9. scène 27

Sosuke se dirigea vers le tribunal, les mains moites et la peur au ventre ! Il allait enfin avoir le verdict de la procédure qu’il avait engagé. En haut de l’escalier principal, son avocate, le Maître Yoruichi Shinouin, l’attendait avec le sourire.

Vous êtes prêt ?
Prêt ! J’avoue être un peu nerveux…

Il eut un petit rire sans joie. Yoruichi lui tapota le bras, puis elle lui indiqua la porte où serait rendu le verdict.

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La seule chose qui restait imprimée dans sa tête, c’était la sentence ! Enfin, si on pouvait appeler ça une sentence ! Gin Ichimaru avait écopé de trois mois de prison avec sursis avec vingt mille euros de dommage et intérêt !

Son regard rencontra le sien. La lueur mauvaise et victorieuse qui se lisait à l’intérieur lui donna des bouffées de haines pures. Il bondit de son siège, mais son avocate s’interposa.

Veuillez vous calmer, ce n’est pas le moment Monsieur Aïzen !
Je veux lui faire payer ! Ce n’est pas une justice, c’est une mascarade ! hurla-t-il.
Monsieur Aïzen, nous pourrions vous donner une amende pour outrage à la cour.

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Une bouteille à la main, vautré sur son canapé, Sosuke fixait son écran de télévision sans le voir. Non, lui se repassait le verdict dans sa tête ! Mais bordel ! Qu’est-ce que c’était trois mois de prison avec sursis après tout ce qu’il avait subit ? Et pour les vingt-mille euros, c’était une paille pour lui ! Même pas deux mois de salaire !

Son portable vibra. Certainement Ichigo. Il aurait dû l’appeler, mais il n’avait pas pu ! Un coup violent frappé à la porte se fit entendre qui furent suivis de cris.

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Ichigo effrayé d’entendre hurler Sosuke, défonça la porte pour se porter à son secours. Il le chercha et finit par le trouver sous la table de la salle, une bouteille de Whisky serré contre lui, et le regard hagard.

Qu’est-ce qui se passe ici ? fit une voix masculine derrière Ichigo.
Rien.
Comment ça rien ?
S’il vous plaît, laissez-moi seul avec Sosuke. Je vais appeler les urgences.
Je suis médecin.

Là, Ichigo fixa le voisin envahissant et parut soulagé.

Mon petit ami est en plein stress post-traumatique. Je ne sais pas quoi faire pour le calmer.

Ce qui était vrai. L’inconnu médecin, chercha son voisin du regard et Ichigo lui montra le dessous de la table de la salle à manger.

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Sosuke dormait à présent sur son lit d’hôpital. Se trouvaient à son chevet, Ichigo, Isshin et le père de Sosuke. Ils fixaient le jeune professeur qui ne se remettait pas du choc du verdict. Aucun des trois hommes ne parlait, anéanti. Un léger coup frappé à la porte se fit entendre, ils se tournèrent tous vers l’avocate qui entrait timidement.

Bonsoir, dit-elle en préambule. Je suis venue dès que j’ai appris la nouvelle. Est-ce qu’il va mieux ?
Il a besoin de repos, répondit Ichigo.

Son désarroi se lisait sur son visage. Elle s’approcha et déclara.

Je lui ai dit qu’il pouvait continuer la procédure et faire appel du jugement. Il n’a pas voulu.

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Assis sur le fauteuil à côté du lit, Ichigo lisait son cours avec attention. De temps en temps, il reportait son attention sur Sosuke, s’assurer qu’il aille bien, puis retournait à ses cours. Chaque soir, il lui rendait visite à l’hôpital et restait jusqu’à la fin des horaires autorisés. Ichigo savait que Sosuke se réveillait, mais son état psychologique ne s’améliorait pas. La fatigue ! disaient les médecins.

Pour la première fois, Ichigo envisagea que Sosuke n’ait pas beaucoup dormi depuis les agressions répétées de Gin Ichimaru. Un craquement se fit entendre, et le bruit d’un objet qui tombe au sol.

9. scène 27

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