Chambre n°5 (Shiro x Aizen)

Rating: M

Auteure / scenario: Jijisub

Genre : PWP / AU

Dédicacée : à Nana loin tout là-bas perdue sur un campus de l’autre côté de la planète. (je songe sérieusement à t’embaucher comme attachée de presse ^^)

Bleach appartient à Tite Kubo ! Oui m’dame…

Synopsis :

Aizen Sosuke est un quinquagénaire qui s’ennuie quelque peu. Fortuné et sur de lui, il aime se payer de jeunes gigolos pour assouvir ses besoins perverses… Mais, jusqu’au jour où…

°°0°0°°

Aizen Sosuke épluchait le catalogue de l’agence d’escort-boy en faisait défiler les profils avec sa souris. Le terme le faisait sourire. Il avait bien envie de reprendre du petit roux qu’il avait payé la semaine précédente mais, ne le retrouvait pas sur les fiches. Il allait téléphoner pour en avoir le cœur net, quand il vit exactement le même visage mais, le jeune homme s’était teint les cheveux en blanc. Il paraissait beaucoup plus pâle que lui d’ailleurs.

Ses yeux glissèrent sur le nom et il vit noté le nom de Shirosaki. Un sourire flotta en songeant à son amant de la semaine dernière. Ils ne portaient pas le même nom… Etait-ce vraiment lui ? Sosuke haussa les épaules et prit son téléphone pour passer commande pour l’après-midi. Encore un doux moment exquis pour s’envoyer en l’air…

°°0°0°°

Shiro baissa les yeux vers le carton que lui avait donné son employeur. Il devait retrouver son client dans une chambre d’un hôtel luxueux. Enfin, le client que lui souhaitait voir en particulier. Shiro remonta ses lunettes de soleil et traversa rapidement l’accueil. Il déclara d’une voix sereine pour ne pas effrayé le personnel polissez des lieux

—    Je dois m’rendre à la chambre 5.

—    Ah…

L’homme parut gêné et déclara embarrasser

—    Je vais appeler un groom pour vous emmener à cette chambre. Veuillez patienter un peu plus loin.

Shiro laissa échapper un petit ricanement et s’éloigna des lieux. Il ne voulait de toute façon pas attirer l’attention. Il s’appuya sur une des colonnes censées ressembler aux vénérables colonnes grecques de l’antiquité. Le sol en marbre blanc cassé renvoyait son image de façon inversée. Bientôt, Shiro vit du coin de l’œil, le réceptionniste parler à un groom de taille moyenne. Ce dernier vint le rejoindre et s’inclina respectueusement.

—    Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre…

Et sans attendre, le groom s’éloigna Shiro sur les talons. Le jeune homme enregistra tout dans sa tête. Ils traversèrent un long couloir au rez-de-chaussée, pour arriver dans des appartements privés. L’ambiance était différente par rapport à l’entrée presque impersonnelle et ce malgré le luxe qu’elle dégageait. L’employé le laissa devant une porte et s’éloigna rapidement. Un fin sourire se forma sur les lèvres de Shiro qui frappa à la porte. Shiro essaya d’imiter les manières de son frère. Après tout…

—    Entrez !

La voix derrière la porte était douce et sensuelle. Une envie de confiture saisie Shiro qui ouvrit la porte par contre à sa manière… plutôt brusquement. Il était curieux de rencontrer son mystérieux client et fut agréablement surpris en voyant un homme mur, d’une beauté très sensuelle. Shiro joua le jeu de celui qui ne savait pas quoi faire et semblait hésiter.

—    Approche… Souffla le plus vieux.

Shiro laissa son sac par terre et ferma la porte derrière lui. Il traversa l’espace et se plaça devant le quinquagénaire qui le fixait avec gourmandise. Cela lui donnait le sourire et créa la surprise chez son interlocuteur.

—    Tu ne sembles pas être effrayé ?

—    Vous êtes plus beau que prévu…

—    Oh… je te plais ?

—    Ouaih ! Vous êtes bandant… sauf vo’te respect…

Shiro eut un petit sourire torve en coin puis, voyant que son interlocuteur de s’attendait pas du tout à ce genre de réflexion, Shiro adoucit son discours.

—     Je m’attendais à quelqu’un de petit et bedonnant…

—    Oh… je ne pense pas l’être.

Les yeux de Shiro détaillaient la silhouette devant lui et effectivement, il n’était pas à jeter. Grand, svelte et élégant… un visage aux traits réguliers à peine marqué par les rides. Son attitude bonne enfant et un charisme naturel qui devait bien renverser des cœurs… ou presque ! L’homme s’approcha du jeune homme et leurs corps se frôlèrent.

Shiro sentait le souffle d’Aizen sur sa joue. Il laissa son client lui retirer ses lunettes et leurs regards se rencontrèrent. La lueur que Shiro rencontra dans le regard chocolat avait du faire flipper pas mal de gars. Mais, lui n’était pas un gars comme les autres et il allait le démontrer à se sale pervers devant lui. Il se laissa embrasser et même glissa ses mains dans la veste devant lui. Sous ses doigts, Shiro sentait le battement de cœur régulier de son futur amant.

 

Shiro prit du plaisir à l’échange, il était sensuel et doux. Il était aux antipodes de ce à quoi, il avait imaginé. La douceur avec lequel Aizen l’enlaçait le fit frissonner. Son trouble parut satisfaire le quinquagénaire qui souffla à son oreille.

—    Ne t’inquiète pas… nous allons passer de bon moment ensemble…

—    J’en doute pas…

La voix de Shiro était enrouée. Il plissa les yeux et fit glisser ses mains sur les rebords de veste pour la repousser. Aizen se laissa faire, amusé par l’attitude mi-réservée, mi-entreprenante du jeune homme.

—    C’est ici qu’on va baiser ? Demanda Shiro.

—    Baiser ? Repris le plus vieux. Nous allons… dans la pièce à côté….

—    On y va ?

—    Nous avons toute l’après-midi…

—    Je sais… mais,

—    Tu es pressé ?

Shiro opina du chef et Sosuke glissa sa main dans celle du jeune homme. Ils entrèrent dans une chambre luxueuse et Shiro eut un petit sourire qu’il masqua rapidement. Le jeune homme sentit deux bras l’encercler à nouveau et une bouche chercher la sienne. Il enlaça la nuque de son futur amant et répondit avec passion au baiser. Jouant avec son piercing à la langue pour émoustiller l’homme en face de lui.

Sosuke voulu casser le baiser pour de l’air quelques minutes plus tard mais, Shiro ne voulait pas le laisser partir ! Il plaquait son corps contre celui d’Aizen et ondulait sensuellement contre lui. Ses doigts glissant sous la chemise et caressant ce corps ferme et musclé. Shiro cassa le baiser et laissa Sosuke reprendre sa respiration.

Il ne lui laissa pas le temps de se reprendre et il s’attaqua à sa nuque et défit avec une facilité déconcertante les boutons, un à un. Aizen avait été prit de vertige durant l’échange. Jamais, un homme ne l’avait embrassé au point qu’il avait perdu son souffle, au point d’être étourdis par l’étreinte.

Et cette langue qui maintenant jouait avec ses mamelons, les faisant dresser. Il n’avait jamais eu un amant aussi entreprenant, enfin aussi jeune que semblait être Shirosaki. Sosuke voulu repousser Shiro mais, se fut lui qui bascula sur le lit. En voyant le froncement de sourcil de son client, l’albinos chuchota sensuellement

—    Laisse-moi te faire sentir bien… après, tu feras ce que tu veux de moi…

—    Me faire sentir bien ? Aizen était moqueur.

—    Tout au moins, laisse-moi essayer ? Suggéra Shiro qui le fixait droit dans les yeux.

Sosuke ne voyant pas où était le problème finalement céda et se laissa faire. Shiro eut un petit sourire victorieux et se mit à couvrir le corps de baiser tantôt tendres, tantôt plus agressif en croquant la chair bronzée. Aizen voulait protester mais la main de Shiro caressait voluptueusement le pantalon à l’entrejambe, le sexe se dressa au garde à vous. Shiro apprécia le matériel caché sous le tissu.

 

Bientôt, seuls les soupirs d’Aïzen se faisaient entendre. Shiro défit la boucle de la ceinture et fit descendre le tissus, seul au bout de quelques minutes subsistait le boxer de l’homme. Le bout du sexe dépassait de l’élastique et Shiro eut un petit sourire pervers.

—    Tu t’sens à l’étroit… Maître ? Demanda Shiro joueur.

—    Enlève-le…

—    Comme vous voulez majesté…

Shiro fit glisser sa langue sur le gland et joua avec alors que ses mains malaxaient doucement les fesses de l’homme. Shiro le sentit se raidir et pour le détendre, les remonta pour caresser doucement les flancs d’Aizen. C’est avec les dents que Shiro fit descendre le sous-vêtement. Lorsqu’il remonta, il se saisit des hanches de son « Maître » et avala son sexe sans lui laisser le temps de respirer. Shiro s’appliqua pour rendre fou de désir Aizen qui maintenant s’accrochait à ses cheveux.

La langue de Shiro abandonna la verge gonflée pour faire glisser sa langue sur les testicules pour descendre peu à peu entre les fesses de l’homme. Aizen voulut protester mais, Shiro caressa son sexe pour l’exciter d’avantage.

—    Tu vas me faire venir imbécile…

La voix de l’homme était enrouée par le plaisir. L’odeur dans la pièce se modifia, charger de désir et de sexe. Shiro défit son bouton de pantalon et fit glisser sa main sur son sexe pour le caresser dans un va et vient rapide. Sa langue s’activant dans le même mouvement qu’il appliquait à sa verge. Shiro ralentit le rythme et se redressa pour embrasser l’homme qui haletait, les yeux dilatés par le désir. Il fit en sorte que leurs sexes se rencontrent par effleurement, arrachant des gémissements à son amant.

Shiro trouva l’instant chaud et délicieusement sensuel. Il profita de la bouche entrouverte de Sosuke pour l’embrasser. Ce dernier enlaça sa taille et le plaqua contre son corps, frottant plus durement leurs virilités l’une contre l’autre. Aizen voulu reprendre le dessus et Shiro se laissa faire alors que les doigts d’Aizen entrèrent en lui un peu trop sauvagement à son goût. Allait-il enfin montrer son vrai visage ?

Shiro enlaça de ses jambes la taille de Sosuke et encercla de ses bras les larges épaules. Soudé l’un à l’autre, Aizen se laissa retomber sur le matelas entrainant Shiro dans sa chute. Ne perdant pas de temps, ce dernier embrassa à nouveau son amant presque sauvagement cherchant sa langue avec rudesse et ne laissant aucun répit à l’homme. L’échange se transforma en bagarre faisant couler un flot de salive de leurs bouches.

Une des mains de Shiro se déplaça et il attrapa les deux sexes ensembles. Aizen gémit et bientôt se laissa faire vaincu par les initiatives de Shiro. Jamais, il  eut d’échange aussi intense que celui-ci. Shiro le laminait par ses baisers, il devait reprendre sans arrêt son souffle. Ses mains qui le parcouraient sans relâche, cette langue diabolique et experte qui le fouillait par toutes les cavités. Il avait l’impression d’être exsangue.

A chaque fois qu’il se sentait proche de son orgasme, Shiro le faisait redescendre l’attente devenait insupportable. Il avait besoin de le pénétrer, de s’enfoncer en lui, de jouir… Aizen haleta alors qu’un doigt pénétrait ses fesses. Cette fois-ci, Shiro allait trop loin et il voulut se défendre. A sa surprise, il sentit quelques chose de froid autour de ses poignets et sans qu’il ne sache comment, il se retrouva attacher au lit.

—    Ta majesté… il est temps que tu endosses  le rôle monture !

—    Qu’est ce que tu racontes ? Enlève-moi ça tout de suite !

Sosuke le foudroyait du regard et tentait de se libérer.

—    Que nenni Monture ! Tu t’es enfiler mon frère que j’matais depuis des années… et j’devais être son premier amant.

—    De quoi est…

—    Ma petite fraise toute sucrée… il est perturbé depuis qu’tu l’as touché !

—    Ichigo ?

—    Hai… J’vois qu’tu vois d’qui j’cause…

—    Il était consentant…

—    Mon œil ! L’agence ne devait l’envoyer que sur des rendez-vous d’escort et il est tombé entre tes doigts connard ! Alors, j’ vais prendre mon remboursement… pour les préjudices que j’subis ! J’m’suis prit une raclée par Ichi… encore une ! Comment t’as fait pour qu’il te tombe dans les bras sans qu’il réagisse ?

—    Tu ne dois pas être doué… le nargua Aizen.

—    Pas doué… vu comment tu gémis comme une salope depuis tout à l’heure, ça m’étonnerait !

Et sans attendre plus, Shiro attrapa son sexe et le plaqua contre celui d’Aizen, frottant leur gland ensemble et arrachant un halètement à Aizen

—    Ouaih… du genre comme ça !

Shiro caressa longuement leurs verges, lui-même perdant pied parfois dans la pratique. Quand, il vit Aizen à plusieurs reprises perdre le contrôle, il le lâchait et embrassait juste son corps. Il voulait savourer chaque instant après tout, il lui avait enlevé le plaisir de dépuceler sa fraise. Shiro introduisit un doigt dans l’anneau serré et Sosuke malgré lui gémissait alors que peu à peu les doigts se succédaient en lui. Il devenait fou et tentait d’arracher les menottes aux barreaux. Mais, il était impuissant.

Sosuke retint sa respiration lorsque la verge de Shiro remplaça ses doigts.

—    Détend-toi monture… où tu vas la sentir passer…

—    La ferme !

—    Ton masque de civilité craque Majesté… se moqua Shiro qui s’était enfoncé jusqu’à la garde.

Shiro se redressa et descendit du lit. Il retira son pantalon et son caleçon qui lui entravaient les jambes. Il ramassa son sac et revint près du lit.

—    Relâche-moi tout de suite où je te le ferai regretter ! Grinça Aizen dans la chambre.

Shiro eut envie de rire mais, seul un petit sourire pervers déforma ses traits. Aizen le regard interrogateur à présent.

—    On va passer un bon petit moment ensemble.

Le jeune homme ouvrit d’un coup sec le zip du sac et sortit un bâillon, avec une balle rouge et des harnais en cuir souple.

—    J’ai pris le plus chic pour toi, Esclave…

—    Libère-moi tout de suite, ce petit jeu à assez duré…

Le regard chocolat était glacé et la lueur meurtrière avait du en scié plus d’un. Cela secouait juste les épaules de Shiro en un rire silencieux.

—    Tu rigoles… on a même pas commencé !

Shiro eut un petit sourire et glissa ses bras autour du visage d’Aizen qui se défendait et ne se montrait pas du tout coopératif. Exaspéré Shiro se pencha et retira un martinet gode et sans prévenir donna une fessé à son esclave. Et Aizen se figea stupéfait. Shiro profitant de la surprise enfila rapidement le bâillon et Aizen bougea au moment où il finissait de lui harnaché la tête.

—    Bien monture… laisse-moi de finir de te fixer à ce pieu… j’en ai pas pour long.

Shiro tranquillement et prenant son temps, alors qu’Aizen tentait de se libérer sortit des menottes pour les chevilles. Sosuke tenta de se défendre mais, il reçut un coup de martinet pour son insubordination. Il vit l’éclat particulier dans le regard jaune de Shiro.

—    Tu t’laisses pas faire… un coup de martinet et si tu persistes… J’t’l’enfonce à sec dans ton cul… Ça s’rait con, surtout que j’ai pensé à prendre du lubrifiant… Tien en parlant de ça… Atta…

Le jeune homme attacha facilement Aizen qui était tétanisé par ce qui lui arrivait en quelque sorte. Shiro se pencha sur son sac et sortit une bombe et ses yeux dérivèrent sur le sexe maintenant au repos du directeur de l’hôtel.

—    Ah c’est pas cool ça, faut que j’recommence du début… Je vais sortir tout le matériel pour le mettre sur le lit… Qu’est ce que j’ai… voyons voir… fit pensif Shiro.

Montrant les objets aux yeux exorbités d’Aizen, Shiro montra une bombe

—    Alors ça, c’est un préservatif en bombe. Ce qui est génial avec ce truc, c’est que tu bandes mais… ça comprime ta queue du coup et j’ai même pris un cockring, comme ça j’suis sur que tu n’vas pas débander. Voyons voir…

Shiro tira de son sac un nouvel objet qu’il montra à Aizen et qui pâlit en reconnaissant l’ustensile.

—    J’ai trouvé ça assez marrant de prendre ce truc. Une roulette à piquots… et j’ai pris le must en prenant celle en inox… j’suis sur que tu vas apprécié… atta, j’ai même prit ça…

Sortant victorieusement de son sac des petites chaines, Aizen reconnu des pinces à tétons. Il ferma les yeux. Shiro émit un ricanement.

—    Ah… t’as remarqué qu’j’ai pris que le meilleur du meilleur. D’ailleurs, j’vais t’les laisser à la fin, parce qu’Ichi va m’tuer si j’fais des jeux comme ça avec lui. Déjà rien qu’un bisou j’m’suis fait défoncer la tronche…

Shiro se gratta la tête, pensif.

—    J’en étais où… » Souffla l’albinos en regardant le corps allongé qui tentait de sortir de ses liens. « Ah oui ! J’voulais t’faire passer un moment agréable… j’ch’suis sur qu’t’vas en red’mander… »

Sosuke adressa un regard noir à Shiro qui lui répondit par un sourire pervers et moqueur

—    Mais le must du must pour toi… Sosuke-chou… c’est qu’t’vas rien voir…

La fin de la phrase avait été dite d’une voix caressante. Shiro sortit un masque noir tenu par des sangles. Le jeune homme termina de se déshabiller complètement et enjamba le corps à moitié nu d’Aizen. Shiro fit un clin d’œil à Sosuke avant de lui passer sous ses protestations étouffées le masque noir.

—    T’es trop « mignon » mon salaud !

—    …

—    Tu peux dire c’que tu veux… j’t’entends pas ! Et on est toi, moi… tous les deux… pour toute l’après-midi… c’est pas chouette ?

Shiro fit glisser son corps sensuellement sur celui d’Aizen et frotta son érection contre la verge flasque  d’Aizen. Les mouvements de bassin sensuel, les gémissements suggestifs que Shiro ânonnait réveillèrent malgré les protestations virulentes d’Aizen, son sexe.

—    Tu vois monture, ta bite, sait apprécier les bonnes choses…

Le jeune homme glissa sur le corps entravé et sa bouche avala le sexe à moitié dressé. Le mouvement de gorge qu’il produisit sur la verge et le bruit de succion mouillé qu’il prenait délibérément soin de faire entendre. Quand le sexe de l’homme menotté fut suffisamment dressé, Shiro attrapa la bombe et aspergea la verge tendue. Un film se forma tout autour et Shiro ricana

—    Maintenant les bourses et ta queue…

De ses doigts fins, le jeune homme enfila les liens autour des parties génitales. Le corps d’Aizen se tendait et la respiration de l’homme se fit erratique.

—    Eh… calme-toi, on est qu’au début ! Où, j’en étais ? Ah oui…

Shiro caressa le sexe en de long va et vient d’Aizen qui bientôt soupira sous les caresses expertes de Shiro.

—    Qu’est ce que j’disais… J’suis plutôt bon à s’genre de truc… Faut juste qu’persuade Ichi de m’laisser toucher la sienne.

Délaissant brutalement le sexe de l’homme, Shiro attrapa la petite roulette et la fit courir doucement sur ses doigts et ricana. Il jeta un bref regard en coin à sa victime et fit qu’il était tendu. Pour rire, il se pencha et souffla doucement sur le pénis tendu et entravé. Aizen frissonna longuement.

—    T’aimes ? J’vais montrer aut’chose…

Lentement, Shiro fit parcourir la petite roue à piquots en métal froid sur la chair turgescente. L’homme s’arqua sous la douleur et Shiro eut une autre idée. Il abandonna sa rouette et attrapa ses pinces à tétons. Il se penche sur Aizen et lèche consciencieusement les seins de l’homme. Dressé comme il le désire Shiro attrape la pince et enserre le téton.

Un gémissement se fait entendre et Shiro a un bref sourire. Il est concentré sur ce qu’il fait et ne laisse aucun repos à Aizen. A peine, a-t-il finit de serrer la dernière vis, qu’il décent à nouveau sur la verge tendu et passe la petite roulette sur son sexe. Aizen essaye de se soustraire à ses petits jeux et Shiro déclare moqueur

—    Tu sais…

Et il attrape son martinet d’une main et caresse le ventre musclé de sa victime sensuellement.

—    J’peux l’enfoncer direct…

Aizen cesse immédiatement de bouger sous la menace.

—    Tu l’auras quand même… mais j’ai du lubrifiant…

Shiro ne peut s’en empêcher et pompe le sexe à nouveau. Il veut que sa victime soit fou de désir, qu’il crève sous la douleur de ne pouvoir éjaculer comme il le souhaite. Il attrape le gel et défait le bouchon. Shiro voit du coin de l’œil que l’homme allongé est aux aguets de chacun de ses mouvements et cela l’excite. Il met du gel sur le manche de son martinet et sur son sexe. Il ferma les yeux et en profita pour se libérer de sa propre tension accumulée.

—    Putain qu’s’a fait du bien…

Shiro se tourna doucement vers Aizen à nouveau et attrapa le manche qu’il mit devant les fesses d’Aizen. Les doigts lubrifiés caressaient l’anneau serré et bien mis en évidence du fait des membres inférieurs entravé.

—    Y’a pas à dire, t’as un beau ‘tit cul !

Seul un ricanement se fit entendre derrière les gémissements étouffés d’Aizen.

—    Mais Ouaih… va pas m’faire croire qu’t’aimes pas ça ! Pervers…

Shiro se pencha et introduisit sa langue et caressa les fesses d’Aizen avec un soin particulier. Il humidifia la zone érogène avec un malin plaisir. Bientôt, il remplaça sa langue par le manche du martinet et lentement, il l’introduisit dans l’anus qui commençait à se dilater. Shiro joua avec l’objet entre ses doigts. Il observait avec attention les réactions du corps de son amant ligoté et le vit bientôt s’agiter de manière plus sensuelle.

Sans attendre, il se mit à faire de long va et vient avec le manche et il vit sa victime se tordre bientôt de plaisir. Il souriait satisfait du résultat. Il était bougrement appétissant de cette manière. Peut-être qu’un jour, il arriverait à le faire à Ichigo… Quoiqu’il le ferait d’une manière plus douce, plus sensuel. Enfin, l’obstacle de taille avec Ichi… s’était sa putain de pudibonderie.

Shiro attrapa le martinet et le fit voler dans la pièce. Il n’en pouvait plus lui non plus. Il attrapa les hanches du directeur de l’hôtel et le pénétra lentement. Shiro laissa échapper un halètement. Aizen avait envie de vomir. Shiro avait été trop vite et quand il bougea, ses mains s’accrochèrent aux barreaux pourtant au fil des va et vient que Shiro appliquait à son corps. Ce dernier réagit encore par la positive et à sa grande honte, il aurait voulu échapper des petits cris de plaisir. Sosuke voulu que cela dure le plus longtemps possible et il ne fut pas dessus Shiro était très endurant.

Shiro se pencha en avant et retira le harnais d’Aizen et son masque. Il voulait voir le plaisir et la luxure dans son regard. Il voulait l’entendre geindre sous ses coups de butoir. Aizen ouvrit la bouche et Shiro montra le martinet avec un sourire…

—    Notre ‘tit marché tien toujours… monture !

Le jeune homme se mit à nouveau à bouger n’y tenant plus. Et à sa grande satisfaction, il vit Aizen se mordre la lèvre inférieure. Sa pupille était dilatée par le plaisir qu’il prenait. Shiro s’arrêtait quand il se sentait venir. Il voulait abuser du corps soumis. Il avait de la patience à revendre…

D’ailleurs, il devait l’être pour courtiser Ichigo et se prendre des mandales à longueurs de temps. Ce qui amena la question à Shiro une nouvelle fois, alors qu’il se retirait entièrement d’Aizen restant juste sur le bord des fesses

—    Comment t’as fait pour avoir ma fraise ?

—    Je l’ai séduit !

—    Mon œil… j’y arrive pas !

—    Viens ! Hurla presque Sosuke à bout de nerf.

—    Tant que tu m’dis pas ce que tu lui as fait…

—    Je l’ai drogué ! Rétorqua énervé Aizen pressé d’en finir maintenant.

—    Vraiment ? Ma pauvre fraise… pas étonnant qu’il soit devenu deux fois plus méchant avec moi. Et merde ! Bon c’est pas tout ça… mais, j’vais réparer tes conneries !

—    Attend… Qu’est ce que tu fais ?

—    J’m’barre…

—    Quoi ?

—    J’t’laisse te démerder y’aura bien quelqu’un pour t’libérer… se moqua Shiro.

Ce dernier se branla rapidement et se déchargea sur sa victime avec un petit sourire pervers.

—    J’t’souhaite bonne chance… Monture !

Shiro quitta la chambre 5 quelques minutes plus tard en sifflotant. Les cris ne pouvaient pas s’entendre de là où se trouvait Aizen… Shiro posa ses lunettes de soleil sur son nez et songea que même s’il était un beau salaud, franchement Aizen avait une belle queue.

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