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Chapitre 30
Byakuya avait suivit Gin sans un mot. Le noble était terriblement soucieux depuis qu’il avait sentit le reiatsu disproportionné d’Ichigo envahir sa cellule. A plusieurs reprise le noble faillit tomber dans l’inconscience. La pression était trop forte… Gin s’en aperçut et le visage décomposé et couleur de craie l’effraya. Ses yeux tombèrent sur les entraves spirituelles qu’il observa un instant et finalement, il se dit qu’il ne craignait rien. Confusément, il savait qu’il se prendrait encore une réflexion par Sosuke mais… c’était un urgence. Kuchiki devait retrouver des forces et non arrivé inanimé sur les lieux.
A la surprise du noble, Gin retira les entraves et Byakuya sentit son énergie monter en lui comme une lame de fond. Il en était étourdit. Une de ses mains se plaqua contre la paroi blanche et lisse. Ses phalanges devinrent blanches.
- Dépêchez-vous de vous remettre… la vie d’Ichigo est en jeu !
- Pourquoi vous aiderai-je ?
- Parce ce que vous l’aimer !
Les yeux presque noirs de Byakuya se posèrent calmement sur Gin. Lentement, le noble se détacha de la surface lisse et entrepris de marcher à nouveau derrière l’ex-capitaine de la troisième division. Le brun se trouva stupide. Il n’avait qu’une hâte s’était de se trouver près d’Ichigo ou quelle que soit la forme qu’il aurait. Gin voulu l’emmener dans une direction et le noble se rendit compte que se n’était pas l’endroit où se trouvait son amant. Il demanda :
- Pourquoi m’emmenez-vous là-bas ? Ichigo se trouve…
- Son reiatsu est tellement disproportionné que vous en mourriez en ouvrant la porte. Suivez-moi… Aïzen vous attend !
Byakuya haussa un sourcil mais ne répliqua pas. Il fallait vraiment qu’Aïzen aima Ichigo à un tel point qu’il le fasse demander ? Ainsi le roux n’avait pas sous-estimer l’amour d’Aïzen même si ce dernier pouvait se montrer violent… il ne semblait exister que pour son épouse .
Lorsqu’il entra dans la pièce de contrôle, la première chose qu’il remarqua était la silhouette un peu voûté d’Aïzen, sa mine soucieuse et le désespoir qu’il essayait de cacher dans le fond de ses yeux. Pourtant, une lueur mauvaise traversa ses prunelles lorsque son regard fatigué se posa sur lui.
- Je ne le demande pas pour moi… mais faites-en sorte qu’il ne meurt pas…
Byakuya vit le geste de la main qu’Aïzen fit vers l’écran de contrôle principale et la tempête qui agitait le lieux était tel qu’on n’y voyait strictement rien.
- Ichigo est à l’intérieur ?
- Depuis trois jours… Nous avons renforcé les murs pour que cela ne perturbe pas trop Los Sueños… mais… son reiatsu ne fait qu’augmenter. Il ne pourra pas survivre encore très longtemps à sa propre énergie spirituelle.
- Je vois…
Byakuya traversa l’espace qui le séparait d’Aïzen et se tint à côté de lui. Un froncement de sourcil barrait son visage.
- Que dois-je faire ?
- Parlez-ici…
Gin montra le micro devant le moniteur et Byakuya s’approcha. La voix calme et sereine du noble emplie la pièce et celle ou les bourrasques qui cognait tel le poing d’un géant sur les murs de la cité faisait vibrer cette dernière jusque dans son cœur.
- Ichigo…
Byakuya resta un instant en suspens et repris :
- Ichigo… s’il te plaît… arrête ! C’est inutile de te faire du mal. Tu nous fais du mal à Sosuke et moi-même. Tu blesses les deux personnes qui comptent le plus pour toi… A moins, que tout ce que tu nous ais dit jusqu’ici n’était que mensonges ? Cariño mi… Me quieres ?Alors arrête de nous faire souffrir… Sosuke, toi, moi. Connais-tu ce proverbe ? "Porque el amor cuando no muere mata - Porque amores que matan nunca mueren"* ; quoiqu’il puisse arriver… nous ne t’abandonnerons jamais. Crois en nous… Sosuke t’aime puisqu’il est venue me chercher… et je t’aime parce ce que je suis ici à te parler.
Le cyclone s’était mis à descendre au fur et à mesure des paroles prononcées avec un tendresse évidente par le noble. Même si ses traits restaient au premier abord froid, Aïzen voyait briller les yeux anthracites d’une flamme brûlante. Sosuke se rendit compte que l’amour que portait le noble était aussi sincère que le sien. Ce n’était pas une tromperie de sa part, ni un jeu. Cela avait effleuré son esprit. Mais on ne tombait pas amoureux ici en quelques jours à Los Sueños. Pas dans la façon qu’avait Kuchiki de parler à Ichigo. Et Ichigo n’aurait pas prit la défense d’une passade… leur relation devait dater depuis quelques temps, bien avant l’arrivée de Kuchiki dans ses murs. Mais personne n’avait pris soin de l’en informer.
- Je vais voir si Ichigo-kun est touj…
Aïzen se tourna vers Byakuya et demanda à contre cœur :
- Suivez-moi…
- Aïzen-sama ? Demanda l’albinos.
- Nous allons retrouver Ichigo…
Aïzen tourna le dos aux deux autres hommes et Byakuya suivit le Seigneur de Hueco Mundo et observa son dos large. Une envie de meurtre coulait dans ses veines mais, il ne fit rien pour agresser Aïzen. Il savait qu’il n’avait plus tous ces pouvoirs… et il doutait des chances de réussites de son entreprise. Et puis… Il y avait Ichigo. S’il touchait à un cheveux de cet homme… son amant perdrait définitivement la raison.
Il remarqua que le brun ne marchait pas à une vitesse qui devait lui être habituel. Quel pouvoir avait Ichigo sur son mari ? Pour la première fois, se fut une évidence pour Byakuya… Aïzen aimait réellement Ichigo. Se n’était pas un jeu, une tactique, un objet… c’était l’homme pour lequel il était prêt à tout, qui comptait plus que tout… même sa fierté. Le noble n’en revenait toujours pas qu’Aïzen Sosuke l’ai appelé pour aider Ichigo.
Ils entrèrent tous les deux dans la pièce où un violent rieatsu grondait encore. La porte se referma sur eux, alors que Freihr, Hinamori, Starck, Vassla les observaient les yeux exorbités. Une alliance impossible s’était créée entre ces deux hommes de tempérament et tout cela pour l’amour d’un seul.
Sosuke repéra rapidement la forme étendue à même la roche. Byakuya et lui se retrouvèrent devant le corps étendu, haletant, blessé méchamment. Une marre de sang se formait autour de lui. Seul les yeux noir et or semblaient vivants. Dans un même mouvement Byakuya et Sosuke se trouvèrent à genoux et eurent le même geste et tous les deux suspendirent leur mouvement. La voix d’Ichigo murmura :
- Vous êtes venus ?
- Nous ne pouvons pas te laisser seul…
- Ichigo… descend ta pression spirituelle… Si tu continues ainsi… tu vas mourir.
Les yeux du jeune homme passaient doucement d’un homme à l’autre et un faible sourire épuisé répondit.
- Je ne peux pas Sosuke…
- Gin ! Demande à Szayel de prendre le contrôle sur la puce…
- Puce ? Interrogea Byakuya curieux et inquiet.
- J’ai introduit… il y a très longtemps, dans le corps d’Ichigo une puce pour contrôler son énergie démentielle. Et Szayel et moi sommes les seuls à pouvoir le faire. Sauf que… je n’ai plus la télécommande pour le faire.
Aïzen attrapa doucement le corps du jeune homme et le hissa sur son haori blanc qui se teinta de rouge. Byakuya se pencha et utilisa le kido pour soigner les blessures les plus urgentes. Sosuke fit de même de son côté. Le corps d’Ichigo une nouvelle fois était meurtri de partout. Aucun des trois hommes ne parla pendant un long moment.
- Sosuke ?
- Hum ?
- T… tu acceptes Byakuya ?
La mâchoire du brun se crispa légèrement mais, il murmura à regret :
- Si cette relation te permet de vivre, si cette relation te permet d’être toi-même… je n’ai pas d’autre choix que de l’accepter !
Byakuya resta figé par les paroles qu’ils venaient d’entendre. Ichigo leva une main vers son mari et caressa son visage du bout des doigts. Ce qui provoqua un pincement au cœur chez le noble. Sosuke sentit en lui une douce chaleur se répandre. Son estomac se tordit en songeant qu’il devait la survie d’Ichigo au capitaine assis en face de lui. Les yeux d’Ichigo se posèrent sur Byakuya. La voix du jeune homme devint spectral, indiquant aux deux hommes qu’il s’agissait de Shiro et non d’Ichigo.
- Cerezo moi… Je t’ai promis ta liberté… et je vais t’la donner. Non pas parce ce que je n’ t’aime pas. Mais justement parce ce que je t’aime trop pour t’garder prisonnier et t’obliger à vivre une relation qui n’est pas d’ton fait. A moins que tu m’demandes de rester… et j’en s’rais heureux. Byakuya… je sais que tu n’resteras pas. Mais saches que je t’aime… autant que Sosuke. Qu’il n’y a aucune différence entre toi et lui pour moi. Ne te met pas en position d’infériorité. J’l’permettrais pas.
Aïzen s’était crispé mais il ne souffla mot. Attendant la suite des événements :
- J’cacherais plus rien à sa Seigneurie derrière… Alors, je t’attendrais. Qu’importe le nombres des années. Dès que tu seras prêts même si c’est dans cent ans… reviens-moi !
- Pourras-tu survivre ?
Byakuya ne quittait pas le jeune homme qui se battait pour garder une certaine conscience. Son reiatsu baissait maintenant très lentement mais en même temps, il semblait s’éteindre. Sa voix n’était plus qu’un chuchotement et le noble devait tendre l’oreille pour écouter ses paroles.
- Tss… T’m’prends pour qui ? J’ai Sosuke avec moi… et Yasao. Hinamori prendra soin de moi et mes fraccions. Byakuya ! S’il te plaît… si nous devons nous affronter sur un champ de bataille, évite moi… Ne touche pas… à Sosuke… Je te demande encore égoïstement de sauver ce que j’aime…
Sosuke redressa le jeune homme à la surprise du Cero qui posa un bref regard sur le brun qui poussa l’espada dans les bras du noble.
- Nous aurons le temps de discuter tout à l’heure…
Et Aïzen disparut laissant les deux amants dans les bras l’un de l’autre.
- Byakuya…
Les deux hommes s’observèrent longuement et se fut le noble qui pour une fois prit l’initiative d’embrasser l’espada qui répondit à la caresse douce des lèvres sensuelles. Le brun enlaça le corps meurtri délicatement essayant de ne pas faire souffrir le Cero.
- Ichigo… je vais partir…
- Je ne pourrais pas t’accompagner…
- Je le sais suave mio… Quiero tu amor tan a menudo ... Yo soñaba con usted durante toda la noche. Se sale de mí es insoportable. No voy a prometer que volver, no puedo ... tantas cosas me mantienen en la Sociedad de Almas. Ustedes son mis sueños maravillosos. El que me hizo espero, vibrar, amar y sufrir. Pero me encantaría si no hubiera sufrimiento? ( J’ai désiré si souvent ton amour… j’ai rêvé de toi durant des nuits entières. Te quitter m’est insoutenable. Je ne te promets pas de revenir, je ne peux pas… tellement de choses me retiennent à la Soul Society. Tu es mon merveilleux rêves. Celui qui m’a fait espérer, vibrer, aimer et souffrir. Mais que serait l’amour s’il n’y avait pas de souffrance ? )
Les doigts de Byakuya parcouraient doucement le visage du roux comme pour mieux en prendre l’empreinte, se graver les traits chéris qu’il ne reverrait plus. Une véritable souffrance se lisait dans les prunelles devenus noires sous l’émotion. Le cœur du noble cognait douloureusement dans sa cage thoracique. Il avait pris sa décision cette fois-ci. Puisque Shiro et Ichigo lui offraient la liberté, il devait faire face à son devoir. Il ne pouvait pas vivre ici… Quel serait son avenir ? L’amant d’Ichigo ? Il ne pouvait pas décemment accepter même pour lui.
- Tu penses trop Byakuya…
Ichigo souffla avant de tomber dans l’inconscience :
- Tu pourras dire c’qu’tu veux… J’t’attendrais ! Je t’aime…
Le noble resta un long moment enlacé, tenant tendrement l’espada contre lui. Puis, dans un soupir, il souleva le corps et marcha hors de la pièce reconstituant un immense désert de sable et de roches sous un ciel bleu éclatant. Une fois sortit de la pièce, il trouva Aïzen et les espadas qui l’attendaient. Sosuke fit un geste pour qu’il le suive et les deux hommes se dirigèrent en silence vers le laboratoire de Szayel qui attendait le Cero une nouvelle fois, afin de tenter de le remettre sur pied.
Sosuke observait le noble qui ne bronchait pas. Il s’était réfugié derrière son masque de froideur. Les gestes pourtant de cet homme étaient tendres vis à vis d’Ichigo. Il vit les doigts longs et fins serrés quelques secondes de plus, la main d’Ichigo comme si ce moyen pouvait l’aider à se séparer du roux.
- Je ne reviendrais pas…
- Tss… Fait comme cela te chante… Où plutôt pense ce que tu veux. Mais tu reviendras !
Byakuya eut un pauvre sourire. Gin entra et se plaça devant le noble lui emprisonnant ses poignets avec les entraves spirituelles. Le brun se sentit très faible et eut du mal à tenir sur ses jambes mais ne dit rien.
- Je vous raccompagne à votre cellule…
Ichigo ne quittait pas des yeux le noble qui était partit sans se retourner.
- J’irais lui parler…
Le roux observa à nouveau son mari et murmura :
- Je suis désolé… tellement désolé…
- C’est moi qui le suit…
Sosuke embrassa le front du jeune homme et caressa doucement ses cheveux orange.
- Dors maintenant…
Ichigo aurait voulu protester et poser des questions mais le sommeil le gagna malgré lui et ses paupières se fermèrent doucement.
°°0°0°°
Les deux hommes se faisaient face en silence. Sosuke s’installa confortablement dans son fauteuil et fit un geste vers un siège en face du sien pour inviter Byakuya à s’asseoir. Un long silence continua entre eux. Il n’était pas menaçant, ni même mal à l’aise. Ils se jaugeaient.
- Vous ne comptez pas rester en ces lieux ?
- Non !
- Même pour le bien d’Ichigo…
- Ichigo vous a vous…
- Votre fierté ?
- …
- Il ne va pas le supporter très longtemps…
- Soyons réaliste… Nous ne nous supportons pas… Même si nous faisons des efforts quel destin nous attend dans cette relation ? De plus, je ne peux pas laisser mes responsabilités au sein du clan. Et… ma place au sein du Goteï13. Je ne peux pas…
- Je comprends… peut-être plus que vous ne le pensez Kuchiki-san. Toutefois, sachez que vous avez votre place ici.
- Pour être l’amant d’Ichigo ? Un sourire ironique s’était formé sur les lèvres du noble.
- Si vous intégrez Los Sueños, croyez-vous qu’avec vos capacités je me contente que vous soyiez l’amant de mon épouse ? Certes, je ne pense pas qu’Ichigo vous considèrent comme un fraccion. Et votre place auprès d’Ichigo serait un peu identique à celle qu’occupe Gin auprès de moi. Si vous le permettez Kuchiki-san… Laissez-moi vous expliquez plus longuement de quoi il s’agit.
Un sourire se forma sur les lèvres d’Aïzen et les deux hommes entamèrent une discussion des plus longue.
°°0°0°°
Byakuya observa Freihr qui se montrait particulièrement violente comme à son habitude, il aurait presque tendance à le penser. Vassla qui se tenait prêt d’Hanataru le dévorait des yeux tandis que le petit shinigami rougissant essayait de se cacher de se regard brûlant. Soï Fong demanda méchamment :
- Où est Rangiku ?
- Elle a rejoint nos rangs… Fit moqueur Elzeriad.
- Pardon ?
Soï Fong et les autres shinigami en restèrent estomaqué.
- Comment a-t-elle pu rejoindre vos rangs ?
- Apparemment le Seigneur Gin lui semblait d’un plus grand intérêt que la Soul Society…
- C’est impossible ! Marmonna Soï Fong en serrant les poings.
La jeune femme desserra vite sa propre étreinte. Ses muscles étaient trop douloureux encore pour pouvoir exercer le moindre mouvement de crispation. Kifune ricana et déclara moqueur :
- Je ne comprends pas que Kuchiki-sama n’est pas résisté à l’appel de Los Sueños…
- Ah oui ? Fit Elzeriad calmement. C’est vrai que notre demeure est vraiment confortable et que nous jouissons de conditions de vie incomparable…
- Je ne parlais pas de cela. Cracha le brun.
- Tss… vous me paraissez bien belliqueux surtout… Oh… ah moins que cela soit de la jalousie ?
Byakuya se sentait mal à l’aise mais s’efforçait de ne pas le montrer. Freihr s’approcha de Kifune et demanda doucement :
- Soyez juste heureux que le Seigneur Aïzen dans sa grande mansuetude, vous laisse retourner à la Soul Society…
Kifune ricana et il reçut un coup de poing dans l’estomac de la part de Freihr. Vassla soupira et déclara ennuyé :
- Aïzen-sama nous a demandé de les libérer pas de leur tenir conversation…
- Pourquoi ? Demanda Soï Fong.
Vassla posa un regard froid sur elle.
- Vous croyez vous d’une réelle importance ?
- Nous sommes des capitaines et…
- Pour nous cela n’a aucune espèce d’importances… Elzeriad ouvre un garganta et qu’ils disparaissent. Je ne compte pas assurer votre sécurité vu l’excitation de Freihr.
Tous observèrent l’espada qui avait un sourire cruel sur le bord des lèvres. Il était évident vu l’énergie qu’elle ne faisait pas semblant. Kifune dont la haine n’avait pas de limite voulu objecter une nouvelle fois, ne vit pas sa mort arriver. Freihr observa avec interêt l’homme à lunette qu’elle venait de réduire au silence.
- Celui-là me plaisait pas !
- Ne tue pas mon favori, c’est tout ce que je te demande… Marmonna Vassla. Le reste je m’en fou.
- Bon… moi j’voudrais rentrer c’est pas aussi drôle que je le pensais ! J’ai autre chose à faire ! S’impatienta Elzeriad.
Vassla soupira et ouvrit lui-même le garganta partit comme ça l’était, tous les shinigami allaient mourir. Ils accompagnèrent le groupe et les espada poussèrent violemment le groupe hors du garganta et Elzeriad ricana :
- Allez leur expliquer pourquoi vous êtes revenu vivant et accompagné d’espada… Je ne voudrais sincèrement pas être à votre place. Mais où va la confiance de nos jours ?
Et sans laisser le temps aux shinigami de répondre, ils disparurent dans le tunnel noir et sombre.
°°0°0°°
Les espadas et les arrancars qu’Ichigo rencontra se reculèrent. Tous savaient qu’Ichigo et Sosuke étaient en froid. Qu’une violente dispute avait éclaté entre eux et tous évitaient autant que possible le mari et l’épouse. La moindre contrariété pouvant dégénérer rapidement. Le roux scana les lieux et trouva Aïzen en compagnie de Gin dans son bureau. En quelques éclats de Sonido, il se trouva devant la porte le cœur vacillant. Ichigo pénétra dans le bureau avec une certaine force pour signaler sa présence.
Gin sursauta même s’il avait sentit la présence de l’hybride se rapprocher. Sosuke releva la tête lentement.
- J’ai besoin de te parler Sosuke.
Gin maudit le Cero dans sa tête. Il ne pouvait pas plus mal tombé.
- Je n’ai pas le temps.
Ichigo fronça les sourcils et sans qu’Aïzen ne le voit venir, l’espada était debout sur le bureau de Sosuke piétinant les documents devant lui.
- J’ai dit : « J’ai besoin de te parler » Hechicero…
Gin déglutit et se recula.
- Ne bouge pas Gin !
La voix de miel dissuada immédiatement l’albinos de bouger. Les yeux ambres étaient plantés dans ceux chocolats d’Aïzen. L’hybride s’accroupit et se trouva un peu en hauteur par rapport à son mari. Un sourire moqueur s’affichait sur les lèvres du roux.
- Tu comptes me fuir ? C’est ta nouvelle stratégie…
Sosuke se pencha en avant et arborant une mine dénuée d’expression répondit :
- Ne prends pas tes rêves pour une réalité. Je n’ai pas de temps à te consacrer. Tu ne fais plus partie de mes priorités…
Ichigo accusa le coup mais ne broncha pas. La tension qui existait entre les deux hommes suffoqua Gin qui aurait souhaité être en dehors de la pièce. Pourquoi devait-il assister à toutes leurs scènes de ménages ? Ils avaient besoin d’un arbitre ? De toute façon, ils ne lui demandaient jamais son avis !
- Gin… part…
L’albinos haussa un sourcil et fut soulagé… mais, c’était Ichigo qui avait parlé.
- Tu restes !
Merde songea l’homme désespéré qui ne savait plus à quel arrancar se vouer !
- Sosuke… s’il te plaît… accorde-moi, un peu de ton temps…
Un silence plana et Ichigo se pencha en avant et murmura contre l’oreille d’Aïzen de sa voix la plus sensuelle.
- Hechicero… quieres con alma y vida. Por favor ... dame tiempo ... (je t’aime plus que ma vie. S’il te plait… accorde-moi du temps.)
Les yeux de Sosuke changèrent de couleur, même si son expression restait indifférente. Comme s’il devait lutter contre lui-même. Ichigo n’était pas spécialement démonstratif dans ses propos mais les yeux suppliants et en même temps si déterminés le troublèrent. Sosuke ne voulait pas craquer de peur qu’Ichigo ne profite de ses faiblesses, car il se l’était avoué… il se sentait faible face à son épouse.
Ichigo voyant l’indécision dans les yeux qui essayaient de se dissimuler derrière leurs paupières. Le jeune homme bondit en avant et s’empara des lèvres entrouvertes et profita de la surprise de son mari pour conquérir sa bouche.
Gin baissa la tête et posa une main devant son visage. Pourquoi devait-il assister à toutes leurs effusions ? Entre leurs disputes et leurs réconciliations… il commençait sérieusement à en avoir assez !
A force de se pencher en avant, Ichigo perdit l’équilibre et s’effondra dans les bras d’Aïzen qui le sauva mais le siège bascula emporté par l’élan. Gin en aurait tapé du pied… et blêmit. Et s’ils passaient à la vitesse supérieure et faisait l’amour devant lui ? Il observa la scène devant lui avec horreur. Ses cheveux s’hérissèrent lorsqu’il vit les mains du Seigneur de Hueco Mundo caresser doucement le dos de son épouse. C’était cuit… il allait assister à une copulation homosexuelle ! S’était bien sa chance… Toutefois, la voix caressante d’Aïzen lui parvint distinctement :
- Sors Gin…
- Haï !
L’albinos était à la porte quand cette dernière s’ouvrit pour laisser passer Grimmjow. Gin porta une main à son cœur et foudroya le bleuté du regard et lui désigna la porte. L’espada le fixa sans comprendre mais quand un gémissement se fit entendre de sous le bureau pour le plus grand malheur de Gin, le decima ouvrit de grands yeux et chuchota :
- Ils se sont réconciliés ?
Gin poussa l’espada dehors et quand la porte fut fermée, il grinça des dents :
- Ecoute-moi bien si tu veux survivre encore un peu ici… ne les dérange surtout pas !
- Mais c’est le Seigneur Aïzen qui m’a convoqué…
- Oui… mais Kurosaki-Aïzen est venu pour faire la paix… on va dire ça comme ça…
- Et il l’accepte ?
Gin resta un instant dans une attitude de soulagement intense avant de se reprendre et de murmurer.
- Je pense qu’il vaut mieux pour tout le monde qu’ils se réconcilient. J’ai eu droit à une explication. Je n’ai pas envie que cela recommence…
Grimmjow hocha la tête et les deux se figèrent en entendant les cris de plaisir qui passèrent au travers de la porte. Gin eut une mine de dégoût et marmonna :
- Ils pourraient au moins essayer d’être discret ! Tien… j’ai moi-même des choses à faire…
Et l’albinos quitta les lieux. Grimmjow haussa un sourcil… jamais Aïzen n’avait émit de pareil gémissement avec lui. De nouveaux halètements intempestifs se firent entendre et Grimmjow se dit que lui aussi devait s’occuper de quelque chose. Dommage qu’il n’avait personne sous la main pour assouvir ses désirs… Il devrait se contenter de ses mains !
°°0°0°°
Un peu plus tard étendu sur le sol du bureau, Sosuke qui observait le plafond déclara d’une voix de miel :
- Ichigo…
- Hum ?
L’espada se tourna vers son mari. Qu’allait-il encore lui dire ?
- Si tu m’exploses encore une porte quand tu es en colère où… si tu comptes détruire Los Sueños encore une fois… je te tue personnellement ! J’en ai assez que les arrancars maçons passent leur temps à réparer toutes tes bêtises…
- Toujours à te plaindre…
- Je ne plaisante pas…
Ichigo grimpa sur le corps d’Aïzen et fit la planche pour le regarder droit dans les yeux.
- Tu me tues… hein ?
- Certainement…
- J’en prends bonne note… Hechicero. Tu sais que je ne ferais rien qui te mettrait en colère…
Sosuke observa le visage de son épouse et le serra contre lui.
- Je le sais… Mi loco amor…
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