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Chapitre 21
Cela faisait maintenant plus d’un mois qu’Ichigo était revenu à Hueco Mundo et à son grand étonnement Aïzen le laissait tranquille. Certes, il était avec lui pendant les repas, lui tenait compagnie de temps en temps en journée mais, jamais l’homme ne le harcelait où cherchait à le blesser par une quelconque parole ou geste. Le roux finit par se demander la raison de sa présence au sein de Las Noches !
Le Maître des lieux lui accordait autant d’attention qu’il en portait à un objet… avec une certaine tendresse en plus, Ichigo devait bien l’admettre. Aïzen faisait toujours en sorte qu’il se sente bien et l’entourait de soins et d’attentions qui semblaient minimes et qui pourtant contribuaient beaucoup à son confort. Ichigo en était arrivé à passer beaucoup de temps à lire dans sa chambre… L’ancien vizard n’arrivait toujours pas à se déplacer normalement, pour il ne savait qu’elle raison. Mais certainement, une invention de Szayel derrière tout cela !
Ses pensées se portaient beaucoup sur Renji également. Il avait tout loisir de penser à son amant qui se trouvait à la Soul Society. Que faisait-il ? Pensait-il encore à lui ? Viendrait-il le rejoindre ? Le jeune homme ne cessait de penser au fukutaïcho et rêvait même de lui la nuit. Quelque fois ces derniers étaient tellement réalistes qu’il avait l’impression de sentir la présence du tatoué près de lui, de sentir ses caresses, ses lèvres, son corps… Le roux avait remarqué que son dispositif d’oreille n’avait pas été enlevé et souvent, il essayait de joindre désespérément par la pensée.
Pourtant, Ichigo se surpris également à surveiller le Maître de Hueco Mundo du coin de l’œil. Il ne comprenait pas vraiment lui-même pourquoi, mais l’indifférence brutale d’Aïzen le tracassait en quelque sorte. Pourquoi du jour au lendemain se comportait-il avec lui comme s’il était certes, important à ces yeux sans pourtant chercher plus qu’il en était besoin sa compagnie.
Ses attentions vis à vis de lui, ne prêtait pas à confusion, chacun à Las Noches s’en était aperçut et laissait le jeune homme sans chercher à l’agresser d’une quelconque façon que se soit et pourtant… Sosuke ne cherchait plus à le toucher, à l’embrasser ou même à le coincer. Le Seigneur de Las Noches se montrait d’une patience telle avec Ichigo que cela le déroutait au-delà de son entendement.
L’hybride regardait les caractères de son livre mais la seule chose qu’il voyait était plutôt un visage tatoué, des yeux brun-rouge, un sourire carnassier qui se révélait très tendre des que Renji posait son regard sur le roux. Ichigo ferma les yeux quelques instants, il aurait presque juré sentir l’odeur épicée accompagné de thé vert dégagé par Renji. Son corps si chaud, ses bras… Ichigo rejeta sa tête en arrière et frissonna. C’était comme si le tatoué était présent avec lui à cet instant précis.
Ichigo gémit, ses doigts courraient sur son visage, pour descendre lentement le long de son cou, ses phalanges caressèrent sa pomme d’Adam et bientôt seul son index dévala le long de son haori. La main d’Ichigo rentra sous la veste et ses doigts glissaient sensuellement sur le tissus soyeux. Le trouble monta chez le jeune homme qui voyait les yeux rouges dilatés par la passion, l’haleine chaude de Renji soufflant doucement sur sa peau le faisant trembler de désir avant même qu’il ne le touche…
Le roux ouvrit la bouche et se saisit de son index et le mordilla pour ensuite le caresser sensuellement avec sa langue humide, l’imagination du jeune homme s’affola… La présence de son amant lui manquait terriblement. La main d’Ichigo descendit le long de ses abdominaux et il vibra en sentant sous ses doigts sa peau si souple et qui sous ses caresses se hérissait comme saisit par la chair de poule au fur et à mesure de sa voluptueuse découverte… Les yeux d’Ichigo s’entrouvrirent et un long gémissement sourd vint entre ses lèvres entrouvertes lorsque ses doigts touchèrent son intimité qui gonflait sous l’impatience et par les scènes érotiques qui traversaient son esprit.
Ichigo voyait devant lui le corps tatoué du fukutaïcho, sa poitrine bien dessiné, ses dessins tribaux, ses abdominaux si durs et les yeux d’Ichigo descendirent pour trouver une toison rouge où il voyait le membre dressé de son amant. Le roux retraçait le parcours de ses doigts qui caressaient les fesses dures et pourtant courbes du shinigami rouge.
Les mains d’Ichigo avait desserré son obi et maintenant l’une d’elle saisissait fermement sa verge gonflée et lui imprimait un lent mouvement de va et vient. Le livre tomba par terre dans un bruit sourd mais le jeune homme ne l’entendit pas concentré uniquement sur son plaisir et sur les souvenirs si présent de Renji.
Les halètements du jeune homme devenaient de plus en plus sourds et pourtant à peine murmurés. Son autre main descendait entre ses jambes et caressait l’intérieur de ses cuisses faisant monter en lui des pulsations érotiques et la chaleur gagna ses reins. Son cœur battait plus lourdement, sa jouissance montait lentement avec impudeur.
Sa langue léchant ses lèvres inconsciemment cherchant à atteindre un pic dans sa félicité. Le corps du jeune homme en devint lascif et ce dernier bougeait maintenant seul sous l’effet de son désir et de la volupté. Le sang afflua et une chaleur se répandit au creux de ses reins. Ichigo avait besoin de la présence rassurante et réconfortante de Renji, il le désirait tellement. Ichigo se mordit la lèvre inférieure et se cambra quand il sentit sa libération proche et quand elle vint un profond gémissement franchit ses lèvres et le laissa pantelant sur sa chaise.
Il resta un moment sans bouger la tête vide, regardant ses vêtements en désordre et lorsqu’il se rendit compte de son geste, il rougit violemment. Comment en était-il arrivé là ? Ichigo ramassa son livre tombé sur le sol qu’il reposa sur son bureau.
Péniblement, il empoigna ses affaires et partit se prendre une douche froide pour calmer ses ardeurs. Lorsqu’il sortit propre et habiller de manière fraîche, il se décida à parcourir les couloirs de Las Noches et trouver un moyen plus productif pour occuper son temps, notamment trouver un moyen pour s’échapper de cet endroit.
Il franchit la chambre de son mari, sans regarder le lit immense qui trônait non loin de là. Ichigo traversa différents couloirs et ses pas le menèrent malgré lui devant le laboratoire de Szayel. Pourquoi là ? Peut-être trouverait-il un moyen pour sortir d’ici et lui permettre de rejoindre Renji ? Ichigo en était persuadé… le tatoué devait remué ciel et terre pour le rejoindre. Le jeune homme aussi devait découvrir un moyen de se sortir de sa situation inconfortable.
Le roux se mordilla les lèvres et finalement franchit l’entrée du laboratoire avec précaution. Ichigo voulait savoir pourquoi il était incapable de recouvrir ces forces également. S’il était incapable de combattre comment pourrait-il être d’une aide quelconque à son amant ? Il devait être prêt quand Renji viendrait le chercher.
Personne ne se trouvait dans la pièce blanche encombrée d’un matériel dont il ne comprenait pas l’utilisation. Ichigo se dirigea vers les armoires au fond de la salle et qu’il n’avait pas remarquées immédiatement en voyant l’équipement de Szayel.
Il ouvrit les portes et trouva plusieurs classeurs. Ichigo en ouvrit un et regarda les données qui se trouvait à l’intérieur. Il s’agissait de document ou de nombreuses notes pour la plupart manuscrites étaient apposées en paraphe. Le roux n’y comprit pas grand chose et il finit par ranger le classeur. Il fit parcourir ses doigts sur les tranches de ces derniers alignés soigneusement. Mais aucun ne portait de mention qui puisse l’intéresser.
- Je peux savoir ce que tu fais ici Ichigo ?
La voix douce d’Aïzen le fit sursauter violemment. Ichigo était tellement concentré sur ses recherches qu’il ne l’avait pas entendu entrer. Le roux se redressa pris en faute et regardant avec une certaine angoisse son mari qui lui adressait un petit sourire narquois.
- Szayel m’a avertis qu’un intrus s’était introduit dans son bureau… Je t’avoue que je suis assez surpris que se soit toi ! Quoique… Tu cherchais quelque chose en particulier ?
Ichigo plissa les yeux et observa son interlocuteur. Son cœur cognait fortement mais il voulait savoir…
- Pourquoi je n’ai plus de force ? Pourquoi suis-je si faible ? Même un bébé pourrait me porter un coup fatal sans que je ne puisse me défendre… Que m’as-tu fait ?
- Oh ? Tu es… intrigué ? Je pensais que tu avais accepté ta condition depuis le temps…
Aïzen se moquait gentiment de lui et le roux le regardait s’approcher avec appréhension. Mais décida de ne pas bouger ! Il ne lui accorderait pas ce plaisir.
- Hum… Tu as même l’air de vouloir en découdre avec moi… Fit Aïzen narquois une fois devant lui. Je t’ai déjà dit auparavant que j’aimais ton attitude de défis ?
- Va te faire voir !
- Tss.. Tss… Ichigo, ton langage !
- Que m’as-tu fait ? Gronda Ichigo
- Pendant ton absence et durant ma convalescence, j’ai demandé à Szayel de travailler sur un système intégré à ta personne pour contrôler ton reiatsu. Ainsi, l’incident qui s’est produit quelques mois en arrière ne se reproduira plus. Je t’avoue que j’ai été très affecté par la mort de Tousen qui m’a toujours bien servit. Une chance… murmura Aïzen soudainement à l’oreille d’Ichigo, que se soit toi qui l’ai fait, je pense qu’actuellement tu serais mort !
- Alors tus moi ! Gronda Ichigo énervé. Se ne sera pas la première fois après tout…
Aïzen considéra Ichigo comme s’il était fou.
- Pourquoi ? J’en serai bien incapable…
- Tu ne t’ais pas gêné de le faire, il y a quelques mois !
- C’est vrai… j’étais très affecté mais n’en comprenais pas la raison à l’époque. Rétorqua songeur le brun.
- Qu’elle raison ? S’écria soudain Ichigo
Aïzen éclata de rire et fit glisser une de ses mains sur la joue du jeune homme.
- N’est-ce pas évident Ichigo ? Je t’aime… je t’aime plus que je n’ai jamais qui que se soit. Je te porte la même attention comme s’il s’était agit de moi.
- Ne raconte pas n’importe quoi ? Tu es complètement taré !
- Pardon ?
Le brun relâcha son reiatsu légèrement mais cela écrasa Ichigo qui s’affaissa.
- Je t’ai pourtant dit de surveiller ton langage…
Sa voix était plus dure et le ton de velours avait disparu.
- Pourquoi ? Souffla Ichigo. Pourquoi me gardes-tu ici ? Tu ne me portes aucune attention Sosuke. Tu vis comme si je n’existais pas… alors pourquoi me gardes-tu ?
Aïzen eut un sourire qui remonta la commissure de ses lèvres et il s’agenouilla à côté d’Ichigo.
- Est-ce que cela te manque ? Voudrais-tu que je te prenne dans mes bras et te couvre de baisers ?
- Jamais ! S’écria Ichigo rageur.
Pour toute réponse le brun rit doucement et tendit une main à Ichigo qui était dans l’incapacité de se redresser seul sans se rendre ridicule. Le jeune homme regarda longuement la main que lui tendait le Maître de Hueco Mundo et finit par glisser ses doigts dans les siens et c’est avec douceur qu’Aïzen redressa le jeune homme.
Remonter le long du corps de son mari troubla Ichigo plus que de raison. Cela faisait si longtemps qu’ils n’avaient pas été si proche. Les yeux du jeune homme restaient cloués sur la veste devant lui et Sosuke remonta le menton d’Ichigo pour que leurs regards se rencontrent. Leurs souffles se mélangèrent pendant quelques instants et le brun murmura doucement
- Je suis patient Ichigo, très patient… je pourrai t’attendre une éternité !
La voix d’Aïzen se fit plus profonde et caressante… la bouche de l’homme progressa lentement vers la gorge du jeune homme qui frissonna et inconsciemment ce dernier rejeta la tête en arrière.
- Tu es si désirable…
Un tremblement vint secouer lentement le corps d’Ichigo qui rencontra les yeux chocolat chargés de désir. La langue d’Aïzen rampa lascivement le long de la mâchoire du jeune homme qui ferma à demi ses paupières.
Lorsque le brun arriva au coin de la mâchoire et lui mordilla la chair tendre au coin de son oreille, il ne put réprimer un frisson le long de sa colonne vertébrale. Le rire grave et bas vint se répercuter au fond de ses entrailles qui remuaient seules par la seule présence si proche de Sosuke contre lui. Ichigo ferma les yeux en retrouvant serré contre le Seigneur de Hueco Mundo, les mains du plus jeune se posèrent sur les avant-bras de l’homme qui explorait maintenant sa nuque pour descendre inexorablement vers sa clavicule…
Une main d’Aïzen le tenait fermement dans le bas de son dos et la tendre empoignade les rapprocha au point qu’ils connaissaient parfaitement l’intimité de l’autre, ils étaient moulés pour ne faire qu’un. Tellement proche, l’odeur légèrement musqué et boisé de l’homme devant lui le faisait haleter, ses sens s’affolaient.
Ichigo entrouvrit les yeux qui se dilataient par le besoin physique de l’autre, il rencontra ceux du brun qui n’avait que ses orbes relevés ce qui lui donnait un regard de prédateur. Le choc de cette vision tentatrice où le regard lourd, concupiscent et ensorceleur, aiguisa l’appétit du jeune homme.
Le visage d’Aïzen remonta lentement le long de la gorge du roux qui observait la nonchalante ascension de ce dernier en se reculant presque, mais bloqué comme il l’était par les mains puissantes de son mari, il ne put faire un geste.
Ichigo vit un sourire naître sur les lèvres sensuelles de Sosuke qui effleura sa bouche avec la sienne, à peine un effleurement et pourtant ses dernières réagirent malgré le jeune homme. Leurs nez se touchaient et leurs haleines se confondaient pour mieux fusionner tout comme leur regard au même instant. La voix de miel grave dont le débit lent et hypnotique était à lui seul une invite, fit trembler le corps du jeune homme.
- As-tu envie de moi… Ichigo ?
Seul le déglutissement du roux répondit et un rire bas fit échos…
- Veux-tu que je te fasse l’amour ?
Après un petit silence, Ichigo articula difficilement
- Ja..m.ais
- Oh ? Pourtant… ton corps dit le contraire !
La main du Seigneur de Hueco Mundo descendit jusqu’à l’aine du jeune homme et ce dernier rougit violemment quand Aïzen caressa une partie de lui terriblement excité.
- Tu ne veux pas que je remédie à ça ?
Les bras de l’ancien vizard repoussèrent désespérément Aïzen qui se redressa brutalement, enfin, se fut le sentiment du roux. La tension s’étant envolé brutalement, c’était comme si sa cage thoracique lui permettait soudainement une plus grande capacité respiratoire. Sosuke lui lança un regard narquois.
- Je te l’ai dit Ichigo… je ne ferai rien si tu ne le désires pas !
- Dans tes rêves ! Haleta le roux entre ses dents serrées.
L’ancien shinigami observa le plus petit et se détourna de lui pour se diriger vers la sortie.
- Ichigo… bientôt c’est toi qui me suppliera de te prendre, ce n’est plus qu’une question de temps ! Au fait, je te demanderai de quitter cette pièce rapidement où je donne l’ordre à Szayel de faire quelques expériences sur toi !
Ichigo se redressa et foudroya du regard le dos large de son mari. Se moquait-il de lui ? Pourtant à sa consternation le jeune homme quitta prestement les lieux, incapable de supporter l’idée de se retrouver à nouveau enchaîné sur une des tables du scientifique rose.
Le roux resta appuyer contre le mur du laboratoire un instant. Il se remettait lentement de sa « discussion » avec le brun. Son cœur battait toujours affolé par cette rencontre imprévue et au combien troublante. Ichigo prit la direction des couloirs qui le ramènerait à sa chambre, Ichigo martelait les murs de rage contenue tout en marchant. Que pouvait-il faire pour sortir de ce piège ? Sosuke cherchait de toute évidence à le rendre fou et à sa grande honte son corps répondait à celui du brun comme s’ils étaient deux aimants ne pouvant échapper l’un à l’autre !
Il devait quitter Hueco Mundo et rapidement ! Cette pensée comme une évidence vint se répercuter dans son cerveau. « C’est vital pour moi maintenant… sinon, je crains le pire entre lui et moi même si… même si… Quoi ? » Se demanda t-il brutalement. Ichigo s’arrêta le souffle court. Lentement les yeux du roux fouillèrent son environnement. Plusieurs arrancars et même Ulquiorra passèrent non loin de lui sans prêter la moindre importance au jeune homme.
Un meuble sans défense c’était tout ce qu’il était devenu. Il quitta son mur et traversa à son rythme les halls et différents couloirs. Il finit par se perdre dans le labyrinthe de Hueco Mundo et s’arrêta brutalement. Il entendit des gémissements lourds non loin de lui et allait faire demi-tour lorsqu’il reconnu une voix. Ichigo se figea sur place, c’était impossible ! Et pourtant…
Il était sur d’avoir reconnu le second timbre de voix. Insensiblement le jeune homme se tourna sur lui-même et voulu vérifier pour être sur de ces perceptions auditives. Ses pas silencieux le menèrent au coin du mur et il pencha la tête et la mâchoire du jeune homme tomba de surprise et ses yeux s’agrandirent.
Sosuke sans aucune retenue prenait Grimmjow qui se tordait de plaisir sous lui. Leurs hakamas défaits gisant sur le sol comme défait à la hâte. Grimmjow allongé sur le sol blanc les jambes écartées par Aïzen qui soulevait ses reins d’une poigne de fer apparemment. Les deux hommes étaient totalement absorbés par leurs effusions. Il en éprouva un choc et au moment où il allait quitter les lieux, il rencontra l’espace d’une demi-seconde les yeux narquois de son mari.
Ichigo resta figer un instant et quitta les lieux d’abord lentement et ses pas se firent plus rapide. Il ne savait pas où sa marche l’emmenait mais le plus loin possible du couple surpris en pleine acte. « Merde ! » était la seule chose auquel le jeune homme pensait.
Le jeune homme marcha sans savoir exactement où il se dirigeait et qui il croisait. Il n’entendait plus rien également, vaguement au loin il lui sembla qu’une personne l’interpellait mais seul le visage d’Aïzen flottait devant les yeux du roux. Ses yeux, sa bouche, les cheveux bruns qui tombaient en désordre sur son front… tout était incrusté dans sa tête.
Après avoir couru aussi vite qu’il le pouvait et complètement essoufflé Ichigo réalisa qu’il se trouvait dans les quartiers les plus sombre de Las Noches. Qu’allait-il faire à présent ? Trouvé un moyen de s’échapper et ne plus remettre les pieds dans ses murs était la seule solution !
L’ancien visard se laissa glisser entre deux murs sombres et se replia sur lui-même. Son cœur martelait sa poitrine et le roux éprouva des émotions qu’il ne pensait pas ressentir en un tel moment. Ichigo revoyait au ralentis le sourire et l’évident plaisir qu’éprouvait son mari à cet instant là. Son regard dense, son sourire… Ichigo gémit ! Indifférence… c’était cette émotion et uniquement cette émotion qu’il devait ressentir… rien d’autre !
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