Ichigo rentra chez lui d’humeur massacrante. Il était tard et il n’avait pas encore mangé. Il se prit la direction de sa chambre et se déshabilla. Il se sortit des vêtements d’intérieurs et alluma la télé au passage pour écouter les informations.
La salle de bain était grande. Sa douche italienne lui plaisait beaucoup et c’est au moins avec le sourire qu’il prit une douche bien chaude. Il s’était souvenu au cours de la matinée de son état d’ébriété de la vieille et lorsqu’il avait pris sa douche ce matin, il avait constaté son état poisseux ! Enfin, c’était fini.
Ses pensées se reportèrent sur ce salaud. « En plus, je doit le rencontrer à nouveau cette semaine. Mais si je le vois en dehors du boulot, je l’éclate ! ». Il pensait à tous les commérages qui allaient maintenant circuler sur lui. Là, c’était foutu… il ne pourrai plus reconquérir Ann après ça. Soupir !
Il enfila ses affaires. Il fut surpris par une douce odeur qui se répandait dans l’appartement. Surpris il se précipita dehors et ses yeux formèrent un cercle parfait… Shinji cuisinait ?
Il traversa la salle en grandes enjambées et il fut accueillis par un « Yo » lorsqu’il pénétra dans la cuisine. Il attrapa le revers de la chemise de son interlocuteur :
- Que fais-tu chez moi ? Tu as foutu le bordel dans ma vie aujourd’hui ! Je peux savoir pourquoi tu as fait ça ? T’a rien dans la tête ?
- C’est une petite revanche…
- Revanche ? Sur quoi ? Ce matin, c’est vrai que j’étais surpris et je n’aurai pas dû te parler comme je l’ai fait. Je voulais te présenter des excuses… mais toi… sa voix tremblait de colère contenue…
- Tu ne vas pas me dire que tu n’as rien ressentis ce matin ? Tu ne veux pas recommencer ?
Ichigo resta interdit. Il lâcha Shinji et recula d’un pas. En fait, il avait un peu de mal à analyser tout à coup. Shijni s’exclama… « c’est prêt ! » après avoir goûté sa préparation.
- Tu peux pas juste me foutre la paix ! Si on oublie cet incident… tout cela ne sera juste qu’un mauvais souvenir. Pour ma réputation… ça se tassera
- Vient manger. Il n’avait absolument pas écouter Ichigo
Ce dernier prit une chaise et regarda avec suspicion son assiette. Il prit juste un peu de la mixture sur le bord de sa baguette goûta et fut surpris… c’était délicieux !
- Alors ?
- Tu sais cuisiner depuis quand ? Quand Hiyori était là, tu achetais des plats tout prêt.
Shinji avait froncé les sourcils aux souvenirs de son ancienne amie disparue.
- Excuse moi, j’ai parlé d’elle bêtement.
- Non, non… de toute façon, il faudra bien que la page se tourne. Un sourire moqueur apparu. Et là, je compte sur toi Kurosaki-kun…
Ichigo s’étouffa. Il saisit Shinji et le secoua
- essaye une seule tentative et je te butte !
Se dernier lui prit les mains et lui fit relâcher sa pression. Il se mit à manger
- Ichigo… si tes relations ne durent pas très longtemps, se n’est je pense pas un problème qui est un rapport avec ton physique, ni avec ta condition sociale. Tu es bien roulé fit-il avec un regard appréciateur et intelligent ce qui ne gâche rien. Pour moi, c’est uniquement parce ce que tu ne peux pas parler librement de ce qui te préoccupe. C’est à dire, de ta vie de shinigami et surtout de hollow. Car même un shinigami n’acceptera pas forcément cette partie de toi. Moi, je sais ce que tu as traversé et on est les deux seuls « survivants » de ce carnage… Qui pourrait mieux te comprendre, ou même me comprendre ? Soit à moi Ichigo… J’y ai réfléchit depuis que je t’ai quitté ce matin. Et t’avoir vu toute la journée n’a fait que renforcer cette idée. Qu’as tu à perdre ?
Ichigo écoutait avec attention… tout en se disant « impossible ». Quoi qu’il trouvait une partie du raisonnement d’Hirako logique. Mais bon de là à avoir une relation ?
- Mange avant que se ne soit froid !
Il mangea machinalement… et finit par observer son vis à vis. Il avait toujours sa coupe carré et sa façon de s’habiller à l’anglaise style année 60. Même s’il avait l’air d’un abruti fini quand il faisait le pitre, il avait un charisme différent une fois qu’il devenait sérieux. Il était très fort aussi et il savait pertinemment qu’il pourrai compter sur lui quoiqu’il arrive. Il soupira.
- Alors ? Tu t’es décidé ?
- Faut une réponse tout de suite ?
- Crétin…
- …
- soupir ! Je vais te laisser y réfléchir… Je te laisse débarasser, puisque j’ai fait à manger.
Ichigo ne disait rien et suivi Shinji qui allait passé par la fenêtre
- Tu sais que les portes existent ?
- Trop commun
Le bras d’Hirako fut soudainement saisis. Il tourna la tête surpris et ses lèvres rencontrèrent celle d’Ichigo. Sa langue chercha d’ambler à passer le cap de ses lèvres entrouvertes. Sur le coup le vizard resta figé mais se reprennent rapidement, il écarta ses lèvres et répondit aux appels d’Ichigo. Ce dernier l’avait attrapé par la taille d’un bras et avait passé ses doigts sous sa tête pour incliner un peu plus son visage.
Le baiser se fit plus profond et intense… sa langue jouait avec la sienne rapidement puis lentement, voir lascivement… le baiser fut long et son cœur avait changé de rythme. Une douce chaleur s’installait en lui et il sentait son partenaire troublé également par cette expérience. Son souffle était devenu court comme le sien, ses yeux étaient mis-clos mais il voyait le désir au fond des prunelles couleur ambre. Le baiser avait cessé mais ils se regardaient ne sachant pas, s’ils devaient aller plus loin ou pas.
Shinji finalement le repoussa. Il était à nouveau maître de lui-même.
- Je te laisse y réfléchir calmement. J’ai rendez-vous avec ton patron jeudi en fin d’après-midi. Tu me donneras ta réponse à ce moment là.
Ichigo intégra les paroles de Shinji et fronça les sourcils. Mais pour lui c’était tout vu. Il ne voulait pas qu’il parte. Pas maintenant… il sentait confusément que s’il le laisser s’en aller, il n’oserait plus franchir le pas. Et puis, il le voulait tout de suite…
Cependant, incapable de parler il attrapa Hirako par derrière alors que celui-ci allait s’envoler.
Shinji fut ému lorsqu’il se sentit attraper par derrière et qu’il entendit Ichigo murmurer au creux de son oreille « ne part pas, ne me laisse pas ! » Il frissonnait de plaisir de sentir le torse de l’autre vizard contre son dos. Il avait l’impression d’avoir trouver sa place. D’une plaisanterie c’était devenu vital pour lui sans qu’il ne s’en soit rendue compte. Il ferma les yeux pour mieux s’imprégner du moment.
Doucement Ichigo retourna le blond dans ses bras et plongea son regard dans le sien. Il pu y voir le même désir, les mêmes doutes, le même espoir. Son visage se pencha vers le sien lentement, mais Shinji ne voulait, ne pouvait plus attendre. Il raccourcit rapidement la distance qui les séparaient encore et plaqua son torse contre le sien, il s’empara de ses lèvres si douces.
L’échange fut passionné et tous les deux tanguaient sous leurs désirs. Finalement ils se retrouvaient à terre, incapable d’attendre plus longtemps et voulant découvrir tout de l’autre. Ils se retrouvèrent rapidement nus sur le parquet du salon. Leurs mains partant à la découverte de l’autre, fébrile, impatient et en même temps leurs gestes étaient doux et leurs regards qui s’accrochaient était emplis de tendresse.
Shinji devenait fou à chaque soupir qu’il arrachait à Ichigo et ses yeux ambrés tournés vers lui, si lourd de désir… Il prépara son amant à son passage et attendit patiemment qu’il se détende pour pouvoir le pénétrer. Quand il sentit son corps prêt, il passa et se sentit aspirer de l’intérieur. Il ne pu s’empêcher de gémir… N’y tenant plus, il commença à bouger lentement puis de plus en plus rapidement au fur et à mesure que les soupirs de son amant l’invitait à augmenter la cadence. Finalement, ils arrivèrent au point culminant de leur désir ensemble et tombèrent dans les bras l’un de l’autre.
Ichigo finit par pousser son amant qui le regardait interrogatif.
- Figure toi que le sol n’est pas très confortable le taquina t’il !
Shinji sourit
- Finalement, j’ai eu mon dessert. J’ai mangé une fraise ce soir !
- Crétin
Eh oui… j’ai fini. Je pourrai aller plus loin, mais bon… il faut savoir aussi donner une fin à une histoire.
J’espère qu’elle vous aura plus ^^
Shinji : Mais MOI je voulais aller plus loin !!!
Ichigo : La ferme ! C’est déjà bien que tu es réussi à m’avoir, tsss…, elle écrit n’importe quoi
Auteur : Nan, nan… Tu trouves pas que vous formez un joli couple ?
S : J’aime les fraises, j’adore les fraises… je ne mange que des fraises…
I : La ferme, j’ai dit !!! On entend que toi ici… Au fait dit-moi, avec de la chantilly tes fraises ?
A : qu’est ce que je disais ^^