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Chapitre 28
Les pas d'Ichigo le ramenait toujours au même endroit. Gin et lui faisaient en sorte de ne pas se croiser pour aller dans la direction des geôles… pourtant un étrange lien se nouait entre eux. Contrairement à toutes ses prévisions sa relation avec Sosuke était devenue plus agréable également. Le jeune homme se portait de mieux en mieux et la présence de Shiro s'amenuisait comme si son hollow était apaisé par la relation particulière qui le retenait à Aïzen et Kuchiki.
L'espada s'impliqua même plus auprès de Sosuke dans son travail et même si certaines choses lui échappaient encore, il remplit pour lui quelques missions dans le monde humain. Généralement, c'était très bref et les shinigami de faction ne sentait pas sa présence car le roux prenait un soin particulier pour se dissimuler.
Ichigo se rendit une nouvelle fois dans la cellule de Byakuya qui l'attendait. Toutefois, le Cero n'avait pas remarqué l'ombre qui le suivait depuis quelques instants. A peine entrer dans la pièce du noble, Ichigo se sentit happer par deux bras puissants. Le front de son amant reposait sur sa tempe et sa voix à l'accent si particulier murmura lentement :
- Cette absence m'a semblé bien longue…
L'espada enlaça à son tour l'homme près de lui et le sera doucement contre son corps. Ichigo ferma juste les yeux et laissa le doux battement de son cœur le bercer. L'odeur de cerisier l'enveloppa à nouveau et l'attitude calme et sereine de son amant agit sur lui comme un puissant médicament. Ils restèrent un moment enlacé n'osant rien dire ayant peur de briser la magie de l'instant. Ils n'avaient pas beaucoup de temps et à chaque fois qu'ils se rencontraient, ils essayaient de tirer le meilleur partit de leur rencontre.
Toutefois, quelque fois comme à présent… l'un comme l'autre cherchait juste à goûter un moment paisible. Sans tension… Les doigts d'Ichigo s'emmêlèrent dans la chevelure de jais. Sa relation avec Byakuya était totalement différente de celle qu'il entretenait avec Sosuke. Autant avec le noble, le jeune homme ressentait la plénitude et un certain équilibre. Certes, ils faisaient souvent l'amour mais ils échangeaient des moments de lecture, de discussion sur de nombreux sujets. Un amour calme et posé… même si la passion les dévastaient une fois qu'ils s'étreignaient.
Alors que la relation qu'il entretenait avec Aïzen était beaucoup plus tendu. Sosuke avait un pouvoir particulier sur Ichigo et il semblait qu'Ichigo ai le même pouvoir sur son mari. Des que leurs regards se croisaient inéluctablement, ils savaient qu'ils finiraient par coucher ensemble s'ils en avaient l'occasion. Sosuke n'avait pas vraiment besoin d'Ichigo enfin pas pour l'instant.
En fait, autant il semblait indispensable à Byakuya, autant, il avait l'impression d'être un élément dans le puzzle de Sosuke en sachant pertinemment que le brun l'aimait par-dessus tout. La somme des hommes formait pour lui un unique amour. Comment pourrait-il vivre sans l’un, ni l’autre ? Pourtant, Ichigo sentait au fond de lui qu’il ne supporterait plus très longtemps de voir enfermé Byakuya dans cette petite cellule. Le noble malgré sa présence semblait dépérir.
- A quoi penses-tu ? Demanda son amant conscient du changement dans son reiatsu.
- A toi… à moi… et à Sosuke…
Un silence prit place. Ichigo reprit..
- Je… je ne suis pas sur de vouloir continuer à vivre ainsi.
- Que veux-tu dire ?
Byakuya s’était redressé et observait le visage du jeune homme inquiet.
- Je ne supporte plus de te voir enfermer… Je ne supporte plus que notre relation soit cachée…
- Tu sais pourtant qu’il est impossible qu’Aïzen Sosuke accepte cette relation !
- Il faut qu’il y ai un moyen ! Tu as bien accepté…
Ichigo tapa du poing contre le mur violemment. Du sang coula de la main du jeune homme excédé. Le front plissé par les préoccupations et la mine défaite, le roux essayait de surmonter ces nouvelles angoisses.
- Ichigo… Je n’ai pas la même position et je ne peux pas… agir à mon gré.
Le jeune homme releva la tête et scruta le visage tendu de Byakuya.
- Tu n’aurais pas… je veux dire, tu acceptes uniquement parce ce que tu es coincé ici ?
Un silence s’installa et les yeux du roux s’arrondirent puis, une mine ironique et résigné vint prendre place sur les traits du plus jeune qui murmura avec un sourire contraint sur les lèvres, le visage tourné vers le plafond :
- Je comprends… qui mieux que moi peux-te comprendre après-tout ?
Un silence s’était instauré à nouveau entre eux, seuls leurs yeux étaient tournés vers l’autre. Ichigo se redressa finalement et quitta la pièce, avant de fermer la porte, le jeune homme murmura :
- Je trouverai une solution…
Byakuya ne répondit pas. Ichigo se dirigea vers le jardin aux cerisiers… Il avait besoin de réfléchir.
°°0°0°°
Grimmjow avait quitté rapidement son poste d’observation et se dirigea très rapidement vers la salle du trône où tout le monde avait été convoqué plus tôt. Le Decima pensa qu’il allait passé un agréable moment d’ici quelques minutes. Un événement croustillant à se mettre sous la dent et surtout la tronche d’Aïzen, se salaud qui lui à préféré le Cero, « sa création » à lui. L’ancien vizard allait payer mais surtout, Sosuke allait être rabaisser.
Grimmjow entra dans la salle du trône et exultait. Il prit sa place un sourire carnassier aux lèvres. Ce qui n’échappa pas à Aïzen qui ne l’avait jamais vu aussi « heureux » depuis bien longtemps. Lorsque tous furent installés, le Seigneur de Los Sueños écouta les différents arrancars dans le monde humain d’une oreille distraite. Ses yeux glissant souvent vers le bleuté qui ne contenait pas sa joie. Finalement, cela exaspéra Aïzen qui se tourna vers Grimmjow pour lui demander pourquoi, il semblait si heureux.
- Pourquoi ? Parce ce que c’est un régal de voir votre chère épouse s’envoyer en l’air avec un shinigami !
Les yeux d’Aïzen s’ouvrirent de surprise. Le choc était grand et quelque chose en Sosuke fut ébranlé. Gin se raidit à côté de lui et fronça les sourcils.
- Que dis-tu ?
- Que Ichigo Kurosaki-Aïzen s’envoie en l’air avec Kuchiki Byakuya ! Je les ai surpris pas plus tard que tout à l’heure. Kurosaki-sama est entré dans la cellule de Kuchiki et lorsque j'ai ouvert la petite fenêtre d'observation, je les ai surpris en bien curieuse posture !
Cette déclaration fut suivit d'un ricanement. Le visage du Seigneur de Hueco Mundo s'était considérablement assombris et la raideur de son corps prouvait son émotion.
- Tu mens… fit sombrement Aïzen toujours sur le coup de la surprise.
Grimmjow ricana un peu plus
- Je ne peux pas…
Les pensées d’Aïzen se bousculèrent et il vit des épisodes lui revenant en flash sur le comportement d’Ichigo. Son cœur se serra sous la proie de la douleur. Il se doutait bien de quelque chose depuis quelques temps. Il n’était pas aveugle. Ichigo se portait mieux et était à nouveau souriant depuis… depuis… l’arrivée des prisonniers à Los Sueños. Le brun serra une main et ses phalanges blanchirent. C’était la seule trace de son énervement, mis à part la raideur de son corps.
- Amenez-moi mon épouse immédiatement ! Et par la même occasion Byakuya Kuchiki.
Sa voix claqua comme un coup de fouet. Gin sentit la peur ramper dans le fond de son estomac. L’albinos n’avait jamais vu le maître de Los Sueños dans une colère aussi noire. Bien qu’il resta impassible, la petite veine qui battait à son front ne lui laissait rien présager de bon. Le reiatsu d’Aïzen était devenu lourd.
- J’espère pour toi que tu as raison Grimmjow, sinon… tu risques beaucoup en lançant de telle accusation !
- Je ne m’inquiète pas beaucoup Aïzen-sama ! Ricana le bleuté.
Les autres espadas présents étaient mal à l’aise. Freihr n'avait pas venu venir. Elle s'occupait tellement de surveiller Nishven qu'elle avait oublier l'ancien sexta. Une malédiction les sexta songea t'elle. Toutefois, l’attitude de son maître l’inquiéta sérieusement, tout comme les autres arrancars présent. Le reiatsu de l’ancien shinigami planait lourd, menaçant… Ses yeux n’étaient plus que deux fentes. Un silence pesant s’était abattu dans la salle. Il ne manquait plus que l’odeur de souffre pour saturer l’atmosphère. Plus personne n’osait bouger.
La porte s’ouvrit et le prisonnier Byakuya Kuchiki apparut dans la salle du trône. Le noble leva les yeux vers le maître de Hueco Mundo et Byakuya « sut ». Son cœur battit plus vite et plus fort. Il ne laissa pas paraître son trouble et resta de marbre devant la menace qui planait lourdement dans l’atmosphère. Les deux hommes parfaitement calme se regardaient comme deux chiens de faïence.
°°0°0°°
Ichigo fronça les sourcils lorsqu’il vit Kan arriver comme une folle devant lui. La main sur le cœur, elle interpella l’espada.
- Taïcho… Ils ont emmené Kuchiki-sama devant Aïzen…
La voix affolée de sa fraccion lui fit plisser les yeux.
- Aïzen-sama vous a fait demandé… Grimmjow vous a vu avec Kuchiki-Sama et vient de l’annoncer à Aïzen-sama.
Kan avait ses mains posées sur son cœur comme si son geste pouvait empêcher l’organe de sortir de sa cage thoracique. Ichigo ne se perdit pas en discussion, il se déplaça aussi vite que possible. Lorsqu'il arriva devant la porte double battante du trône, Ichigo l'explosa pour atterrir devant Byakuya.
Le cœur du roux palpitait pourtant, il n’éprouvait nulle peur, malgré la colère manifeste de son mari. L’expression qu’il avait en cet instant était celle d’un serpent prêt à mordre. Immédiatement le reiatsu d’Ichigo réagit à la menace et l’espada baissa la tête légèrement pour faire paraître la flamme de ses yeux uniquement. L’attitude de l’arrancar était clairement menaçante et emplie de défi. Rien que par son attitude, il était clair qu'il ne nierait pas et qu'il protégerait le prisonnier.
Ichigo se mit à se déplacer lentement très lentement tel un fauve attendant l’instant idéal pour sauter à la gorge de sa proie. Le reiatsu d’Ichigo était monté de la même manière que celui d’Aïzen. Byakuya se sentait pris lentement d'étourdissement. S'il n'avait pas ces menottes d'entrave spirituelle, il serait capable de tenir la montée insidieuse de reiatsu.
Les spectateurs présents étouffaient dans cette atmosphère saturée de meurtre. Grimmjow fronça les sourcils cela ne se passait pas du tout comme il l’avait espéré. Il pensait que Kurosaki montrerait profil bas, hors il était plus qu’évident qu’il assumait et défiait Aïzen. L’aura de meurtre qui entourait l'espada Cero le prenait à la gorge.
- Tu m’as fait demander Sosuke ?
La voix de l’espadas avait pris un léger voile fantomatique qui surprit Aïzen. L’évidente rébellion d’Ichigo et surtout qu’il ai l’air de protéger le noble fit monter en lui des envies de meurtres. Ainsi il ne comptait pas prendre sa défense mais le défier. Il disait l’aimer et il… était prêt à le défendre « lui » contre sa personne ?
- Aurais-tu mi querido loco, une relation avec cet homme ?
Aïzen montrait du bout du doigt le capitaine de la 6ème division qu’Ichigo protégeait par ses va et vient. Les yeux de flammes soutenaient ceux de son mari sans broncher.
- Oui !
Aïzen blêmit devant cette affirmation. Tous les espadas se tassèrent sur eux-même, la guerre allait éclater. Gin tremblait maintenant pour Ichigo et Byakuya. Jamais le Seigneur d'Hueco Mondo ne les laisserait en vie pas dans la colère à peine maîtriser dans lequel il se trouvait actuellement. Ce qui l’effrayait encore plus, c’était le comportement du roux. Il ne faisait rien pour apaiser son mari. Un frisson violent le parcourut.
Aïzen se retrouva brutalement devant son épouse. La lueur meurtrière qui luisait dans le fond de son regard alluma la bête au fond du roux qu’un frisson d’excitation pénétrait.
- Ainsi, tu as une aventure avec ce shinigami ?
- Oui…
- Tu l’aimes ?
- Oui…
- Tu prétendais m’aimer ce matin ?
- C’est vrai également !
- Donc, tu nous aimes tous les deux ?
- Exact !
Les réponses fusaient nettes et précises. Aïzen leva les yeux vers le noble qui frissonna inconsciemment. Un reiatsu meurtrier se dirigeait vers lui et il ouvrit les yeux de surprise quand Byakuya sentit la présence derrière lui du brun qui avait glisser ses mains autour de son cou sans qu’il n’ai eu le temps de le voir. Chacun retenait son souffle… Gin haletait, s’était pas bon du tout, mais alors là c’était une catastrophe. Et sous ses yeux horrifiés Ichigo tira Zangetsu.
- Lâche-le !
- Tu l’aimes et tu m’aimes… y’en a un de trop ! Répliqua froidement Aïzen.
- Vous m’êtes aussi indispensable l’un que l’autre… Répondit sombrement l’espadas.
- Indispensable lui et moi ?
- J’ai deux personnalités Sosuke… Vous en êtes le reflet…
- Le reflet…
Les doigts de l’homme se resserrèrent autour du cou du noble, Byakuya bascula la tête en arrière ne pouvant bouger. Ichigo tira Zangetsu dans un geste vif et pointa l’arme vers Sosuke.
- Je t’ai dit de le lâcher ! Le grondement de la voix de l'espada firent frissonner les spectateurs de la scène.
- Tu ne me donnes pas d’ordre… c’est moi qui les donne ! Cracha Aïzen menaçant.
- Pas quand il s’agit de la vie de Byakuya. Tu peux tout me faire, mais lâche-le et laisse-le tranquille.
Aïzen ricana et se pencha sur l’oreille du noble et murmura doucement de sa voix lente et hypnotique.
- Les gêneurs, je les élimine… et ses doigts esquissèrent un mouvement.
La salle fut soudainement envahit d’une reiatsu monstrueux et lourd. Sosuke leva les yeux et observa son épouse qui était recouvert d’une lumière iridescente, ses yeux étaient phosphorescents. La haine et la colère s’abattaient implacable dans la pièce et les espadas présents avaient de plus en plus de mal à respirer. Gin du se tenir contre le trône pour ne pas s’effondrer.
Ichigo hurla :
- BankaÏ !
Les yeux d’Aïzen s’ouvrirent de surprise une folle tornade noire se propagea autour du corps de l’espada.
- Putain… marmonna Gin.
L’énergie dégageait était folle et dangereuse. Une voix d’outre-tombe tomba dans le silence et deux yeux rouges apparurent entre la fumée qui tournaient encore autour de la silhouette à peine perceptible.
- Je t’ai demandé de le lâcher ! Il m’appartient ! Gronda la voix spectrale de l’espada.
La fureur à peine contenue faisait froid dans le dos. Byakuya ouvrit les yeux de surprise son corps tenait uniquement par la prise de l'ex-capitaine derrière lui. Aïzen fut sidéré par la créature qui se tenait devant lui. Tous les espadas avaient blêmit devant la forme libérée de l’espada.
Aïzen était fasciné, ainsi que Byakuya. Ichigo n’avait plus rien d’humain, ils se trouvaient devant la force brute d’une bête sauvage qui les regardait derrière son masque. Ichigo se déplaça et personne ne vit rien. La voix fantomatique se trouva derrière Aïzen.
- Lâche immédiatement ce qui m’appartient !
- T’appartient ?
- Tu as Ichigo, moi j’ai lui…
- Tu n’es pas…
Un ricanement se fit entendre et brutalement l’espada se tourna vers Grimmjow et un céro se forma entre ses cornes et il allait l’envoyé au bleuté mais un coup sur son masque le brisa empêchant son attaque. Surpris Shiro se tourna et regarda Aïzen. La rage déforma bientôt les traits possédés. Les yeux noirs lançaient des éclairs. La rage prenait possession du roux, les longs cheveux oranges volaient comme si une violente tempête venait les agiter.
Aïzen voulu attraper le jeune homme mais l’espada était plus rapide que lui. Tous comprirent que l’espada était à nouveau incontrôlable. Byakuya observait la scène surréaliste autant qu'il le pouvait, résistant à son envie de s'évanouir. Ichigo se battant contre Aïzen les deux hommes se faisant face était de force pratiquement identique. Un sourire mauvais se forma sur les lèvres du hollow, il prit son zanpakuto et le jeta un peu en l’air et l’attrapa par la chaîne et se mit à le faire tournoyer rapidement autour de lui, la montée de son reiatsu était écrasante, bientôt Byakuya, Gin et certains espada se retrouvèrent plaqué au sol.
- Tu résistes plutôt bien ton Altesse ! Ironisa le hollow
- Où est Ichigo
- J'l'remplace… Ca n't' plaît pas ton Altesse ? Où non, c’est quoi le petit nom qu’il te donne ? Hechicero ?
Le hollow ricana
- Tu dois m’obéir ! Ordonna Aïzen qui subissait la pression énorme mais qui arrivait encore à le supporter !
- « Lui » t’obéit parce ce qu’il t’aime… Il sait très bien qu’il pourrait t’écraser comme une merde et il n'fait jamais rien. C’est ton chien ! J’en ai marre ! Moi aussi, j'veux que tu m’aimes…
- Tu ne sais pas ce que tu dis.
Le sabre s’arrêta brutalement et l’arme se retrouva sous la gorge du brun.
- Tu vois cher créateur… Le problème dans notre histoire, c’est qu’Ichigo t’aime mais que toi tu aimes Ichigo… Jusque là tout va bien ! Mais, moi j’aime Byakuya et lui m’aime… compliqué n’est ce pas ? Mais le plus drôle c’est que nous avons deux âmes avec un seul cœur… T’m’suis Altesse avec ton cerveau tordu ? J’t’fais quand même le résumé… ça veut dire que J’t’aime parce que le roi t’aime et qu’Ichi aime l’noble parce ce que j’l’aime. L’amour que nous ressentons en fait pour vous deux indépendamment au départ à « fusionner » pour n’en faire qu’un. Alors, si tu veux éliminer le noble derrière nous écraser comme une crêpe au sol, c’est à tes risques et péril. Car je te pardonnerai pas et si je pardonne pas, Ichigo j’vais m’en occuper.. fait-moi confiance. Tu crois qu’elle provenait d’où sa déprime au Roi ? Tu crois qu’il devient fou pourquoi ?
- Au Roi ?
- Ichigo est mon Roi et ch’suis sa monture… Enfin pour l’instant. Ricana le hollow… Si tu touches Byakuya, j’l’bute ! Pourtant, j’ai fini par l’aimer mon Roi. Autant avant, je l’aurai trucider avec ces putains d’atermoiements et surtout le fait de m’ignorer, mais il m’accepte comme une part à part entière de lui maintenant, et il m’aime comme je l’aime… c’est écœurant tout cet amour finalement… Ironisa Shiro. Réfléchit bien connard à ce que tu vas faire ! Soit t’acceptes le noble ou soit tu perds Ichi…
Le hollow retira doucement la lame de la gorge mais en laissant courir l’arme sur la peau nu du Seigneur de Hueco Mundo un sourire pervers sur le coin des lèvres.
- Tss… même moi, j’peux pas t’buter car l’autre m’en ferai une déprime ! Je retourne dans mon monde mais n’fais rien au Roi, ni à Byakuya… car la prochaine fois, j’vous bute tous autant que vous êtes.
Se tournant dangereusement vers Grimmjow et le pointant du doigt
- Je commencerai par toi, salopard !
Grimmjow qui se relevait difficilement observa le hollow qui le regardait avec un sourire de psychopathe qu’il n’aurait pas renier. Il frissonna et tout à coup la pression se relâcha. Les yeux noirs quittèrent peu à peu le blanc des yeux de l’espada, le corps d’Ichigo repris sa forme habituelle. Et le jeune homme tomba sur le sol par la soudaine différence de pression dans son propre corps.
Aïzen tomba à genoux à côté de sa moitié. Les espadas présents se redressèrent peu à peu et foudroyait Grimmjow du regard pour la scène pénible qui venait d’avoir lieux.
- Piouuuu… et bien, on a eu chaud sur ce coup là ! Marmonna Gin
Il observa le seigneur de Hueco Mundo à côté de son épouse qui maintenant avait retrouvé son corps humain. Ichigo leva les yeux vers son mari et le regardait avec une lueur d’incompréhension.
- Que… qu’ai-je fait ?
Une lueur inquiète était apparue dans ces yeux d’autant plus en voyant le sang coulé à la gorge de Sosuke.
- C’est… moi qui t’es fait ça ?
- Cchhhuuuutttt… ce n’est rien ! Murmura à son oreille la voix chaude de son mari.
- Et Byakuya ? Demanda Ichigo tout aussi inquiet.
Aïzen tourna la tête pour jeter un regard méprisant sur le noble qui se relevait.
- Il est en vie…
- Que…que vas-tu lui faire ?
- Rien ! Reconduisez Kuchiki dans sa cellule.
Ichigo se tourna vers son amant soucieux et rencontra les yeux anthracites qui le fixaient une lueur rassurante dans le fond de son regard. Le jeune homme observa le noble quitter les lieux. Le roux se redressa sur ces jambes et se tourna inquiet vers son mari.
- Retourne dans ta chambre, je termine certaines choses ici et nous allons discuter sérieusement.
Le jeune homme l’observait inquiet et Sosuke en voyant son expression caressa doucement le visage d’Ichigo. Il se pencha vers lui et chuchota.
- J’arrive et ne soit pas inquiet mi querido loco…
Ichigo scruta le visage au-dessus de lui puis, voyant la sincérité de son mari. Il quitta la pièce lentement son uniforme en loque.
- J’ose même pas l’imaginer en pleine puissance… lança Gin.
- Moi non plus ! se murmura le Seigneur des lieux qui fixait le dos de son amant.
- Tu te retrouves avec un épineux problème sur les bras. Tenta d’ironiser Gin.
- Je peux savoir pourquoi tu ne m’as rien dit Gin ? Demanda mi-figue, mi-raisin le brun en le fixant les yeux mi-clos.
Gin déglutit péniblement… C’était à son tour d’avoir une « fête » !
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