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Chapitre 26

Byakuya se sentait gagner par la fièvre et perdait le fil de ses pensées. De toute façon, il ne pouvait plus aligner deux idées cohérentes. Il avait fait un choix… pas forcément le meilleur pour lui… pour l'instant. Les lèvres qui parcouraient sa nuque et les mains qui faisaient glisser les vêtements sur le sol dans un doux chuintement l'obsédaient beaucoup plus à présent. Lentement Ichigo repoussa le noble vers une surface plane et coinça le brun entre un mur et lui.

 

L'espada sentait monter en lui une urgence de posséder cet homme. Ses lèvres dévoraient cette peau d'albâtre à laquelle, il avait si souvent rêvé ces dernières semaines. Byakuya dans ses bras et consentant…

 

La langue rugueuse d'Ichigo titillait le mamelon tendu du noble qui gémit sous la caresse. Le roux sentait les mains du brun tiré sur ces vêtements. Il se redressa et les deux hommes s'observèrent quelques instants, avant de se lancer l'un vers l'autre retirant leurs vêtements qui formèrent bientôt un tas désordonné sur le sol.

 

Leurs regards déshabillaient l'autre, connaissant déjà les moindres parcelles de chair et pourtant frissonnant à l'idée de se retrouver après une si longue absence. Ichigo caressa le visage d'ordinaire si impassible du noble et qui à présent arborait une jolie teinte rosée et une expression de souffrance mêlée d'ardeur. L'amour que lisait Ichigo dans ses yeux là, le troubla plus que n'importe quel acte physique.

 

Ichigo enlaça Byakuya et captura ses lèvres. L'espada essaya de transmettre aux travers de ce baiser tout l'amour, la tendresse, l'ardeur et la passion que le noble lui inspirait. Tellement différent de Sosuke… et pourtant, tout aussi important à ces yeux. Les mains du jeune homme pétrissaient doucement la chair d'opale et ces dernières recherchaient en aveugle toutes les parties de ce corps déjà parcourus. Byakuya finit plaqué contre le mur subissant les tendres assauts de l'espada qui reproduisait avec sa bouche, le même parcours que ses mains. A son grand désarrois, le noble se sentait gagner par une certaine faiblesse. Le reiatsu d’Ichigo lui semblait écrasant.

 

Malgré cela, le cœur de Byakuya battait follement, ne pouvant parler et s'abandonnant aux caresses. Il s'accrochait à la surface plane derrière lui pour rester debout. Sa peau se hérissait au passage de la langue humide qui le cajolait. Le noble le voulait et vite. Trop d'attente, trop de temps, et le trop d'amour qu'il éprouvait pour le l'hybride le mettait dans l'urgence. Ichigo l'entendait et entrepris de raccourcir pour l'instant leurs ébats. Pourtant, sa bouche s'arrêta sur le sexe tendu de son amant et il le lécha avec gourmandise. Voir l'expression de plaisir qu'affichait le noble attisa le propre désir du roux qui se caressa par la même occasion.

 

Byakuya ne pu se retenir plus longtemps et n'eut pas le temps de prévenir son amant qui avala le sperme sans broncher.

 

-       Je suis… désolé…  Murmura Byakuya difficilement.

 

Ichigo se lécha les lèvres et remonta lentement le long du corps athlétique. Il plongea ses yeux dans ceux de son amant et murmura :

 

-       Tu n'as pas à être désolé…

 

Les regards se mélangèrent et Byakuya se pencha pour attraper les lèvres et goûta à son propre goût. Le noble se raidit lorsque les mains qui ne cessaient de le caresser trouvèrent leurs passages dans la partie la plus intime de lui.

 

-       Ichigo…

 

Le ton du noble l'alarma et il observa le visage fatigué de Byakuya. Il était faible, trop faible… Cela dégrisa instantanément l’espada qui souleva le capitaine de la 6ème division qui voulut protester violemment mais un simple haut le cœur se fit entendre.

 

-       Imbécile… Marmonna le roux entre ses dents. Pourquoi ne m'as-tu pas dit que tu étais malade ?

-       Je ne… suis pas… malade ! C'est…

 

Byakuya repris sa respiration difficilement.

 

-       Ton reiatsu !

 

Ichigo fronça les sourcils et se concentra pour maîtriser sa pression spirituelle. Le teint blafard de son amant ne lui disait rien qui vaille. Le jeune homme habilla le noble et l'enroula dans une couverture. Byakuya était dans un état préoccupant. L'espada se rhabilla rapidement et se releva pour caresser brièvement les cheveux de jais. Il se redressa et traversa la pièce pour se retrouver dans le couloir très inquiet. Il interpella un arrancar et lui demanda où se trouvait la cellule de Yamada-kun !

 

Le roux ouvrit la porte et trouva le jeune médecin feuilletant des magazines humains.

 

-       Ichigo-sama ! S'exclama joyeusement Hanataru.

 

Ichigo entra dans la pièce et l'air préoccupé de l'espada mirent en alerte le shinigami.

 

-       Quelque chose ne va pas ?

-       Hanataru, vient avec moi Kuchiki-sama ne va pas bien du tout…

 

Le jeune homme se mit debout comme un ressort et parcouru du regard sa pièce identique à celle du noble. Il repéra sa trouve qu'il attrapa par sa lanière et suivit le Cero espada. Ichigo ouvrit à nouveau la pièce de Byakuya et Hanataru se précipita sans rien dire vers le noble.

 

-       Hanataru…

 

Le médecin écoutait d'une oreille distraite Ichigo concentré sur l'état du capitaine Kuchiki qui semblait très faible.

 

-       Haï ?

-       Es-tu gêné actuellement par ma pression spirituelle ?

 

Yamada suspendit un cours instant son geste et plissa les yeux pour observer Ichigo entre ses paupières et finit par répondre en se tournant à nouveau vers le noble :

 

-       Ton reiatsu ne me gênes en rien. Je sens bien qu'il n'est plus du tout au même niveau qu'au début de ma détention. Non, il n'a plus rien à voir… Mais, à ma surprise, tu le contrôles plutôt bien Ichigo !

 

Ichigo regardait attentivement les gestes du médecin qui auscultait Byakuya qui s'était endormis. Puis, son regard passa successivement entre les deux hommes et il plissa les yeux. L'espada finit par demander après un long silence où le plus jeune donnait des soins au malade.

 

-       Hanataru ?

-       Haï ?

-       Portes-tu des bracelets limitateurs de reiatsu ?

 

Le médecin montra ses poignets et répondit :

 

-       Non… Aïzen-sama a dit que je ne représentais pas de danger et que j'étais utile en tant que médecin. Donc, il n'a pas jugé bon de m'en faire mettre ! Répondit innocemment le jeune homme.

-       Tous les autres prisonniers en porte ?

 

Yamada se gratta la tête un instant et finit par hocher la tête.

 

-       Oui… même Soï-Fong !

-       Comment va t'elle ?

-       Elle se remet de ses blessures et… elle grogne beaucoup ! Hanataru eu un petit sourire et marmonna pour lui-même plus que pour Ichigo. Cela prouve qu'elle va mieux !

 

Ichigo se redressa et rétorqua :

 

-       Je te laisse porter des soins à Byakuya… Tu me diras lorsque je reviendrai ce qu'il a exactement…

 

Le jeune homme hocha à nouveau la tête et émis un raclement de gorge qui firent se retourner le roux. Ichigo leva un sourcil et observa un instant le médecin qui paraissait gêné.

 

-       Quelque chose ne va pas ?

-       Hum… commença le médecin. Je sais que cela ne me regarde pas… mais y'a des rumeurs qui circulaient sur vous et le capitaine Kuchiki. Je voulais savoir si c'était vrai ?

 

Un silence de plomb tomba dans la pièce. L'espada finit par dire entre ses dents :

 

-       Comme tu l'as dit cela ne te regarde pas !

 

Le cœur d'Ichigo battait comme un fou dans sa poitrine depuis qu'Hanataru lui avait parlé de sa relation avec le noble. Malgré tout le jeune homme insista :

 

-       Peut-être… mais pense bien qu'en étant le mari d'Aïzen vous risquez, lui et toi d'avoir de gros problèmes…

-       Il n'arrivera rien à Byakuya ! Je te conseille de ne rien dire…

 

Le médecin haussa un sourcil inquiet et Ichigo marmonna :

 

-       Comme tu le sais, je n'ai pas que des amis ici… Alors pour notre sécurité à tous, n'en parle pas !

-       Haï… souffla le jeune homme qui se concentrait à nouveau sur le noble.

 

Lentement, Ichigo quitta la salle abasourdis. En fermant la porte, il s'appuya sur le mur se situant à côté. Il avait failli perdre son sang froid. Personne ne pouvait le menacer et surtout moins Byakuya ou même Sosuke. Ichigo ouvrit la cellule se situant à côté de celle de Byakuya et trouva un shinigami du nom de Kuromi appartenant à la cinquième division, un de ses anciens hommes. Son ex-subalterne sauta sur ces jambes en voyant son ancien capitaine et s'écria :

 

-       Taïcho ! Je pensais que vous étiez mort… Je suis heureux de voir que vous allez bien !

 

Le blond semblait sincère. Ichigo le connaissait bien car l'homme entre deux âges était spécialisé dans les sorts de Kido, à son grand désespoir d'ailleurs. Lui qui ne progressait pas à l'époque.

 

-       Kuromi, je suis heureux de voir que tu ailles bien !

-       Haï ! Je m'ennuie ferme quand même… Une chance que Yasei soit passé nous apporter des magazines et des livres. Il vient aussi me tenir compagnie et on fait une partie de Go également… Euh… Fit l'homme en rougissant. Il ne va pas se faire réprimander ?

-       Non, c'est moi qui lui avait demandé de trouver des distractions pour chacun de vous…

 

L’homme dévisagea son ancien Taïcho qu’il trouvait transformé. Il était surpris par son calme et la maîtrise qu’il avait de lui-même. Mais c’était surtout cette impression de danger qui le laissait sur le qui vive. Que lui était-il arrivé ? Ichigo repris l’esprit occupé par d’autres tracas, le regard inquisiteur de son ancien siège le laissait indifférent.

 

-       Kuromi, es-tu dérangé par ma présence ?

-       Dérangé ?

-       Je veux dire… Est-ce que tu te sens mal avec moi, comme si je t’écrasais…

 

Le blond eu un regard surpris et rétorqua :

 

-       Non Taïcho ! Je sens que votre pression spirituelle pourrait être écrasante si vous la laissiez véritablement aller mais, elle est tout à fait supportable

-       Portes-tu des bracelets de limitation de reiatsu ?

-       Oui !

 

Kuromi montra ses poignets. Ichigo fronça les sourcils et quitta les lieux après avoir discuter encore un peu avec son ancien siège. Le roux fit son enquête auprès des autres shinigami. Kifune et Soï-Fong furent les seuls à ne pas vouloir lui répondre. Ichigo retourna auprès d’Hanataru et ce dernier se releva pour regarder anxieusement l’espada.

 

-       Alors ? Interrogea le Cero inquiet.

-        Sur le moment, je ne me suis pas rendu compte car, Kuchiki Taïcho est tellement faible et fatigué… Mais, je pense qu’il va mourir si on le lui rend pas très rapidement du reiatsu. Il est anormalement faible.

 

Ichigo fronça les sourcils. Il était incapable de faire la différence actuellement entre les différents reiatsu des prisonniers étant donnés leur faiblesse. Seul celui d’Hanataru pour le coup ressortait. Le roux contourna le médecin et se pencha sur Byakuya et tira doucement sur ces poignets pour observer les bracelets spirituels. Il observa le mécanisme et la colère commença à gronder en lui.

 

-       Je peux te laisser à côté de lui ? Le temps que j’aille poser « quelques » questions…

-       Haï…

-       Merci Hanataru…

 

Ichigo se gratta la tête et parut soudain désemparé. Le médecin le rassura :

 

-       Je veillerai sur lui !

 

L’espada lui offrit un faible sourire et finalement quitta la pièce. Ichigo partit dans un éclatement de sonido et se retrouva bientôt dans le laboratoire de Szayel. Lorsqu’il entra dans la pièce le scientifique sursauta en sentant le reiatsu déformé par la colère. La pression du roux s’abattit sur le rose avant même, qu’il ne prononce un seul mot.

 

-       Que lui as-tu fait ? Murmura dangereusement l’espada.

-       Pard..on ?

-       Kuchiki Byakuya… ça te rappelle quelque chose ?

-       Oh ? Lui … Oui ! Fit Szayel indifférent mais méfiant.

-       Que lui as-fait ?

-       Une expérience en fait ! Fit avec satisfaction le scientifique.

-       De qu'elle type ?

 

Szayel trop occupé à regarder ailleurs et heureux de sa dernière invention ne se rendit pas compte de la pression qui montait petit à petit dans la pièce. Ses fraccions tombèrent soudainement comme des mouches et le scientifique sentit sa gorge peu à peu se nouer. Il tourna brutalement la tête vers l'espada et vit qu'un de ses orbes viraient au noir. Un frisson glacé se saisit !

 

-       J'ai juste essayé un prototype pour voir si je pouvais annuler un reiatsu… après tout, se n'est qu'un shinig….

 

Le scientifique ne put aller plus loin dans son explication, la pression autour de sa gorge se fit plus intense au point que ses yeux sortirent de sa tête. La voix du Céro murmura derrière brutalement :

 

-       Si tu ne me dis pas comment enlevé tes breloques, je te jure que dans la minute qui suit, tu es mort !

 

Szayel déglutit et essaya de parler mais, le souffle lui manquait. Ichigo s'en rendant compte relâcha sa pression spirituelle. Et le scientifique haleta douloureusement en se massant le cou.

 

-       Alors ? S'impatienta le roux.

-       Je… je vais… vous montrez Aïzen-Kurosaki sama.

 

Szayel montra le fonctionnement du mécanisme. Ichigo lui demanda la paire de bracelet "traditionnelle" et le Cero menaça entre ses dents :

 

-       Si tu me joues un mauvais tour, je te prie de croire que tu survivras pas très longtemps !

-       Haï…

 

Le scientifique s'appuya contre un fauteuil de façon peu gracieuse contrairement à son habitude. Qu'arrivait-il encore au Céro ? Sa stupide façon de prendre soin des shinigami l'exaspérait.

 

°°0°0°°

 

Ichigo entra dans la cellule de Byakuya et ferma soigneusement la porte derrière lui. Il passa devant Hanataru et attrapa les poignets de son amant pour lui retirer les bracelets qui avait pratiquement achevé le noble. Ichigo jeta dans un coin de la pièce les bijoux et le brun sembla se sentir soudain beaucoup mieux.

 

-       Il est très affaiblit… Vas-tu lui passer à nouveau ces menottes ?

-       Je suis obligée… Mais elles n'auront pas le même effet que les anciennes. Il se portera comme les autres prisonniers. Excepté Soï-Fong qui a l'air de souffrir encore…

 

Hanataru hésita et finit par dire :

 

-       Parce ce que Draghra va lui rendre visite. Elle s'agite dans tous les sens et ça semble beaucoup amusé le septima.

 

Ichigo jeta un coup d'œil vers le 4ème siège pour voir s'il se moquait de lui. Mais non, cela ressemblait bien à une certaine réalité. Le roux se retourna vers Byakuya qui l'observait entre ses paupières mi-closes. L'espada murmura à son intention :

 

-       Je suis désolé, je vais devoir te passer de nouvelles menottes spirituelles. Mais elles n'auront pas le même effet que les précédentes.

 

Le bout des doigts du jeune homme repoussèrent les mèches brunes qui recouvraient en partie le visage blême. Le noble ne répondit pas… trop épuisé pour échanger la moindre parole. Byakuya observa le visage où une certaine tristesse se lisait. Les gestes du roux étaient hésitants et lorsqu'il referma les bijoux sur ses poignets, Byakuya scruta le profil de l'espada qui n'arrivait pas à le regarder en face. Le noble releva une de ces mains et caressa le coin de la mâchoire serré du jeune homme. Surpris son amant se retourna et une profonde émotion les submergea. Un silence s'installa et au bout de quelques minutes, Ichigo se redressa et murmura :

 

-       Hanataru, je te raccompagne dans ta cellule…

-       Haï…

 

Le jeune homme qui avait assisté à toute la scène ne savait plus très bien où se mettre. Il était heureux de retourner dans ses propres "quartiers". Byakuya ferma les yeux et s'endormit alors que la porte se refermait doucement. Hanataru suivait le Cero quand ils virent Gin sortirent de la cellule de Rangiku. Tous se figèrent dans le couloir.

 

-       Oh… Toi ici ? Fit l'albinos moqueur.

 

Ichigo passa devant Ichimaru sans une parole et ouvrit la porte d'Hanataru qui offrait un magnifique couleur cramoisi en spectacle. Le quatrième siège se précipita sans demander son reste dans sa cellule que l'espada referma.

 

Le jeune homme se retourna et croisa un regard ayant la couleur du ciel. Gin avait abandonné son air moqueur et finit par attraper le bras d'Ichigo qui voulait passer devant le bras droit d'Aïzen sans se justifier.

 

-       Ce que tu fais est dangereux… Si Sosuke l'apprenait, je n'ose imaginer les dégâts que cela produirait. Réfléchit bien Ichigo… Il n'a qu'un but et c'est pour cela que je l'ai suivi. Ne gâche pas tout par un comportement irresponsable !

-       Je ne vois pas de quoi tu parles Ichimaru… Souffla le roux en l'observant de biais.

 

Ichigo tira son bras d'un coup sec et les deux hommes s'affrontèrent du regard.

 

-       Je te parle de Byakuya Kuchiki… ton ex-amant ou amant ? Tu fais perdre la tête à Sosuke par ton comportement, il en oublie sa mission et…

 

La voix du Céro vint couper l'albinos. Ces paroles étaient à peine un murmure et Gin du tendre l'oreille pour entendre :

 

-       Crois-tu sincèrement que cette situation me plaît ? J'aime deux hommes à la fois et ils me sont indispensables autant l'un que l'autre… Je ferai en sorte que Sosuke ne le sache pas ! Mais toi de ton côté ?

-       … Je n'ai rien dit jusqu'à présent et je me tairai ! J'irai même jusqu'à te couvrir s'il le faut…

-       Rangiku ?

-       Echange de bon procédé… Se moqua l'albinos. Je te couvre… tu me couvres…

 

Les deux hommes s'observèrent un petit instant, se jaugeant du regard et finalement Ichigo hocha la tête.

 

-       Très bien…

 

Ils quittèrent en silence le quartier de la prison et finalement Gin demanda :

 

-       Pourquoi Hanataru t'accompagnait ?

-       Disons que Szayel aime faire des expériences….

 

Ichigo entrepris d'expliquer la discussion courte, qu'il avait eu avec le scientifique et Ichimaru fronça les sourcils en écoutant le récit. L'albinos déclara préoccuper :

 

- Je vais lui rendre une petite visite…

 

Le roux vit s'éloigner le bras droit de son mari d'un bon pas. Deux bras l'encerclèrent et Ichigo se raidit sous la surprise. Un malaise envahit le jeune homme quand la voix chaude de Sosuke demanda contre son oreille :

 

-       Tu m'as manqué…

 

Le cœur d'Ichigo battit à une vitesse affolante, il ne s'était pas sentit aussi mal depuis la fameuse soirée où Aïzen l'avait violé. Pourtant, lentement Ichigo se tourna vers son mari et lui offrit un visage indéchiffrable. Le Seigneur de Hueco Mundo allait parler et l'interroger mais il ferma la bouche quand une main vint caresser ses mèches brunes et le jeune homme lui murmurer tendrement :

 

-       Tu m'as beaucoup manqué également…

 

Pour éviter toutes interrogations, l'espada se redressa sur la pointe des pieds et agrippa les revers de l'haori de son mari pour le faire pencher légèrement et l'embrassa avec passion. Les joues du jeune homme prirent une légère teinte rosée en songeant que sa vie allait devenir un enfer… mais qu'il le traverserait quoi qu'il lui en coûte !

 

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