Disclamer : Bleach appartient à tite Kubo
Auteur : Jijisub
écrit en 2009
Bonjour à toutes et tous…
J’ai écrit ce One Shot, il y a un an à peu près… ce n’est pas du boy’s love (ni même shonen ai)… j’ai simplement essayé d’imaginer les pensées de Shinji à un moment donné. Cela n’a aucune prétention… J’ai quelques textes comme ça écrit pour m’amuser à faire « autre chose ». Je vous le présente comme ça, peut-être que cela interessera quelques unes d’entre-vous.
Oui… quelque part, j’applaudis ton exploit. Je t’ai sous-estimé et j’ai perdu tous mes repères. J’ai du me battre pour survivre et vivre avec mon autre que je déteste autant que toi ! Peut-être justement parce ce que cela me rappelle avec trop d’acuité pourquoi j’en suis arrivé là ? Où est-ce parce ce que je suis plus fort avec lui ? Dépendre de quelqu’un d’autre pour t’atteindre… Je m’y suis accommodé, de toute façon, je n’avais pas vraiment le choix.
Je déteste être faible… je déteste être désarmé et impuissant… Tu m’as montré avec ton sourire énigmatique et ta magnifique cruauté combien j’ai été aveugle toutes ces années. Je le sais, toutes mes pensées depuis plus de vingt ans courent en moi comme un poison qui me rende parfois plus aigris certains jours. Peut-être comme aujourd’hui… De voir les autres souffrir alors qu’ils n’avaient rien à faire dans ton échiquier me bouleverse et c’est pour cela que chaque matin je me remémore ta sournoiserie.
Je me retrouve devant ma glace et j’observe mon visage. Je ne souris pas contrairement au fois où je suis en public. Qu’est-ce que tu veux, je joue un rôle et celui de salaud et bouffon me conviennent à merveille. Quoique le premier rôle, je pourrai te le réserver en premier lieu. Mes yeux brûlent de haine à ces moments là, mais aujourd’hui, ils sont roussis d’avoir trop picolé la veille. Normalement le feu assainit là où il passe… Lorsque j’aurai été consumé par ma haine, je me demande si j’aurai épurer mon karma. Pensées débiles comme toujours les lendemains de cuite ! J’en suis réduis à faire de la psychologie de bazar… je déteste la psychologie de bazar. Je suis un crétin…
Je brosse mes cheveux blonds pour leur donner la forme d’un carré parfait. J’examine mes traits et je suis heureux de vivre dans un faux corps, car les traces de fatigues ne s’y reflètent pas. Comment puis-je me satisfaire de ma vie ? Peut-être parce ce que je n’ai plus de contrainte ? Peut-être que de te voir mort me réjouit particulièrement à l’avance ? Non… il n’y a pas que toi dont j’ai l’intention d’en faire baver. Un autre imbécile immature au moment des faits, puéril par le comportement, trop naïf et surtout trop génial pour se rendre compte du piège que tu lui tendais. Il aurait du savoir… il aurait du…
Mes pas me mènent dans ma chambre et je sors des vêtements humains et j’avoue adorer cette façon de m’habiller. Ca me donne l’impression d’être libre et de ne plus être dans un carcan. Quoique, aurai-je été capable de vivre ainsi ? Oui… j’ai vécu dans une prison pendant des siècles et quelque part, ton action m’en a libéré… J’en ai assez ! J’oscille toujours entre mes regrets et satisfactions. Une chance que je m’en sois trouver quelque unes d’ailleurs. J’allais tout de même pas me laisser aller. Non… ce n’est pas mon genre. J’ai abattu un à un tous les obstacles qui m’empêchaient d’être ce que je suis aujourd’hui. Même mon hollow n’a pas la même rage de vaincre.
Cet imbécile croyait avoir le dessus sur moi ! Tss… Contrairement à avant, la leçon a été retenue, je ne l’ai pas sous-estimé. Je me suis méfié. Je connais mes forces et mes faiblesses. Et c’est sur ces dernières que je me suis appuyée pour devenir plus solide ! Je jette un œil autour de moi et je vois que tout est rangé, ordonné même un peu trop. Je me dirige vers la porte fenêtre de ma chambre et je l’ouvre. Le soleil maintenant est haut dans le ciel et j’observe la course paresseuse des nuages. Je pose mon menton dans le creux de ma main et je m’accoude à la balustrade. Bientôt, je vais rejoindre les autres, mais j’ai envie de rester encore un peu seul. Un luxe à l’heure actuelle.
J’ai entendu dire qu’un nouveau vizard était né. Kurosaki Ichigo soit disant… Ce môme ne sait vraiment pas ce qu’il l’attend… Arriverai-je trop tard une nouvelle fois ? Je ferai en sorte que non… Ma journée et mon avenir me semble plus beaux tout à coup. Peut-être est-ce du à l’excitation de te revoir ? A cette idée mon cœur ne trésaille pas… mon rythme cardiaque reste lent, lourd et régulier comme celui d’un pendule qui évolue au-dessus d’un cadran. Mon destin… enfin, notre destin va s’accomplir prochainement. J’entends le bruit sourd cogner à ma porte. C’est certainement Kensei… toujours aussi bourrin ! Allez, amusons-nous encore un peu jusqu’à notre prochaine rencontre !