua calmement Renji.
- Qu’est ce qu’on fait ? Demanda Rukia.
- On l’emmène à la quatrième division. De toute façon, il doit passer son bilan cet après-midi avec le capitaine Unahora. Déclara Hinamori. Il viendra juste un peu plus tôt. Renji… Tu peux le porter ?
Ichigo n’entendit que le silence… Et soudain deux bras puissants qui le soulevèrent de terre délicatement. Il ferma les yeux, il avait le mal de mer tout à coup. Il l’avait finalement sa gueule de bois… maugréa t’il à l’intérieur de lui-même. Plus jamais, il toucherait un verre d’alcool.
- Je vais utiliser le shunpo pour le déposer à la quatrième division. Tu peux repartir au bureau Momo, je ferai en sorte qu’il te revienne rapidement.
- Taïcho… je vous attendrai au bureau. Je vais essayer de vous avancer… n’ayez crainte.
Ichigo eu à peine un geste de la main d’assentiment, mais à peine visible. Son bras pesait une tonne. Il se sentait mais alors vraiment mal.
- Tu as besoin de mon aide Renji ? Proposa Rukia
- Non… ça va aller.
- Je passerai te voir plus tard à la quatrième division Ichigo.
Seul le silence lui répondit. Ichigo était furieux de sa position de faiblesse. Cela l’exaspéra au plus au point. Il était en plus dans les bras de Renji… Il avait honte. Ce dernier quitta sa pièce et utilisa le shunpo pour l’emmener à la quatrième division.
Renji marcha normalement lorsqu’il arriva devant les portes de la quatrième division. Tous regardaient surpris le fukutaïcho de la sixième division tenir dans ses bras le taïcho de la cinquième division.
Renji se dirigea immédiatement vers le bureau d’Isane. La fukutaïcho se leva immédiatement en reconnaissant le visage d’Ichigo.
- Que se passe t’il ?
- Ce matin Hinamori était inquiète à la réunion des fukutaïcho de ne pas avoir vu encore son capitaine, alors on l’a accompagné avec Rukia pour le chercher et on l’a vu gisant dans son lit et il a de la fièvre. Il n’a pas l’air de pouvoir bouger.
- Venez, je vous conduis dans la salle d’auscultation. Je vais prévenir le Taïcho pour qu’elle regarde. Il n’y a qu’elle qui peu aider le capitaine de la cinquième division.
Renji suivait Isane en silence. Elle l’introduisit dans une petite salle où une table d’auscultation trônait au centre. Le fukutaïcho posa le jeune homme délicatement sur cette dernière. Il scrutait le visage d’Ichigo. Il était inquiet… Il n’avait pas du tout apprécié de le voir si… faible.
Il sentait le reiatsu d’Ichigo et pensa que lui aussi devait détester sa position. Il se recula, il ne voulait pas encore l’effrayer. La nuit dernière lui avait suffit. En se levant le matin même, il s’était décidé à faire comme si rien ne s’était passé et surtout l’éviter quelque temps. Mais, la panique évidente d’Hinamori l’avait décidé à se joindre à elle et Rukia pour le trouver. Quel choc de le voir allongé sans bouger… comme s’il était mort ! Il frissonna à cette idée.
La porte coulissa et le capitaine Unahora entra. Elle adressa un doux sourire à Renji et lui dit
- Merci Abaraï-san. Je pense que vous devriez rejoindre votre division. Nous vous donnerons des nouvelles prochainement.
Renji jeta un dernier regard à Ichigo et quitta la pièce. Isane l’avait suivi du regard et ensuite reporta son attention sur l’homme allongé sur la table. Il était pâle.
- Pouvez-vous parler Ichigo-kun ?
- …
- Hum… pouvez-vous battre des paupières ?
Ichigo baissa légèrement ses paupières et les releva.
- Très bien… Un battement de paupière pour oui et deux pour non. Cela vous va ?
Ichigo cligna une fois des yeux.
- Avez-vous mal ? Deux clignements répondirent.
Unahora lui posa quelques questions. Finalement, elle pensa à la même chose que lui… Finit les soirées arrosées. Son organisme transformé ne supportait pas l’alcool mais, pas de la même manière que d’autres.
- De plus, j’ai su que vous travaillez énormément Kurosaki-kun. Je pense que cela n’arrange pas les choses. Je vous avais dit que vous aviez changé de vie trop brutalement, qu’il fallait que vous preniez le temps de vous reposer. Dois-je vous assigner quelqu’un pour qu’il prenne soin de vous à votre place ?
Le reiatsu d’Ichigo parla pour lui. Unahora sourit gentiment et lui dit en le taquinant.
- Je devrai certainement demander à Abaraï-san de vous surveiller !
Ichigo leva les yeux aux plafonds. Pourquoi tout le monde la casait avec Renji ? Y’avait-il une force mystérieuse qui le poussait vers lui ? Il ferma les yeux. Il se sentait fatigué tout à coup et finit par s’endormir.
°0°0°
Finalement Ichigo quitta la quatrième division en fin d’après-midi. Unahora lui avait fait passer des examens dans la foulée et cloua le jeune homme sur la table d’auscultation alors qu’il allait se sauver. Ichigo songea que cette femme était effrayante. Il traversa rapidement le Goteï 13 et se dirigea vers sa division tout d’abord. Il salua Hinamori qui fut soulagée de le voir.
- Taïcho… je suis heureuse de vous voir à nouveau sur pied.
- Hinamori… si jamais on me propose un verre d’alcool… faites en sorte que cette personne ne m’approche plus avant longtemps.
- Haï Taïcho ! Répliqua résolue la petite brune.
- Bon, je vais aller rassurer Rukia et Renji… J’ai reçu l’ordre aujourd’hui de ne rien faire… maugréa Ichigo.
- De toute façon, je ne vous aurez rien donné. Tout ce qui a été urgent, je l’ai expédier.
- Est ce que je suis utile ?
- Bien sur Taïcho répondit doucement Hinamori. Mais vous faites trop d’efforts… Ne vous inquiétez pas ! Tout va venir au fur et à mesure… Prenez du temps pour vous aussi.
Ichigo observa quelques seconde son fukutaïcho et finalement, lui adressa un léger sourire. Il la salua et quitta son bureau pour partir à la recherche de Rukia. Cette dernière était encore dans le bureau de son Taïcho. Ichigo se déplaça rapidement dans les locaux de la treizième division. Il entra dans le bureau de son amie et la salua.
- Oï ! Toi comme Renji n’êtes pas dispensé de taper à la porte !
- De toute façon, tu reconnais mon reiatsu bien avant que je n’arrive !
- C’est une question de politesse Ichigo !
- Tu me prends la tête en moins de 2 secondes… Bon, j’étais juste passé pour te dire que je suis vivant !
- Je vois cela… C’était du à quoi ?
- A l’alcool. Unahora m’a interdit les bouteilles avant un bon moment.
Ichigo et Rukia se retournèrent… Ils avaient sentit le reiatsu d’Ukitake.
- Oh… comme je suis content de te voir Ichigo-kun. J’ai su que tu étais malade. Ce n’étais pas la soirée d’hier au moins ?
- Si déclara Rukia. Le capitaine de la quatrième division lui a interdit de boire !
- C’est dommage…
Finalement, ils discutèrent un petit moment tous les trois. Ukitake voulu inviter Ichigo à partager son repas. Mais l’adolescent déclina l’offre. Il prétexta quelque chose à faire et quitta les lieux. Il fallait qu’il voit Renji à présent…
°0°0°
Ichigo traversa encore une fois le Goteï 13. Il fit un scan dans le Sereitei pour savoir où se trouvait le fukutaïcho. Il était encore dans sa division. Ichigo utilisa le sunido et se retrouva dans la sixième division.
Quand il marcha dans le dédale de couloir de cette dernière, il fut surpris de voir encore beaucoup de shinigami présents. Il se dirigea directement dans le bureau du fukutaïcho. Il n’était pas là… Il fit un repérage pour le trouver… dans le bureau de Byakuya. Il faisait quoi ? Il entrait ?
Il soupira… Cela l’exaspérerait si c’était dans son propre bureau. Donc, il attendit patiemment devant le bureau du fukutaïcho. Il arriva quelques minutes plus tard et fut mal à l’aise en voyant Ichigo devant son bureau lisant un article du « shinigami moderne ». Le roux déposa le magasine
- Oï Renji !
- ‘lut ! Tu es remis ?
- Comme tu peux le voir…
- C’était du à quoi ?
- Alcool et surmenage combinés… Apparemment mon organisme transformé ne supporte pas ce mélange détonnant.
- … Je peux quelque chose pour toi ?
La voix de Renji était un peu distante.
- En fait, je suis juste passé te donner de mes nouvelles et te… remercier pour ce matin !
- Remercie Hinamori et Rukia… Se sont-elles qui m’ont entraîner chez toi…
- C’est fait !
- Oh…
Petit silence.
- Je peux te parler Renji ?
- Tu me parles là, idiot !
- Non… je veux dire en privé !
- Si… si, c’est pour hier soir… je suis désolé. Cela ne se reproduira plus !
- Tu as fini ton travail où est-ce que je dois t’attendre encore longtemps ?
- Oh… Kurosaki Ichigo… Que peut la sixième division pour la cinquième ? Demanda la voix traînante de Byakuya Kuchiki.
Ichigo se tourna et scruta le visage de Byakuya Kuchiki. Il fronça les sourcils. Est-ce de l’ironie qu’il voyait dans ses yeux, ou autre chose ? Il pencha un peu la tête et se gratta derrière son oreille et débrancha son système. Il avait comme une vague impression… Il entra en contact direct avec l’homme aux cheveux ébènes. Il ne se retenait pas pour maîtriser ses pensées, puisque Ichigo était neutralisé à présent…
« ..igo-kun ! Croyez-vous que votre intérêt pour mon fukutaïcho passe inaperçu ? Quoiqu’il semble lui-même intéressé… Enfin, ils pourraient être plus discret ! Il faut que je p…»
Ichigo avait refermé discrètement son appareil. Il était un peu étourdis, car il avait intercepté d’autres pensées et sentiments qui lui venaient en vagues. Il s’appuya légèrement contre le mur et fronça les sourcils.
- Cela ne va pas Kurosaki-kun ? Demanda Byakuya.
- Si.. si…
- Votre malaise de ce matin qui vous reprend ?
- Non… se n’est rien.
Ichigo se redressa et sortit de la pièce en saluant de la main
- Excusez-moi, je retourne à mon bureau !
Sa voix paraissait lointaine et distante ! Il quitta la sixième division rapidement. Il ne se dirigea pas vers son bureau. Il avait besoin d’air ! Il se retrouva près de l’étang où l’avait trouvé Renji la dernière fois….
Ichigo réfléchit pendant un long moment devant le reflet de la lune sur le miroir sombre que formait l’étang. Depuis qu’il était revenu à la Soul Society, il passait beaucoup de temps avec Renji. Au départ, cela avait été imposé certes… mais après ? Il n’avait pas été obligé d’avoir ses attentions pour lui.
Un frisson le parcourut, lorsqu’une brise fraiche, légèrement humide vint le caresser. Il lui permettait plus qu’il n’aurait permis à qui que se soit comme par exemple lui prendre la main. Il aurait tuer toute autre personne l’ayant fait ! Enfin, surtout un homme… et leurs baisers ? C’est vrai… Il avait eu peur… et avait fait marche arrière… Pourtant, il l’avait plus qu’apprécié au départ !
Ichigo eu en mémoire sa vie et sa relation avec Renji, avant qu’il ne soit kidnappé par Aïzen… Les entraînements, les combats, ses tenus excentriques lorsqu’il le rejoignait au lycée… la fois, où il avait renversé Renji dans un couloir de l’école et avait voulu le déshabiller, les périodes de silences et de complicités, tout comme leurs crises de colères ou de taquineries incessantes.
Renji était toujours dans ses pensées ! Mais Renji avait Rukia… enfin, c’est ce qu’il pensait encore jusqu’à hier… peut-être était-ce pour cela qu’il n’avait jamais voulu voir les choses en face ? Et si… et si… il était amoureux de Renji ? Cette idée le cloua sur place.
Quoique… Il était déjà assis, les genoux replier sous son menton ! Ses yeux s’élargirent alors… Il frissonna. S’il était amoureux de lui… et que Renji soit amoureux de lui… cela incluait du sexe ? Vu comment le fukutaïcho l’avait regardé… il ne pouvait pas en être autrement !
Le jeune homme enfouit sa tête dans ses genoux. Il ne voulait même pas y songer. Déjà reconnaître qu’il était amoureux… était un exploit en soit ! Il soupira et finit par se lever et s’épousseta. Cette fichue habitude ! Et puis, il était marié… C’était fichument compliqué tout à coup !
Ichigo quitta son petit refuge dans les herbes hautes et repris son haori qu’il voulu remettre sur ses épaules. Mais deux mains se posèrent sur ces dernières l’empêchant de l’enfiler. Il se sentit entouré du reiatsu de Renji qu’il n’avait pas sentit arrivé trop plongé dans ses pensées.
- Tu es très sexy dans ton haori de capitaine… Mais si tu dois me parler d’hier soir… je préférerai que tu le fasses dans une tenue moins solennelle !
- Renji…
Ichigo voulu se retourner mais les bras de renji entourèrent ses épaules et le plaquèrent contre le corps plus grand du fukutaïcho.
- Si tu voulais me voir pour des excuses… Je refuse… Je ne regrette rien. Si tu veux me tuer pour ça… Fait-le ! Je… je t’aime ! Souffla Renji.
Un silence s’installa. Ichigo était stupéfait par la déclaration de son ami. Il en était heureux, en fait, il avait du mal à y croire. Mais… tout ce que cela impliquait… Il frissonna d’appréhension. Renji le prit pour du dégoût… Il se redressa brutalement et lui dit avec une certaine souffrance dans la voix.
- Je vois que tu préfères ne pas me répondre. Ton corps parle pour toi… Je te dégoûte… Je… je…
Le fukutaïcho se recula et Ichigo se tourna lentement. Il vit Renji partir rapidement… Partir ? Ichigo agit par instinct… Il bondit en lâchant son haori. Il rattrapa Renji et le stoppa en enlaçant sa taille. Les deux hommes s’arrêtèrent. Ichigo posa sa tête sur le dos large de Renji, ses mains s’agrippant aux tissus de son shihakusho. Il ne savait pas quoi lui dire exactement… les mots sortirent avec difficultés.
- Renji… Ne pars pas… Ne sors pas de ma vie ! Tu ne me dégoûtes pas… Tu te trompes. J’ai simplement… peur !
- Peur ?
Le fukutaïcho se tourna vers l’orangé et scruta le visage tourné vers lui. Encore cet air vulnérable. Renji se rendit compte brutalement que lui seul connaissait cette attitude là ! Jamais Ichigo ne se montrait vulnérable à quelqu’un… sauf, comme ce matin parce ce qu’il ne pouvait pas faire autrement. Un lueur commença à briller au fond de son cœur. Etait-il possible que…
- Renji… Je… je t’aime aussi…
En disant cela, Ichigo s’éloigna. Ses épaules s’affaissèrent. Renji ne comprit pas la déclaration et son attitude si… accablé ? Malheureux ? Il aurait du être heureux… non ? Ichigo reprit lentement…
- Renji… j’ai peur… j’y peux rien. Ce n’est pas toi… cela ne provient pas de toi, je veux dire. C’est ce que j’ai vécu avant…
- Tu parles de Hueco Mundo ? D’Aïzen ?
Ichigo se tourna insensiblement vers Renji.
- Oui… Si nous avons une relation… Cela inclus le sexe.
Renji fronça les sourcils. Le jeune homme reprit…
- Renji, j’ai été violé par Aïzen et il utilisait le sexe et l’humiliation comme punition pour ma non-obéïssance. Je ne peux pas… Enfin, l’idée même d’une relation de ce type me terrifie ! Je suis désolé…
Ichigo quitta les lieux ne laissant pas le temps à Renji de réagir. Il récupéra son haori au passage. Le roux se dirigea très rapidement vers sa maison. Il entra et ferma la porte derrière lui. Il aurait tellement aimé… Ah quoi bon… Pas la peine de donner des espoirs à Renji. Il ne le méritait pas après tout. Il se dirigea vers la cuisine où il abandonna son haori sur une chaise. Il sortit un verre et se versa de l’eau.
- N’aurais-tu pas plutôt peur de tes sentiments ? Fit la voix calme de Renji derrière lui.
Surpris Ichigo se tourna. Il posa lentement son verre sur l’évier. Ses doigts se crispèrent sur le rebord et plissa ses yeux.
- Que veux-tu dire par là ?
- Tu n’essayes même pas de nous donner une chance… Tu dis que tu m’aimes… mais, tu t’enfuis. Que dois-je penser… Je comprends, enfin, je peux essayer de comprendre par quoi tu es passé… Mais laisse moi une chance de t’approcher. Sais-tu que tu es terrifiant pour moi ?
- Terrifiant ? Répéta Ichigo
Il voyait le fukutaïcho s’approcher doucement de lui. Il aurait voulu reculer mais il était déjà acculé sur le meuble.
- Tu es puissant Ichigo… tellement… Tu pourrais m’ôter la vie d’un claquement de doigt. Je ne peux pas lire l’expression de tes yeux, j’essaye juste de deviner. Tu es devenu un hybride et je sais que tu es capable de beaucoup de choses mais en même temps, j’ai l’impression de devoir te découvrir à nouveau. Je vois ta peur, je la sens et j’ai peur moi-même de te briser. Mais si tu refuses que je te connaisse, que je t’aide, que je t’aime… De plus, tu es marié… à Aïzen… cet enfoiré… Je le tuerai pour ce qu’il t’a fait. Mais en attendant… donne-moi ma chance. Je ne te brusquerai pas… donne-nous au moins une chance…
Renji répétait ces mots comme une incatation. Ichigo scruta les yeux de son ami. Ce dernier repris…
- Fait ce que tu as fait tout à l’heure quand Byakuya t’a posé une question…
Ichigo fronça les sourcils et le regarda surpris.
- Défait ton dispositif pour savoir ce que je pense…
- Oh… Tu savais ?
Renji lui adressa un sourire moqueur
- Tu peux le duper… pas moi !
- Donc, tu me connais…
- Ne joue pas sur les mots… tu l’enlèves ton dispositif !
- Alors… ne soit pas en colère où tu vas me tuer !
- Je ne suis pas… Renji repris son souffle et respira profondément.
Ichigo l’observa quelques minutes et puis hésitant porta sa main à son dispositif auditif et débrancha l’appareil. Il ferma les yeux et essaya de se concentrer sur uniquement les pensées de Renji. Il fut assommé par la vague d’amour qu’il sentait diriger vers lui. Il chancela et se rattrapa à une chaise proche.
- Renji, arrête !
- Arrêtez de t’aimer ?
- Tu vas m’étouffer… haleta Ichigo.
Renji ferma la distance qu’il y avait entre eux. Il posa une main derrière l’oreille d’Ichigo et le prit dans ses bras. Le fukutaïcho perçut un effleurement au départ, puis lentement deux bras entourèrent sa taille. Ichigo leva les yeux vers Renji et murmura…
- Je veux bien essayer… si c’est pour toi… je veux bien essayer !
Renji lui adressa un sourire et le serra à nouveau contre lui. Il espéra que l’avenir ne serait pas trop dur avec eux… et surtout pour Ichi. Il ne voulait plus le voir souffrir. Il voulait juste qu’il soit heureux ! Pouvoir l’aimer, lui donner tout l’amour que son mari avait été incapable de lui donner… Il espérait juste qu’Ichigo l’aime un peu en retour. Renji enfoui son visage contre la nuque du roux pour lequel il éprouvait des sentiments si fort !
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