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Chapitre 5

Le cœur du roux avait pris un rythme lent et très lourd. Les paupières du jeune homme s'étrécirent. Il ne s'attendait certainement pas à cette visite si tard le soir. Cette silhouette qui s'avançait avec grâce vers lui… l'hypnotisait. Ichigo serra la tasse entre ses mains comme pour s'y accrocher et dévisagea l’homme sur le seuil.


A sa vue, Ichigo sentit monter en lui un désir qu'il ne se connaissait pas. C'était brut, transcendant… presque animal. Violent. Il le voulait ! L'orangé fut stupéfait de se découvrir ce besoin, ce désir intense pour le noble. La dernière fois, il pensait son envie impérieuse née de l'alcool mais... plus il fixait Byakuya plus le roux voulait le dominer, le faire crier, l'avoir à sa merci et pourtant… il savait au fond de lui, qu'il ne pourrait en aucun cas lui faire le moindre mal. Byakuya avait pour lui un coté délicat, comme les fleurs dont il portait le parfum, une fragilité qu'Ichigo ne voulait pas flétrir par l'ardeur de son désir. Ichigo fit un effort surhumain pour ne pas sauter sur le brun et le renverser sur son bureau pour le faire sien. Il évita de justesse de se lécher les lèvres…


Byakuya observait également le jeune homme. Il lui faisait penser à un prédateur évaluant sa proie. La flamme de ses yeux paraissait soudainement plus intense, le roux l'enveloppait d'une aura presque bestiale. Un long frisson rampa le long de son échine, son instinct réagissant à la présence ennemie comme à l'avidité qui émanait d'Ichigo. Son corps réagissait inconsciemment à la présence animale de l’autre. Il sentait exulter en lui un sentiment sauvage de joie, comme les prémices de privautés interdites jusqu'ici. La gorge du noble se serra, impatient dans cette attente lascive mais il ne laissa pas filtrer son trouble. Pourtant ses yeux révélèrent brièvement sa faim et c'est cet éclat d'argent sans ses yeux sombres qui enleva ses dernières barrières à Ichigo.


Ichigo se leva et contourna son bureau d'un pas lent, laissant implicitement à l'autre le choix de se reculer, ce qu'il ne fit pas. Il posa sa tasse au passage sur le coin du meuble et l'odeur du café qui atteignit le brun lui confirma que cette fois-ci, le roux était en pleine possession de ses moyens .


- Que puis-je pour toi Byakuya… finit par murmurer la voix caressante Ichigo à l’oreille du brun qui frissonna !


L’orangé était trop proche, inspirant son odeur avec délectation, et lui n’arrivait pas à aligner deux pensées correctement. Ses yeux étaient fascinés par les mouvements gracieux, exsudant un danger à peine voilé.


- Je voulais te remercier pour… t’être interposé et m’avoir sauver la vie cet après-midi… parvint-il à dire.


Un silence s'installa et Ichigo posa une main paresseuse sur la hanche du noble qui retint un sursaut, mais cette dernière continua son parcours et caressa son ventre, sa taille, en même temps que le propriétaire de la dite main faisait le tour de son corps très lentement. Le brun se tendit, prêt à fuir ou à se jeter sur lui et Ichigo le remarqua. Les yeux du noble suivaient le parcours du roux qui l'observait intensément, un léger sourire aux lèvres.


- C’est tout ? Interrogea doucement l'hybride d'une voix rauque .


- Que voulais-tu d’autre ?


Le ton du noble était froid et sec comme un coup porté à un adversaire mais sur le moment, la peur face à cet air prédateur avait pris le pas sur son désir. Le jeune homme sourit un peu plus et s’arrêta devant le brun.


- J’ai entendu tes pensées Byakuya…


- …


- Enfin si c’est ce que tu souhaites… Je ne te forcerai pas…


Ichigo le quitta et regagnait son bureau quand il se fit agripper par une épaule.


- Ne… me…

Ichigo se tourna et observa le visage bouleversé du capitaine de la 6ème division et l’hybride sentit son cœur fondre… Comment arrivait-il à troubler cet homme qui la veille, avait pris de sa part certainement la plus belle claque de sa vie ? Ichigo pensait qu’il l’aurait haï pour ça mais…


Ne pouvant supporter plus longtemps ses yeux si intenses posé sur lui, l'ancien visard s'avança d'un mouvement souple et rapide de bête fauve, et pris le capitaine de la 6ème division contre lui. Il sentit contre le sien le cœur du noble marteler sa poitrine et son parfum de cerisier monta jusqu'à lui, intoxiquant. Ichigo du maîtriser une fois encore l'élan qui le poussait à dévorer le noble sans autre forme de procès. Sa bouche se posa juste à l’oreille du brun, ses lèvres effleurant doucement sa peau.


- Dis-moi ce que tu veux…


Sa langue glissa sur la peau tendre du lobe et le brun serra les poings sous la sensation.


- Byakuya...


Elle monta le long du pavillon de l'oreille délicate...


- ...Cerezo mio*... murmura Ichigo la voix voilée de désir.


Le souffle chaud à son oreille, les yeux hypnotiques posés sur lui, avaient précipités les battements de son cœur… pour l'arrêter totalement lorsque la voix basse du roux l'avait interpellé en espagnol.


- Toi... souffla-t-il en réponse à peine conscient de le faire.


Sa poitrine se soulevait difficilement maintenant. Byakuya ferma les yeux lorsque la langue rugueuse du roux vint découvrir la base de sa nuque et la mordiller tendrement.


- Nunca me suplicaràs para eso…** promis Ichigo.


Et Byakuya en gémit presque de plaisir.


Les mains d'Ichigo couraient sur le corps solide du noble. L'ancien shinigami remplaçant sentit le frisson violent qui traversait sa victime et eu un sourire en entendant un doux gémissement franchir les lèvres de son amant sous ses caresses. Ses yeux s'ancrèrent dans ceux du brun et la ferveur qu'il y lu le troubla profondément. Lui fit presque peur.


- Byakuya… souffla Ichigo en se redressant. Je ne te promets pas de t’aimer… ni quoique se soit qui te fasse espérer quelque chose de ma part ! Alors, si tu veux partir… fais-le maintenant ! Avant que je ne sois plus capable de me contrôler…


L'orangé finit sa phrase comme dans un grondement de fauve. La proximité de l'arrancar transmettant la menace à ses sens affolés de plaisir et ses yeux qui le scrutaient près à le dévorer, provoquèrent en Byakuya des frémissements d'impatience. Il voulait lui appartenir… qu'importe à cet instant ce qui pouvait arriver par la suite.


Finalement, seul le silence répondit à l'hybride.


- Tu es un idiot ! Marmonna Ichigo en repoussant le noble sur le fauteuil.


Sa main repoussa les cheveux de jais derrière l'épaule opaline, dégageant son cou où Ichigo vint enfouir son visage. Il huma son odeur si particulière de cerisier en fleur, frottant son nez sur la peau douce à la manière d'un chat pour en révéler l'arôme. Buyakuya frissonna de plus belle et gémit fortement lorsque le roux le goûta, parcourant sa peau de baisers, léchant, cajolant, grignotant, marquant son passage sur sa peau si pâle. Être soumis à la caresse de cette langue, à la pression de ce corps puissant le plaquant contre le fauteuil, à cette main qui glissait vers son flanc et ce souffle brûlant sur sa chair… l'excitait comme jamais. Les dents d'Ichigo croquèrent fortement sa clavicule lui arrachant un léger cri, entre douleur et plaisir.


Ichigo lui souriait presque tendrement tandis que ses yeux dévoraient du regard les joues délicatement empourprées, la respiration erratique, les iris anthracites assombris par le désir et légèrement inquiets de son amant. L’ancien visard se pencha au-dessus du brun, caressa ses lèvres des siennes en murmurant doucement contre elles…


- Tu es la seule personne à qui je ne ferai jamais le moindre mal lorsque je lui ferai l’amour…
Le coeur de Byakuya s'affola.


- Tu comptes avoir beauco…


Mais il ne pu finir sa phrase, les lèvres d’Ichigo s’emparaient des siennes fermement, avec une extrême douceur qui contrastait avec la violence du désir qui couvait en lui. En eux. Le cœur du brun s’emballa et il ferma les yeux pour mieux savourer l’instant et se fondre dans les émotions intenses provoqué par son amant.


Le noble inclina la tête en une invitation à approfondir le baiser. Ichigo plaça ses jambes de part et d'autre du corps du noble sur la banquette et ses doigts virent se placer sous sa nuque avec délicatesse. Le roux chercha alors la langue de son amant qui n’attendait que lui pour commencer une joute amoureuse des plus tendre. Lorsqu’ils se détachèrent un filet de salive les rattachait encore et l'orangé lécha avec gourmandises les lèvres légèrement gonflées par les baisers échangés.


- Suave mio… souffla doucement Ichigo se délectant de leurs goût mêlés.


Le cœur du capitaine de la 6ème division battait furieusement à présent. Il sentit sur lui les mains de l’orangé le faire glisser et lui saisir les hanches. Bientôt, leurs bas-ventre soudés l’un à l’autre, Ichigo bougea dans un mouvement suggestif qui arracha un gémissement rauque au noble. Ce dernier ferma presque les paupières. Sentir la pression dure de leurs deux sexes sous le miel des caresses d'Ichigo, provoquait un merveilleux sentiment d'excitation. Et Byakuya voulait plus de cette douceur, plus de cette dureté, plus d'Ichigo.


Le brun posa le bout de ses doigts sur le torse devant lui, s'accrochant bientôt au revers de l'haori sous les vagues de plaisir… pour ensuite, les glisser sous le shihakusho d’Ichigo qui frissonna lorsque les mains fines le caressèrent sensuellement. Inconsciemment le roux imprima un mouvement plus lourd à ses hanches et malgré les plis des vêtements les deux hommes sentirent nettement leurs désirs exacerbés. Il fallut tout son contrôle à Ichigo pour ne pas perdre la tête sous les caresses du noble. ll tenta de reprendre l'initiative, peu sûr de pouvoir se contenir s'il le laissait faire.


Ichigo dégagea une épaule de Byakuya et admira la peau d’albâtre si tentante qu’il s’empressa de mordre. Le cri du brun se répercuta directement sur son sexe le faisant grogner de satisfaction. Il lécha voluptueusement "sa" marque afin d'apaiser la douleur. Les mains du jeune homme enlevèrent un à un les vêtements du noble qui se retrouva nu tandis que la bouche du roux explorait voracement le moindre recoin de sa peau, sans aucune pudeur. Plus le jeune homme dégustait le noble, plus son désir augmentait, plus son besoin de le posséder l'obsédait. Et il sentait à l'abandon du corps sous le sien, à la fièvre qui brûlait ses yeux d'un feu noir que Byakuya était près à s'offrir à lui totalement.


Le roux s’attarda sur un téton durcit et joua avec un instant avec ses dents et sa langue. Ce qui arracha un nouveau gémissement lourd à l’homme sous lui.


- Tu es si sensible… souffla Ichigo.


Les mains d’Ichigo caressèrent le corps dénudé avec paresse goûtant aux joies tactiles que procurait cette découverte aveugle, s’arrêtant sur les plis les plus vulnérables et arrachant des halètements plus lourds à chaque fois que ses doigts rencontraient une nouvelle zone érogène chez son partenaire.


- Ic.. Je veux…


Ichigo avait comprit la question à peine formulée et se redressa laissant le noble le déshabiller à son tour et découvrir toutes les parts de lui-même. Le désir qui consumait entièrement les yeux de son amant le paralysa un instant par son intensité. Il eu la vision fugitive d'un même brasier dans des prunelles chocolat de son mari, puis Byakuya fit basculer l’hybride sur le sol, l'effeuillant de ses vêtements sensuellement et Ichigo oublia tout le reste.


Le noble sentait en lui, comme une urgence, un besoin de vivre l'instant intensément quitte à en perdre la raison… Il ne soupçonnait pas en lui ce désir brûlant près à éclater tel un incendie. Tout… il était près à tout pour étancher cette soif intense, qu'Ichigo avait éveillé en lui et que lui seul pouvait combler. Il en tremblait d'impatience, il avait l'impression de ne vivre que pour cela. De n'avoir jamais vécu avant cela...


L'orangé caressa les mèches de jais si soyeuses, laissant glisser leur soie noire entre ses doigts, pour se figer légèrement lorsque la bouche du brun aspira un téton et joua paresseusement avec. Les doigts experts du brun défirent rapidement les vêtements devenus encombrants en n'hésitant pas à caresser sensuellement la bosse sous le tissu encore présent. Les audaces de son amant attisait tant le désir d'Ichigo qu'il cru s'enflammer sur le plancher.
Le noble observa fasciné le trou dans la cage thoracique du roux… Il posa un doigt incertain sur le bord et fut surpris par la texture soyeuse de la peau. Il était fasciné par cette part de son amant.


- Ne regarde pas… Murmura le jeune homme troublé par son regard passionné sur cette partie de lui, si différent de celui de Renji.


- Tu es beau Ichigo… Laisse-moi te découvrir ! La voix de Byakuya était devenue rauque.


La bouche sensuelle du plus vieux parcouru la peau bronzée et goûta la saveur salé et épicé du roux qui se laissait aller contre lui en toute confiance. Le brun glissa sa main sur les fesses d’Ichigo qu'il pelota doucement, avant de venir y accoler son sexe qu'il frotta langoureusement s'agrippant aux hanches fermes. Il leurs imposa ainsi à tous les deux un balancement lascif, arrachant un grognement prononcé chez le roux qui le fixait comme s’il allait le dévorer entre ses yeux mi-clos.


Byakuya sentait des vagues de reiatsu lourd et chargé d'un désir… presque animal qui le firent se sentir en danger. Comme s'il était au bord d'un gouffre près à l'engloutir à tout instant. Il leva les yeux et se laissa avaler par la lueur qu'il lisait dans ceux de son amant avant de se jeter sur sa bouche voracement, surpris lui même par sa violence. Il aurait presque pleuré tant le besoin qu'il avait d'Ichigo lui faisait mal.


Ichigo agrippa les fesses d’une main et le dos de son amant de l’autre et le fit basculer sous lui tendrement mais fermement. Le souffle chaud du roux vint caresser la nuque du noble qui frissonna sous la douce étreinte. Mais sa voix lorsqu'elle s'éleva était éraillée de passion et d'une menace sous-jacente.


- Tu cherches à me rendre fou ?


- Est-ce vraiment possible ? répliqua Byakuya presque comme un défi.


Le jeune homme rit doucement et sa bouche se mit à parcourir le corps d'albâtre offert.


- Plus que tu ne le penses Byakuya…


Et cela semblait être la promesse d'un abîme de plaisir où le noble voulait se dissoudre.
Les mains d'Ichigo pétrirent sa chair avec douceur et sa bouche cajola sa peau tendre, ses dents s'accrochant parfois pour mieux déguster le corps alanguis avec sa langue, quelques instant plus tard. Lorsqu'une des mains de l'orangé descendit pour caresser en un doux va et vient la verge gonflée de son amant, le corps de ce dernier s'arqua légèrement en une invite sensuelle. Ichigo le rendait fou. Miel et feu, la douceur de ses gestes contrastait avec la chaleur qu'il allumait dans leurs corps et l'intensité de leur désir.


L'ancien visard dévala les abdominaux qu'il caressait du bout de sa langue pour arriver à sa destination finale. Ichigo releva juste les yeux pour rencontrer le regard lourd de désir du brun. Sans un mot, l'hybride lécha la longueur et d'une main caressa les testicules de l'homme allongé. Ce dernier haletait, et Ichigo continua à lécher ces dernières avec douceur. Les doigts de Byakuya ou plutôt ses ongles; s'accrochèrent aux lattes du plancher sous le fouet du plaisir.
Il devenait fou sous les caresses très intimes que lui prodiguait le jeune homme. Les vagues de son désir augmentant un peu plus à chaque nouvelle caresse. Lorsque la langue du roux s'introduisit dans la partie la plus intime de son anatomie, Byakuya voulu protester violemment mais seul un gémissement franchit ses lèvres. Le noble se mordit un doigt ne sachant plus s'il devait protester ou réclamer plus. Il avait l'impression de devenir fou et ne pouvait s'empêcher d'observer les mouvements de l'homme affairé.


Le noble avait le cœur qui cognait de plus en plus lourdement en même temps que son désir montait inexorablement au fur et à mesure des minutes qui passaient. Dans la pièce, seul l'écho des ses gémissements se répercutait et l'homme qui le comblait des plus tendres attentions veillait à donner du plaisir à la moindre caresse.


Ichigo finit par remonter très lentement tout en continuant à caresser le corps soumis à sa langue et à ses lèvres. Il observa entre ses yeux mi-clos les réactions passionnées du noble. Cela l'excitait de faire tomber le masque… d'observer les expressions impudiques du glacial capitaine de la 6ème division : ses cheveux emmêlés, ses lèvres entrouvertes, sa respiration courte, ses pommettes rougies, et ses yeux… ses pupilles dilatées par l'intensité de ses émotions répondaient aux siennes... Ichigo du faire un effort sur lui-même pour garder son self-contrôle. Byakuya dans sa pose impudique, offerte, était véritablement magnifique et il ne pu plus attendre pour le faire sien.


Byakuya vit les doigts du roux devant lui et ce dernier murmura d'une voix ronronnante :


- Lame les !***


Comme à chaque fois, la voix chaude et l'ordre en espagnol firent frissonner son amant. Le brun s'exécuta consciencieusement ses yeux anthracites plantés dans les yeux de flamme. La langue de Byakuya caressa et avala les doigts fins de son amant, sans baisser le regard un seul instant. Il prit soin d'accompagner les mouvements de son muscle et de ses lèvres de mouvements suggestifs. Cette vue stimula Ichigo et ne pouvant plus se contenir, il retira ses doigts pour les faire glisser entre les fesses ivoire de son amant.


- Byakuya…


Ce dernier se tordit légèrement quand Ichigo caressa doucement sa prostate et son corps tembla davantage sous les caresses expertes. Perdu dans la contemplation du plaisir qui bouleversait le visage de son amant, Ichigo continua sa douce torture, rendant Byakuya fou. Les hanches du brun voulait répondre violemment à la pression qu'exerçait le roux mais il le maintenait solidement.


- Ahh... I...chigo…


La supplique était à peine murmuré, pourtant l'orangé l'entendit comme si le noble l'avait hurlé. Ichigo retourna doucement le corps sous lui et pour réponse le jeune homme souffla à son oreille :


- Ardo en deseo de te hacer mio****


Byakuya ferma les yeux au son de ces douces paroles et gémit lorsqu'il sentit le roux glisser au plus profond de lui. Ce dernier le tenait fermement par les hanches. Le noble bascula sur ses avant-bras et à chaque coup de reins, il sentait venir les lames brûlantes d'un désir fou et incontrôlable pour l'orangé. Ce dernier imprimait une cadence lancinante qui lui arracha bientôt des halètements rauques et désordonnés. Jamais il n'avait éprouvé une telle perte de contrôle, Ichigo le rendait fou…  Byakuya se releva et se rejeta en arrière pour enlacer de ses bras l'homme derrière lui. Il voulait lui crier, lui jeter à la face son besoin de lui…


- Te pertenezco cuerpo y alma*****... gémit le noble dans la langue qu'Ichigo utilisait pour lui exprimer son désir.


- Cerezo mio… Quiero oir... tus gemidos, tus suspiros... clama para mi******


Ces paroles finirent de lui faire perdre son contrôle. Le noble se laissa tomber sur le sol en laissant échapper des cris de passions, des halètements, aux coups de reins de plus en plus violents mais pourtant maîtrisés du roux. Et Byakuya aurait presque souhaité plus de cette violence qu'Ichigo retenait. Il n'avait aucune conscience des "encore", "plus fort" qui s'envolaient de ses lèvres. Il sursauta presque lorsqu'une main caressa sa longueur abandonnée et se crispa sous la caresse pour bientôt s'abandonner à l'ivresse que lui procurait son amant.

La bouche gourmande de l'orangé avait entreprit de caresser son dos, sa main glissa sur la sienne crispée au sol et emmêla ses doigts aux siens, assurant sa prise sur son corps. Le noble n'avait jamais vécu d'instant plus intense et qui pourtant le déchirait au plus profond de son être. Il ne savait plus exactement où il était, ni où il commençait ou finissait, plongé dans la tourmente des volutes d'extases qui montaient de plus en plus fort et de plus en plus haut, pour arriver ensemble au point culminant de leur désir intense.


Juste après leur libération, Ichigo se pencha et embrassa longuement son amant. Le désir était remplacé par une infinie tendresse. L'orangé voulait par ce baiser prolonger l'instant intense qu'ils avaient partagé, ne souhaitant pas briser ce moment de grâce entre eux. Le cœur de Byakuya se serra en songeant qu'il lui faudrait bientôt abandonner l'homme et retourner à un quotidien qui lui semblait brutalement sans espoir.


Un peu plus tard, toujours étendu tous les deux l'un en face de l'autre sans avoir échangé la moindre parole préférant les baisers tendres, Ichigo dégagea le visage de son amant alanguis des mêches d'encre qui s'accrochaient à ses lèvres. Les doigts de l'orangé se déplaçaient avec douceur et Byakuya se souvint que cela ne signifiait rien. Allait-il encore lui dire que c'était une erreur et le rejeter dans son existence insipide ?


- Tu n'éprouves strictement rien pour moi ? Souffla le brun.


Le roux ferma doucement les yeux et finit par les entrouvrir à nouveau.


- Ne me demande pas l'impossible Byakuya. Je te désire… je ne peux pas le nier. J'en suis moi-même le premier surpris. Mais…


- Pour l'instant… ça me suffit ! coupa le brun avec un petit sourire.


Ichigo ne répondit pas et tira à lui le corps d'albâtre. Les mains du roux se firent caressantes et paresseuses. Doucement, le noble recommença à gémir doucement entre ses bras.


- Byakuya... Nous devrions nous rhabiller et… nous séparer !


Le haussement de sourcil et la légère lueur d'inquiétude qu'il vit passer dans le regard noir lui firent ajouter :

- Pour l'instant, Cerezo mio


Le noble se redressa et commença à s'habiller. L'orangé fit de même et lorsqu'il releva la tête pour parler, les lèvres du noble s'emparèrent des siennes brutalement. Pourtant, ces dernières et sa langue étaient caressantes et douces. Le cœur du jeune homme se mit à battre follement à nouveau et il entoura la taille du brun entre ses bras. Lorsqu'ils se séparèrent à nouveau, ils échangèrent un dernier long regard qui exprimait plus que n'importe qu'elle parole les sentiments qui les animaient. Le noble disparu.

 

°°0°0°°

Lorsque Ichigo regagna ses draps, il songea longuement à l'incursion des arrancars dans le monde humain et qui pouvait être ces espadas qu'ils ne connaissaient pas. Il était évident pour le roux qu'il ne s'agissait pas d'arrancars. La puissance du dernier coup, se faisait encore sentir de façon cuisante sur sa peau.

Cela l'amena à penser au noble… Que lui arrivait-il avec Byakuya ? Jamais, il n'avait ressentis un désir si intense pour Renji. Leurs rapports avait toujours été emprunt de tendresse et… une certaine routine s'était installé entre eux avec le temps… Alors qu'avec le noble, c'était animal, comme s'il… les pensées du roux s'affolèrent. Il se rendit compte brutalement qu'il agissait avec Byakuya comme Aïzen le faisait avec lui !

Le cœur du roux s'emballa et ce comportement mimétique à celui de son ancien mari, le troublait. Il frissonna… Ichigo avait commencé presque par la force, quoique le noble semblait désiré ce rapport là entre eux. Jamais, il n'aurait pensé que Byakuya soit si passionné dans son intimité. Cela tranchait réellement avec son attitude glaciale et rigide habituelle. Pourtant, le roux avait peur… peur de lui faire mal, de perdre son contrôle et le faire souffrir. Cette question ne s'était jamais posée avec Renji, car ces sentiments envers lui n'avaient jamais été aussi intense.

Depuis quand ce trouble ? Se demanda l'orangé… Au bout d'un long moment Ichigo se rendit compte qu'il avait toujours ressentis une certaine émotion envers le noble. Et encore plus, lorsqu'il l'avait rencontré alors qu'il revenait de Hueco Mundo la première fois. Oui… Byakuya aussi était déjà troublé par sa présence à ce moment là. Et la première chose à laquelle il avait pensé en revenant à Hueco Mundo près d'Aïzen avait été de camoufler ses sentiments pour lui.

Ichigo enfoui son visage dans son oreiller et le serra contre lui. Si longtemps ? Il effleura soudainement son alliance autour du cou. Qu'éprouvait-il donc pour Sosuke ? Le roux décida qu'il en aurait le cœur net et trouverait un moyen pour contourner les interdictions de Yama-jii ! Finalement, l'orangé sombra dans un profond sommeil.

°°0°0°°

Ichigo n’eu pas l’occasion de revoir Byakuya, partit en mission dans le monde humain pour une durée indéterminée. Hinamori ne soufflait mot mais voyait les sombres pensées agiter son capitaine. Emmuré dans sa propre division… il n’entendait pas les folles rumeurs qui commençaient à circuler sur son compte. Momo finit par faire elle-même son enquête. La jeune femme n’osait pas en parler à son capitaine de peur qu’il ne le prenne très mal, dotant que son esprit semblait préoccupé.

L’orangé était dans sa cuisine… cela faisait une semaine que Byakuya était partit, une semaines qu’il se posait un nombre incalculable de questions sans  trouver une seule réponse. Inutile qu’il aille demander des comptes à qui que se soit sur son emprisonnement à Las Noches et encore moins sur la bataille qui avait eu lieu. Le Goteï13 semblait murré dans une chape de plomb dès qu’il abordait le sujet.

N’en pouvant plus d’être si isolé, et voulant certaines réponses… Ichigo pris une décision qui lui vaudrait certainement une convocation chez Yama-jii… Mais qu’importe ! Il traversa sa division et se dirigea vers le désert de roche. Le roux vérifia rapidement qu’il était seul et se créa un garganta. Il entra à l’intérieur de l’ouverture sombre. Et lorsqu’il se retrouva enfin dans le désert de Hueco Mundo un cri résonna à l’intérieur de sa poitrine… puissant, et furieux comme une vague de tempête qui se fracassait sur une digue. Ichigo était chez lui ! Enfin…

Il observa le monde noir et blanc autour de lui et se laissa imprégner par l’atmosphère de ce monde devenu sien, plus que celui de la Soul Society. Il en frissonnait d’excitation… Il bondit soudainement et fonça à Las Noches. Il y arriva rapidement et s’arrêta stupéfait de voir le spectacle de désolation qui s’offrait à lui. La cité était en ruine… Comme si des machines avait broyer le palais. Il ne restait qu’un amas de pierre et quelques pans de murs encore debout. Il se déplaça le plus rapidement possible et commença bientôt à parcourir les ruines où seul ces pas résonner à mille lieux à la ronde. Le cœur étreint par un malaise et par la douleur, Ichigo se laissa glisser sur le sol… L’évidence des paroles maintes fois répéter se fit entendre comme un écho… « Aïzen Sosuke est mort ! » Cette évidence terrassa Ichigo.


 

cerezo moi* : mon cerisier

nunca me suplicaràs para eso** : Jamais tu ne me supplieras pour ça

suave moi*** : mon doux

lame les****
: lèche-les

ardo en deseo de te hacer moi***** : je brûle du désir de te faire mien

te pertenezco cuerpo y alma****** : je t'appartiens corps et âme

quiero oir tus gemidos, tus suspiros... clama para mi******* : j'aime entendre tes gémissements, tes soupires... cries pour moi

 

 

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