Tueur à gage (Stark x Byakuya)

Couple : Stark Coyote x Byakuya Kuchiki

Rating : K+

Genre : AU/Drame / Romance – Attention OOC ! (Et j’assume…)

Auteur : Jijisub

Scénariste : Seeliah

Bêta lecture : Kittyarra

Disclamer : Bleach appartient à Tite Kubo – Petit hommage à Kizuna de Kodaka

 

Dédicacé à : Elerynna – Joyeux anniversaire.

 

Synopsis :

Après s’être perdu de vue durant des années, Stark se voit dans l’obligation d’honorer un contrat avec son ancien élève et… amant.

 

°°0°0°°

 

Les couloirs de l’hôtel miteux étaient calmes, jusqu’à ce qu’un violent claquement de porte anime le lieu sordide où les junkys et les prostituées s’arrêtaient ne trouvant pas meilleur endroit si bon marché. Un homme habillé d’un jeans et d’une veste en cuir, traversa rapidement les couloirs de l’hôtel pour jeter sa mallette à l’arrière de sa vieille Buick dont la peinture s’écaillait à de nombreux endroit.

 

Stark inspira et expira plusieurs fois avant de mettre le contact. Le moteur tourna doucement et la voiture s’engouffra dans une circulation dense. Le conducteur avait la mâchoire crispée et son regard acier habituellement si impassible, brillait d’un éclat meurtrier. Jamais, il ne s’était imaginé devoir travailler avec un partenaire et encore moins… si jeune.

 

L’homme finit par ricaner et se demanda si c’était réellement cela qui le dérangeait ? Son futur partenaire en dehors du fait qu’il soit si jeune avait pris sa place de numéro un. Ce qui interpellait le tueur à gage, c’est que ce salaud l’avait fait en quelques contrats à peine, avec une efficacité telle qu’il l’avait admiré intérieurement. Mais de là à travailler avec lui ? L’appel de son commanditaire était irrévocable. Il voulait le numéro un et le numéro deux pour parvenir au bout du contrat, il les payait grassement pour un travail qui ne devait laisser aucun indice.

 

Le regard de « Coyote » glissa sur l’horloge de la voiture. Il avait très peu de temps pour étudier les lieux, et monter un plan. Tuer plusieurs leaders de la triade chinoise qui se déplaçaient pour une réunion secrète à Boston… n’était pas donné au premier venu. Un soupir franchit les lèvres de l’homme en songeant que son futur « partenaire » refusait de le rencontrer avant la date du contrat. Pour débuter un travail en équipe, cela n’allait pas être très aisé.

 

Se détendant malgré lui, Stark se pencha au feu rouge pour donner un coup sec dans la boite à gants. La petite porte s’ouvrit brutalement vomissant le contenu, le tueur en sortit une paire de lunettes  et redémarra aussitôt le véhicule. Une voiture de police fit fonctionner ses gyrophares derrière lui. L’homme jura entre ses dents. C’était la journée des mauvaises surprises. Il se rangea tranquillement sur le bas côté, il sortit de sa poche intérieure de veste un paquet de chewing-gum et se prit une tablette.

 

Un homme blond longea son véhicule, arme sortie et pointée vers le bas. Stark descendit la vitre de sa voiture. Du coin de l’œil, il vit le partenaire du flic se tenir en position, prêt à intervenir si ça se passait mal.

 

« Oi, M’sieur l’agent… qu’est ce que j’ai fait ?

—    Tu as emprunté la voix réservée aux véhicules lents…

—    Je n’ai pas fait attention Monsieur l’agent…

—    Montre-moi tes papiers ! »

 

Stark se pencha et attrapa les papiers qui avaient glissé sur le sol, lorsqu’il avait ouvert la boite à gants

 

« Voilà, Monsieur l’agent… »

 

La voix était calme et posée. Pour le coup, le tueur à gages n’avait pas fait attention en empruntant la bretelle d’autoroute. Il se maudit pour sa distraction singulière. Le blond avait toujours son arme dirigé vers le sol mais, il était clair que si le conducteur faisait un faux mouvement pouvant être interprété comme une agression, il se retrouverait avec un bout de métal dans la tempe, en moins de temps qu’il faut pour le dire. Kira attrapa d’une main les papiers, lu le nom et l’adresse du chauffeur. Il rendit les papiers qui semblaient en règle.

 

« Ça va Kira ? Demanda l’autre agent.

—    Ne t’inquiète pas Hisagi ! » Répondit son collègue qui fixait toujours de son seul œil visible un Stark parfaitement impassible.  « Vous transportez quoi dans votre valise ? » Reprit le blond soupçonneux.

 

Le tueur avait bien vu la lueur inquiète dans le regard du policier, c’est tout aussi calmement que l’homme répondit.

 

« Mes dossiers pour mon travail, Monsieur l’agent… » Stark était d’un calme olympien et sa mine ennuyée paraissait plus vraie que nature.

—    Tu fais quoi comme genre de boulot ? » Questionna Kira en jetant un regard septique sur la vieille voiture.

—    Je suis assureur ! »

 

Le policier ouvrit de grands yeux avant d’éclater de rire. Son regard balaya la voiture qui avait franchement besoin d’un grand rafraichissement si ce n’était finir à la casse. Le tueur professionnel eut une moue désabusée et déclara d’une voix blasée.

 

« Ma femme a eut un accident avec mon Pontiac y’a deux jours. » Marmonna Stark mécontent.  « Elle est broyée, enfin le principal c’est que Tia n’ait rien eu. L’enfoiré qui lui est rentré dedans n’était pas assuré et n’est pas solvable… Sans oublier qu’en ce moment… c’est la crise Monsieur l’agent, même pour nous. Je n’ai pas les moyens de m’acheter une voiture, un peu plus tape à l’œil. C’est pour ça que je me gare à un pâté de maison de mes rendez-vous… »

 

La mine légèrement désespérée du conducteur joua en la faveur de Stark. Mais, Kira se sentait légèrement mal à l’aise pour il ne savait quelle raison. Le grésillement d’une radio se fit entendre et du coin de l’œil Coyote vit l’autre policier répondre en se penchant dans le véhicule garé juste derrière lui.

 

« Kira ! Viens y’a une urgence… Laisse-le… de toute façon, on n’a pas le temps… »

 

L’agent se tourna vers le conducteur et déclara sombrement

 

« Faite plus attention la prochaine fois ! Si je vous attrape encore, votre excuse bidon ne fonctionnera pas… Monsieur l’assureur

 

Stark vit le véhicule de police se mettre à sa hauteur, croisa l’espace d’une seconde le regard du blond dans lequel, il lu une certaine méfiance. Le tueur à gages mâchouilla encore un peu son chewing-gum avant de le jeter par la fenêtre et démarra à nouveau sa voiture. Si ce blond avait eu plus de temps… L’homme commença à songer qu’il était temps pour lui de prendre sa retraite. Il ne se sentait plus l’envie et maintenant il pouvait vivre tranquille jusqu’à la fin de ses jours sans penser une seule seconde à d’éventuel problème financier. Et puis, lui caser un partenaire sonnait pour lui comme le glas.

 

°°0°0°°

 

Une heure plus tard, après avoir rangé sa vieille Buick, Stark s’engouffra dans l’ascenseur du bâtiment se situant en face où se tiendrait la réunion secrète des chinois. Le tueur se déplaçait avec aisance, il sortit de la petite enveloppe, rangée plus tôt dans son blouson en cuir, la clef de son nouvel appartement. Malgré sa taille, il se mouvait avec grâce de sa démarche féline, bien loin de celle qu’il avait eut plus tôt dans le motel minable, était silencieuse.

 

Lorsqu’il ouvrit la porte, Coyote jeta un rapide coup d’œil au lieu. Il entra et ferma la porte dans le plus grand silence. Le tueur fit un tour de l’appartement pour ensuite jeter sa mallette sur le lit. Il se planta devant l’immense baie vitrée, son regard acier plongea vers les bureaux d’une société écran, servant à blanchir de l’argent. Quelques minutes plus tard, il ouvrit sa mallette contenant un McMillan-Tac50[i] en pièces détachées. Stark extrait la lunette de visée et se repositionna devant la baie.

 

Il balaya la façade et repéra les bureaux principaux de la société. La distance était courte de là où il se trouvait. Le tueur songea à se déplacer sur les toits pour s’assurer une meilleure position. Il sonda rapidement les environs pour… rencontrer un autre viseur. Le cœur de Stark s’arrêta. L’homme se tenait sur le toit de l’immeuble où devait arriver ses cibles. Stark sur le coup songea qu’il se trompait que l’homme ne s’était pas arrêté à sa silhouette. Mais, le petit signe de la main qu’il lui adressa lui causa un choc.

 

Le tueur baissa son viseur et fixa l’homme qui se situait a à peine vingt-cinq mètre de lui. Le costume noir qu’il portait était d’excellente facture. Il l’avait vu grâce à son viseur. Stark, par habitude, arrivait à déterminer le gabarit de son stalker qui devait faire dans les un mètre quatre vingt. Les longs cheveux ébène qui flottaient sur ses épaules lui rappelaient quelque chose. Stark plissa les yeux, observa attentivement l’autre homme et quand il baissa son viseur, les doutes du tueur s’envolèrent. C’était Byakuya !

 

« Merde ! » Jura Stark.

 

L’homme sans hésiter retira son portable de son blouson qu’il n’avait toujours pas ôté et composa le numéro de son commanditaire qui parut exaspéré.

 

« Que me voulez-vous Sutaku ?

—    J’annule ma mission !

—    Hein ? Hurla son interlocuteur furieux. C’est une plaisanterie ? Il est hors de que…. »

 

Le tueur coupa la communication et rangea son viseur. Byakuya avait disparut du toit, il devait partir vite. Pourtant, c’est calmement qu’il prit sa mallette et sortit de sa chambre. Il prit un des escaliers de secours dévala les marches. Le tueur n’était pas du genre à fuir et encore moins à annuler une mission mais, si Byakuya était là… il était hors de question pour lui de continuer. Il n’avait pas abandonné le jeune homme dix ans plus tôt pour le retrouver un jour.

 

Lorsqu’il atteignit le parking, l’homme fouilla du regard les alentours, il ne vit que des paisibles citoyens, l’homme imita leurs attitudes décontractées. Quand il se trouva devant son véhicule et qu’il voulu en ouvrir la porte, une jambe referma brutalement la portière.

 

« Sensei… comme il est plaisant de vous rencontrer à nouveau… »

 

Stark soupira fixant la poignée qu’il tenait encore quelques secondes plus tôt.

 

« Kuchiki-kun… cela fait vraiment… un petit moment… »

 

Lentement, Stark tourna son visage et il eut un coup au cœur. Byakuya était devenu un très bel homme. Mais contrairement au jeune homme plein d’énergie qu’il avait laissé derrière lui, le regard polaire dont il le couvrait lui donna le frisson. Stark ne reconnaissait pas le jeune homme.

 

« Inutile de te demander si tu es le « shinigami » ?

—    Inutile… » Répliqua Byakuya d’une voix atone. « Je viens d’avoir un coup de fil du commanditaire qui me demande de te supprimer Sensei… »

 

« Sensei » ne bougea pas un cil. Aucune émotion particulière ne se lisait sur ses traits, alors que son cœur tambourinait allégrement dans sa poitrine. L’image du Byakuya adolescent et bouillonnant ne cessait de traverser son esprit. Où était-il passé ? L’homme devant lui était tellement froid.

 

« Et… tu es venu accomplir ton travail ? Demanda Stark d’une voix dénuée d’émotions.

—    T’as encaissé la moitié du fric.

—    C’est vrai… tu vas faire comment à l’arme blanche, une balle en pleine tête… après tout… je t’ai tout appris. »

 

Les deux hommes se mesurèrent du regard. Stark soupira et marmonna en tirant de sa poche son paquet de chewing-gum

 

« Tu sais, je pourrai sortir un flingue…

—    Tu le portes de l’autre côté. »

 

Stark avala sa tablette et eu un petit sourire derrière son air blasé.

 

« J’aurai pu changer avec les années… Suggéra le plus vieux.

—    Pas toi ! Tu as un rituel… Soutint Byakuya sans ciller.

—    Tu me connais bien.

—    Mieux que toi-même…

—    Nous allons rester là ? Demanda d’un air las le plus vieux.

—    Je te laisse choisir le lieu de ta mort…

—    Très délicate attention… Ironisa Stark.

—    Tu prends ta mallette et tu vas monter dans ma voiture !

—    Ah… Je conduis, je présume… »

 

Pour toute réponse Byakuya tendis les clefs par le haut et les lâcha à son ancien mentor qui les attrapa au vol. Stark se déplaça jusque devant une Mercedes coupée.

 

« Ah oui… nous ne roulons pas dans les mêmes carrosses…

—    Ne joue pas les indigents… je sais dans quoi tu roules habituellement. »

 

Stark s’installa derrière le volant et glissa les clefs dans le Neman. Le moteur s’entendit à peine et le tueur interrogea son ancien élève qui montra enfin le révolver qu’il pointait sur lui depuis le début.

 

« Où allons-nous pour mon dernier bal ?

—    Beacon Hill…

—    Pardon ?

—    Tu m’as bien entendu…

—    Drôle d’endroit pour vouloir me descendre… Je vois qu’il n’y a pas que la voiture qui soit luxueux chez toi…

—    Ne raconte pas n’importe quoi et conduit. »

 

Un silence s’installa dans l’habitacle. Stark faisait attention à sa conduite, il ne pouvait s’empêcher intérieurement d’admirer son ancien élève. Il était si intelligeant… Pourquoi avait-il gâché sa vie en devenant tueur à gage ? Etait-ce de sa faute ? Certainement… Il l’avait pris sous son aile lorsque l’orphelinat qu’il aidait, avait cramé.

 

Le gamin n’avait que quinze ans. Durant les trois ans où ils étaient restés ensemble, Stark qui avait vu Byakuya sous l’emprise de la colère et de la vengeance. Il avait cherché à le canaliser en lui apprenant toutes les ficelles du métier. Il faut dire que le jeune homme s’était lancé dans la gueule du loup et avait failli mourir en approchant de trop près le chef de gang responsable du massacre.

 

« Pourquoi ? »

 

La question le fit presque sursauter. Il avait oublié lui-même qu’il avait un rendez-vous avec la mort.

 

« Pourquoi ? » Reprit Stark en jetant un regard en biais à son interlocuteur, visiblement il ne comprenait pas.

 

Le vieux tueur à gage sentit sa gorge se nouer. Pour la première fois, il vit de l’émotion dans le regard anthracite.

 

« Pourquoi es-tu partit ? Pourquoi juste après ?

—    Oh… »

 

Stark continuait sa route et Byakuya déclara abruptement

 

« Gare-toi ici… »

 

Le conducteur rangea son véhicule près du trottoir et attendit la suite. Le parc tout proche projetait des ombres sur le sol, apportant un peu de fraicheur.

 

« Maintenant, tu vas avancer et faire comme je te dis ! 

—    Je n’avais pas l’intention de protester… Rétorqua Stark paisiblement.

—    Cesse de paraître indifférent…

—    Si je dois mourir… » Rétorqua Stark « autant que se le soit de tes mains… »

 

Aucune réponse ne parvint aux oreilles du plus âgé. Il suivit les indications de la voix froide derrière lui. En montant les escaliers d’un immeuble ancien mais cossu, le condamné repris soudain la parole d’une voix fatiguée. Stark voulait se débarrasser de son fardeau, à présent qu’il en avait la possibilité.

 

« Cette nuit-là fut la plus belle nuit de ma vie… Byakuya. Pourtant… quand je t’ai trouvé endormi à côté de moi, j’ai eu peur.

—    Peur ? Ironisa la voix derrière lui.

—    Oui… je ne me cherche pas d’excuses mais, tu sortais tout juste de l’enfance,  alors que j’ai quinze ans de plus que toi. Ma vie est gâchée mais, la tienne… elle commençait à peine. Tu es si intelligeant Byakuya… Tu pouvais faire n’importe quel métier et moi, je t’ai appris le pire d’entre eux.

—    Tu as peur de mourir ?

—    Mourir ? Oui… comme tous les hommes. Que se passe-t-il après ? Je me le suis souvent demandé… finalement, je m’en fou. Ma solitude va enfin se terminer.

—    Arrête-toi ici et ne bouge pas ! »

 

La voix claqua, Stark se recula alors que Byakuya pointa son arme de manière visible sur lui.

 

« Tu n’as pas peur que l’on te remarque avec ton joujou ? Demanda amusé l’ancien tueur à gage.

—    Personne n’est présent à cet étage à cette heure-ci ! Je pourrai te tirer dessus sans que qui que ce soit ne le sache… Entre ! »

 

C’était clairement un ordre. Le tueur entra dans l’appartement luxueux avant d’entendre claquer la porte et d’être plaqué violemment contre le mur. Surpris, Stark se sentit retourner, il rencontra le visage décomposé de Byakuya où la colère et le désarroi se disputaient.

 

« Espèce de salaud ! Tu crois que j’allais faire quoi après ton départ ? Que j’allais tranquillement reprendre une vie normale ? Je n’attendais que tes visites à l’orphelinat, quand tu m’as prit avec toi, j’étais le plus heureux des hommes et quand tu m’as abandonné… alors que… alors que tu m’as fait l’amour, je t’ai haï… Je mettais promis que je te buterai… mais, je ne peux pas ! Je te déteste… je te déteste… »

 

Byakuya frappait de ses poings la large poitrine de Stark qui ne bougeait pas. Ses yeux clairs exprimaient de la tristesse.

 

« Et toi, tu me dis que tout ce que tu m’as appris n’était rien alors que j’ai chéri chacun des instants passés près de toi… Je te hais… je te hais… je veux que tu souffres, que tu meures à petits feu comme moi toutes ses années… je n’ai eu de cesse de vouloir te surpasser, d’attendre l’occasion de… de… te revoir… »

 

Byakuya posa son front sur l’épaule de son ancien maitre, anéantis. Ses poings se serraient sur la veste en cuir, s’agrippant à elle, comme s’il avait peur que Stark ne s’échappe. Ce dernier resta un instant immobile et ses mains, après quelques secondes d’hésitations encerclèrent les épaules raidies par l’émotion.

 

« Tu n’as jamais été fait pour ce métier…

—    Alors montre-moi autre chose ! S’exclama Byakuya en foudroyant cette fois-ci l’homme devant lui. Apprend-moi à être autre chose… après tout, c’est toi qui m’as créé.

—    Byakuya… je ne sais pas moi-même ce que je vais devenir… J’avais l’intention de raccrocher après ce contrat. Je voulais partir en Italie…

—    Emmène-moi avec toi ! »

 

La gravité et la détermination qui se lisaient sur le visage du tueur à gage, finirent par faire sourire Stark qui remonta une de ses mains pour caresser la mâchoire de son ancien amant.

 

« Je ne suis plus tout jeune… Sourit tristement Stark.

—    Ce n’est pas à toi de choisir pour moi ! Je suis adulte…

—    C’est vrai… tu pourrais le regretter…

—    Ce n’est pas comme si je ne savais pas que tu étais paresseux et lent…

—    Tu as toujours su me faire des compliments… Ironisa le tueur à gage.

—    Tu ne m’as jamais dit que tu m’aimais… » Souffla Byakuya en fixant intensément son ancien mentor.

—    Non… jamais… »

 

Se surprenant lui-même, Stark se pencha vivement et embrassa son ancien élève. Le baiser fut vertigineux, les emportant loin du monde où ils se trouvaient. Il balayait à lui seul, les années de solitudes et de souffrances. Les bras de Stark serraient contre lui, la physionomie de Kuchiki, alors que lui avait glissé ses doigts dans ses cheveux bouclés mi-long. Lorsque le baiser cassa, ils restèrent le visage à quelques millimètres de l’autre.

 

« J’ai une petite résidence secondaire… » Commença Coyote « Elle n’est pas très luxueuse… enfin pas comme ton appartement ici… mais, c’est chez moi et y’a la plage en bas et…

—    Je monte dans tes bagages ! Coupa le plus jeune ne voulant plus que son sensei réfléchisse.

—    J’ai cru que l’ancien Byakuya avait disparu… » Sourit affectueusement Stark pour la première fois. « Tu m’as manqué…

—    Pas autant que toi… »

 

Un léger sourire en coin effleura les lèvres du plus jeune. Les doigts de Stark lissèrent les longs cheveux de jais de son amant et il demanda

 

« Nous avons du retard à rattraper…

—    Beaucoup… »

 

Byakuya prit la main de Stark et le tira à sa suite. Ils entrèrent dans une chambre, sans attendre, le plus jeune retira sa veste. En défaisant sa cravate, il demanda

 

« Tu as l’intention de disparaitre comment ?

—    Nous faire disparaitre… Corrigea le plus vieux.

—    Comment ?

—    Byakuya… pour l’instant… »

 

Et avant que ce dernier ne remarque ses mouvements, il tomba sur le matelas. Stark se mit à quatre pattes au-dessus de Byakuya un sourire aux lèvres.

 

« Nous aurons tout le temps d’échafauder un plan… avec nos deux cerveaux, cela ne devraient pas être trop compliqué… »

 

Les mains de Kuchiki s’enroulèrent autour de la nuque de son amant, et déclara satisfait

 

« Je m’en remet à vous Sensei… »

 

Stark embrassa une nouvelle fois, Byakuya et oublia les détails du plan qu’il avait échafaudé. Après tout, il aurait tout le temps plus tard…

 


 


[i] Fusil de précision (snipper) de fabrication Américaine de calibre .50 (12.7x99mm) - ce fusil tient deux records de distance sur plus de 2 km.

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