10. Scène 28

La journée avait bien débuté ! Comment ne pouvait-elle pas bien débuter ? Après tout, les contrats se succédaient et l’entreprise n’avait jamais fait autant de bénéfice, et ça même s’il avait eu quelques soucis avec la justice. 

Il avait appris que Aïzen Sosuke était retourné à l’hôpital et végétait comme un légume ! Rien que d’y penser, Gin en jubilait ! Il détestait ce type plus que tout ! Pas qu’il lui ait fait quelque chose, c’est même le contraire ! Mais il était trop charismatique, trop beau, trop parfait ! Il prenait tout avec calme et pensait pouvoir tout régler avec sa bonne morale ! Il haïssait ce genre de type ! Et en même temps, c’est avec lui qu’il avait pris le plus son pied ! 

 

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Le début de soirée était froid. L’hiver approchait. Son avocat lui avait appris plus tôt que Sosuke Aïzen ne ferait pas appel ! Quelle aubaine… En plus, il pensait à lui plus tôt dans la journée. Quel abruti ! Encore sa morale à deux balles ! 

Quelque chose roula à ses pieds. Surpris, Gin s’arrêta pour scruter le sol. Qu’est-ce que c’était ? Une pièce de monnaie ? Il ne daigna même pas la ramasser. 

  • Eh toi ! Tu pourrais regarder quand on te cause !

 

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Gin essayait de respirer, mais le foulard autour de sa bouche était si serré, qu’il ne parvenait plus à respirer. Pour ne rien arranger, son corps recroquevillé dans le coffre de la voiture le faisait souffrir. Sa grande carcasse ne s’arrangeait pas d’un espace aussi petit. Pourquoi se retrouvait-il dans un film de série Z ? 

Les imbéciles ! Ils seraient retrouvés et pendus haut et cours ! Ils ne savaient pas à qui ils s’adressaient. 

 

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On n’y voyait pas grand-chose dans cette vieille étable. L’odeur des animaux avait depuis longtemps disparu, seul restait cette odeur d’humidité et ce froid intense qui vous transperçait les os. En plus, Gin avait mal ! Ses kidnappeurs riaient tout autour de lui. Ils l’avaient sorti du coffre avec rugosité et jeté au sol, au milieu d’un cercle qui se formait alors qu’ils se rassemblaient autour de lui. Sa gorge se noua. 

  • Qu’est-ce que vous me voulez à la fin ? Vous voulez de l’argent ? Je peux vous en donner ! Des tonnes !
  • On n’en a rien à foutre de l’argent, fit l’un de ses agresseurs. C’est ton cul qu’il nous faut !

 

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Cela faisait combien de temps qu’il était là ? Aucune idée ! Ils passaient chacun leur tour. Devant, derrière, avec ou sans accessoire ! Son corps n’était plus que meurtrissure. Du sang devait couler de son rectum, parce qu’un autre liquide que du sperme se mélangeait à lui. Une lumière vive dilata ses pupilles. Il cligna des yeux. 

Puis, Gin sortant un peu du brouillard dans lequel il se trouvait, et autant que pouvaient lui permettre les va-et-vient qui le secouaient, il vit une silhouette qui tournait autour de lui avec lenteur. Àun moment, une lumière blafarde les éclairait et il reconnut ce type ! Une vengeance… Il rit d’un rire dément. 

 

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Le corps de Gin Ichimaru gisait au sol. Du sperme et du sang le recouvraient. Ichigo ferma sa caméra et prit le temps de saluer les hommes qui avaient fait tourner Gin. Des anciens potes à lui, qui avaient mal tourné. Souvenir d’une adolescence turbulente. 

  • Qu’est-ce qu’on fait de lui ? lui demanda Hisagi. 
  • Comme je vous l’ai dit, vous en faites ce que vous voulez ! Si tu le veux comme animal de compagnie…
  • Nan ! C’est juste bon pour une soirée. Bah t’inquiètes, tu n’en entendras plus parler, fait moi confiance. Dans le milieu, les putes dans son genre ont la côte. 
  • Pas de problème, fit Ichigo. Si tu as besoin de quoi que ce soit qui soit dans mes cordes, appelle-moi Hisagi. 

L’autre haussa les épaules. 

T’es rangé maintenant ! Et puis, tu nous as assez sortis de la merde. Profite de la vie et montre cette vidéo à ton mec. Il va être content, tu vas voir.

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