Ichigo quitta enfin la maison pour prendre le bus. Il serait au rendez-vous dans les temps ! Pourtant, il avait commencé à se préparer dès qu’il était rentré, mais bon. Son père lui jetait des coups d’œil amusé, devant sa fébrilité inattendue.
Comme si le vieux n’avait jamais eu de premier vrai rencart ! Enfin… était-ce un rancart ? Après tout, c’était juste un tout petit SMS ! C’était aussi pourquoi il s’était presque habillé comme d’habitude. Merde ! Il se sentait si excité qu’il transpirait de partout.
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Sosuke était arrivé en avance. Vraiment en avance. Il s’était installé à la terrasse d’un café tout proche. Son regard ne cessait de tomber l’affichage de sa montre. Dès qu’il voyait un type qui ressemblait même vaguement à Ichigo, son cœur se mettait à battre comme un fou ! Depuis combien de temps attendait-il ce moment ? Au lycée, jamais il n’aurait osé ce genre de rapprochement, mais maintenant… Ichigo était étudiant !
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C’est au pas de course qu’Ichigo arriva enfin au rendez-vous. Il scruta les alentours nerveusement. Peut-être qu’Aïzen n’était pas arrivé ? Il sortit son portable pour lui envoyer un message, mais sa voix l’interpella.
Il se retourna et lorsqu’il rencontra son regard de velours, son cœur bondit de joie. Habillé décontracté et classe tout à la fois, rasé de près, coiffé avec style, les yeux rieurs, Sosuke Aïzen semblait ressusciter !
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Il était là ! Grand, beau, jeune et fort comme dans son souvenir. Peut-être plus mature… il le dévorait des yeux. Un frisson d’excitation le traversa. Loin d’être salace comme celui de Gin, il débordait d’amour.
Ses bras se refermèrent sur lui, et il le serra avec tendresse. Faisant fi des regards, de la bien-pensance, et de tout ! Sosuke avait cru pendant des semaines qu’il ne pourrait pas être étreint à nouveau comme Ichigo le faisait… Mais c’était tout le contraire. Il ferma les yeux et apprécia l’instant.
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Ils marchaient côte à côte et discutaient de tout et de rien. Heureux d’être ensemble. Toutefois, Sosuke au bout d’une heure invita son ancien élève à s’asseoir autour d’une table et boire un verre. Il nota qu’Ichigo paraissait soulagé qu’il commande une limonade, tout comme lui. Un amour de gamin, songea-t-il. Sous la table, une chaussure caressa son mollet doucement. Il retirait ce qu’il venait de dire ! Il était beaucoup plus entreprenant qu’il ne l’aurait pensé de prime abord.