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Epilogue

Le rendez-vous avait été donné dans un bistrot qu’ils fréquentaient alors qu’ils étaient au collège. Hisagi était là, il ne changeait pas où si peu avec le temps. Son visage sombre, aussi bien par sa peau bise qu’on son humeur morose donnait toujours l’impression qu’il avait dix-huit ans. 

En fait, comme lui il approchait les vingt-deux ans. Lorsqu’il le reconnut franchissant le seuil, il l’accueillit d’un bref mouvement de tête. Une fois assis, Hisagi ne s’embarrassa pas avec les mondanités. 

  • T’as ce que je t’ai demandé ?

 

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Ichigo lui tendit un paquet dans une enveloppe blanche rembourrée. Le jeune homme jeta un œil à l’intérieur et hocha la tête. 

  • T’as mis la bonne identité ?
  • Tout ce qu’il te faut pour disparaître, assura Ichigo. 

Tout à coup, Hisagi hésita. 

  • Je suis vraiment désolé de ce qui arrive… Je n’pensais pas que ce crétin de Renji se soulerait la gueule au point de cafter.

Un sourire énigmatique fleurit sur les lèvres d’Ichigo. 

  • Dis-toi bien que tout finit par se savoir tôt ou tard, surtout quand tu as autant de personnes impliquées. Le principal c’est que tu t’en sortes. 

 

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Prenant appui sur ses avant-bras posés sur la table, Ichigo demanda tout à coup en prenant soin d’avoir une expression désinvolte. 

  • Et notre ami ?
  • Il a été vendu depuis un bail. Il sert d’esclave sexuel à un émir ou un truc du genre. Tu parles, avec la peau laiteuse qu’il avait, ses cheveux argentés, et ses yeux bleus clairs y’avait pas moyen qu’il reste célibataire bien longtemps. 
  • Tu es sûr qu’il ne parlera pas ?
  • Ben, y’a pas beaucoup de chance pour que quelqu’un l’écoute là où il est. Tu peux dormir sur tes deux oreilles. Bon c’n’est pas tout ça, mais il faut que j’y aille maintenant !

Ichigo hocha la tête et le regarda quitter les lieux. Lui prit son temps pour déguster son café. Il avait besoin de réfléchir. 

 

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Les photos et la filature qu’il avait faite lui avaient donné tous les renseignements sur ses futures victimes. Sosuke se rendit dans un café et entreprit d’autres recherches, comme une arme et le matériel qui allait avec. Avec le temps, il était devenu très bon dans les recherches sur le web souterrain et en programmation aussi. Merci Ichigo et ses amis ! Maintenant, il savait à quoi lui servirait ce tout nouveau savoir acquis auprès de son chéri. Un fin sourire ironique frisa aux bords de ses lèvres. 

 

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L’arme fut soigneusement essuyée ainsi que le silencieux le tout fut emballé dans un nécessaire de couture. Sosuke, les genoux appuyés légèrement sur la carcasse du dénommé Hisagi observait la scène de crime. Le sang coulait lentement sur le parquet. Il se redressa pour vérifier que le dénommé Renji soit bien mort lui aussi. Un téléphone vibra, Sosuke ne le chercha pas. Le correspondant finirait bien par se lasser.

Le salon de l’appartement des deux amis d’enfance parut soudain triste et froid. Après avoir repéré la sortie, Sosuke quitta les lieux sans rien touché ou renversé. Une fois dehors, il sortit une casquette qu’il vissa sur sa tête. Il dévala la volée de marche et sortit avec le plus de naturel possible. 

 

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Le soleil dardait ses derniers rayons sur la plage. La semaine de vacances surprise organisée par Sosuke avait stupéfait Ichigo. Tout pour un séjour en amoureux ! Les Bahamas, des eaux cristallines, ses palmiers et ses hôtels de luxes. Et que dire des séances de massage et les bains bouillonnants ?

Installé sur sa chaise longue, Ichigo refusait de quitter le panorama de rêve. Il n’avait aucune envie de retourner en métropole. Sosuke le rejoignit avec un cocktail à la main, un grand sourire fendait son visage. 

  • Je savais que je te trouverais ici. Tu as l’air heureux mon cœur. 
  • Hum… Je n’ai aucune envie de rentrer. Je me sens tellement bien ici, regrettait déjà Ichigo.

Un sourire effleura les lèvres de Sosuke. Il trinqua avec son mari, et se pencha pour lui demander. 

  • Nous ne sommes pas obligés de rentrer, tu sais. Je ne te l’ai pas dit, mais j’aimerais visiter la Nouvelle-Zélande. Ça te dirait de m’accompagner ?

 

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