Chapitre 4

Los Sueños semblait comme endormis. Ichigo voulu quitter le lit mais, Sosuke abattit un bras autour de sa taille. Ichigo jura entre ses dents. Lui qui voulait être discret voilà, que son mari l’emprisonnait de plus belle dans une étreinte affectueuse.

Depuis qu’Ichigo se partageait entre les deux hommes de sa vie, Sosuke était devenu plus exigeant, lorsque son épouse passait du temps avec lui.

Ichigo sentait le souffle chaud d’Aizen dans sa nuque et sa main qui glissait l’agrippant encore plus fermement

-        Tu vas où ? Chuchota la voix endormis derrière lui.

-        J’ai besoin d’aller dans un endroit où tu ne peux pas aller à ma place…

-        Oh…

Sosuke relâcha son étreinte et Ichigo en profita pour se redresser rapidement avant que son mari ne change d’avis. Il croisa dans la semi-obscurité de leur chambre, la lueur douce du regard sombre.

-        Reviens-vite…

-        Je me dépêche…

Ichigo se redressa complètement et s’enferma dans la salle de bain. Il en sortit une demi-heure plus tard habillé et paré pour son excursion. Lorsque son regard se posa sur le corps qui se devinait sous le faible éclairage de la lune extérieure, Ichigo culpabilisa. Sosuke et Byakuya lui en voudraient certainement mais, ses deux hommes l’empêchaient de vivre normalement et ne comprendrait pas son besoin de vouloir faire comme « tout le monde ».

Sa situation était devenue étouffante. S’il n’était pas sous la protection de l’un, l’autre se manifestait brutalement. Et Ichigo voulait respirer et surtout être seul pour une fois.

Après un dernier regard sur le corps de Sosuke, Ichigo quitta la chambre sans un bruit. Ichigo se demanda pourquoi seuls Byakuya et Sosuke avait une sortie extérieure à leur chambre et pas lui. Cela prouvait qu’il n’était pas parano en tout cas.

Le cœur tambourinant le roux traversa les couloirs d’un pas rapide. Il lui semblait que ses waraji faisaient un bruit assourdissant sur le sol, alors que ses chaussures effleuraient à peine le sol.

°°0°0°°

Grimmjow n’arrivait plus à dormir. Le visage du shinigami l’obsédait et les paroles de l’albinos lui revenaient sans cesse en tête.  Même si t’étais le dernier abruti dans tout Hueco Mundo où à la Soul Society… je refuse que tu me touches ! Je te déteste… c’est pourtant clair ! Pourtant, il était sur que s’il avait prolongé son étreinte Netsuai aurait cédé. Il n’avait jamais rencontré quelqu’un d’aussi têtu de sa vie.

Enervé l’octava se leva et quitta sa chambre. Une bonne marche pourrait lui permettre de se défouler. Grimmjow déambula sans but dans le palais endormit. Au bout d’une petite demi-heure, il cru reconnaitre le Cero qui se dirigeait vers une des terrasses de Hueco Mundo.

Que faisait Kurosaki seul dans un couloir à une heure pareille ? Grimmjow fronça les sourcils et scanna les alentours pour vérifier que Netsuai était dans les parages mais, personne ne paraissait accompagner le roux.

Le froncement de l’espada s’accentua. Si Aizen connaissait ce fait, il deviendrait fou. Sans se faire remarquer, Grimmjow suivit le Cero. Quand il le vit s’élancer dans la nuit de Hueco Mundo, il vit les problèmes arriver au galop. Que devait-il faire ? Suivre Kurosaki ou prévenir quelqu’un au risque de perdre le Cero ?

Grimmjow imagina soudain la mine contrarié de Netsuai et il jura. Il suivit l’espada devant lui. Il était devenu très furtif avec son reiatsu. Grimmjow blêmit lorsqu’il vit Ichigo ouvrir un garganta quelques minutes plus tard. Où allait-il ?

°°0°0°°

Ichigo se retrouva dans le monde humain. Il observa un long moment la ville endormie. La première chose qu’il fit, c’est de se diriger vers son ancienne clinique de son père. Ichigo savait qu’il n’y était plus à présent. Seule Yuzu y demeurait. Les fréquentes missions qu’il avait effectué à un certain moment quelques années plus tôt, lui avait fait comprendre que son père… puis, Karin avait rejoint la Soul Society. Son cœur se serra en imaginant Yuzu vivre seule.

Après un nouveau long moment ou seul le vent soulevait les mèches orange et le long haori blanc de l’espada, Ichigo quitta les lieux. La lueur blafarde des petits jours d’octobre envahissait la ville paisible. Il ne vit pas sa sœur sortir pour observer le poteau sur lequel, Ichigo était resté durant un long moment immobile, telle une statue.

°°0°0°°

Grimmjow tambourina à la porte de Netsuai. Ce dernier ouvrit la porte ou plutôt l’arracha pour faire face à l’Octava. SA mine pas réveiller et la lueur noire qui brillait dans ses yeux verts, ne firent pas broncher à l’espada habitué à sa bonne humeur.

-        Qu’est ce tu veux encore ? Tu n’…

-        La ferme ! Si tu veux que ton espada vive, écoute-moi !

Immédiatement le fraccion se redressa attentif. Grimmjow était trop sérieux pour le prendre à la légère. D’ailleurs, ce dernier continua

-        J’ai vu Kurosaki-Aizen quitter seul les murs de Los Suenos. Il est partit au travers d’un garganta…

-        Où ?

-        J’en sais rien… j’ai essayé de me faire discret…

Netsuai passa devant Grimmjow et frappa avec force sur la porte de Yasei qui ouvrit avec la même mine contrarié que Netsuai plus tôt.

-        Quoi ? T’as une bonne excuse ?

-        Le Taicho est en danger. Il est partit seul on ne sait pas où… il est partit au travers d’un garganta…

-        Merde !

Yasei bondit vers la chambre de Byakuya. Il lança à la volée

-        Va dans Karakura… il n’y a que là-bas qu’il a pu aller !

-        T’es sur ?

-        Je ne vois pas où il aurait pu aller d’autre ! Ne discute pas !

-        Hai !

Netsuai retourna dans sa chambre et récupéra son zanpakuto. Il se dirigea rapidement vers l’extérieur lorsqu’il se rendit compte que l’Octava le suivait.

-        Qu’est ce que tu fais ?

-        J’ai pas envie que tu crèves… et puis, on ne sera jamais assez de deux sur place. S’il est dans le monde humain.

Le cœur du fraccion s’accéléra. Grimmjow le troublait et il devait bien se l’avouer, il aimait être le centre de son attention. Lorsqu’il se rendit compte de sa réflexion, Netsuai sursauta

-        Qu’est que t’attend ?

Grimmjow lança un regard en biais vers l’albinos et créa un garganta. Les deux hommes s’élancèrent à l’intérieur sans attendre.

°°0°0°°

Ichigo déambula dans la ville. Il chinait et essayait de deviner ce qui pourrait plaire à son fils. C’était l’anniversaire d’ici une semaine de Yasao et il voulait lui offrir quelque chose de différent. Le roux se sentait comme un gosse. Un peu comme s’il avait fait le mur au nez et à la barbe de ses parents… quoique !

Cette liberté soudaine le grisait. Mais, pas au point de se faire remarquer. Ichigo observa la ville avec attention. Comme peut-être jamais auparavant. Il n’était pas en mission, et n’avait rien d’autre à faire que d’observer ce qui se déroulait autour de lui. Lorsqu’il avait seize ans… Le cerveau d’Ichigo se bloqua et il se figea sur le trottoir. Cela faisait plus de vingt ans…

Son regard devint nostalgique

-        Qu’est que t’as à regretter ici mon roi ?

-        Rien…

-        Alors t’l’as joue pas nostalgique !

-        Hai…

Ichigo eut un faible sourire. A quoi aurait ressemblé sa vie, si Aizen ne l’avait pas enlevé ? Puis, chassant ses pensées moroses Ichigo, repris sa route. Toutefois, il s’arrêta à nouveau quelques minutes plus tard. Karin, lui barrait la route.

-        Qu’est ce que tu fais ici ? S’étonna la shinigami véritablement surprise.

-        Je fais du shopping…

L’espada plissa les yeux. Il évalua la situation. Vu sa force actuelle et le reiatsu que dégageait sa sœur, il n’était pas sur de s’en sortir. Toutefois, il cacha son trouble derrière un sourire aimable.

-        Puis-je quelque chose pour toi ?

-        Tu vas me suivre bien gentiment…

-        Vraiment ? Je t’avoue ne pas être très disposé à suivre tes recommandations.

-        Très bien… tu ne me laisses pas beaucoup de choix…

La shinigami voulu lancer un sort d’entrave sur Ichigo mais, à sa stupéfaction, il le contra avec une grande facilité. Tous lui disaient qu’Ichigo ne savait pas utiliser le kido et là, il le pratiquait sans incantation.

-        A ta place, j’en profiterai pour fuir…

Ichigo n’avait pas envie de se battre contre Karin. Mais, ne comptait pas lui laisser sa vie. Profitant de son trouble, il disparut avec la foule. Son cœur cognait un peu plus vite que de raison. Et s’il y perdait la vie ? Il ne s’attendait absolument pas à affronter sa sœur. Ichigo pensa s’être suffisamment éloigné et utilisa le sonido. Il grogna, il n’avait plus les réflexes du à son rang. Il ne s’était jamais sentit aussi démunie qu’en cet instant.

Il réussit à quitter la ville et une fois dans le parc voulu s’ouvrir un garganta mais, la voix amusée d’Uhrahara retentit.

-        Cela faisait longtemps que nous nous sommes vu… Kurosaki-kun…

Ichigo blêmit en reconnaissant le timbre de voix de son ancien sensei. Il tourna son visage qu’il espérait impassible que possible. La lueur amusée cachait à peine la surprise et la froideur qu’il éprouvait pour l’espada. Ichigo sut qu’il n’avait rien à espérer de ce côté-là.

Le roux vit surgir autour de lui son père, Shinji, Hiyori, Kensei, Mashiro, Rose et Risa…

-        Quel comité d’accueil… Ironisa doucement Ichigo.

-        Invité exceptionnel, comité exceptionnel… Rétorqua narquois Shinji.

Ichigo ne bougeait plus. Il n’avait aucune chance de s’en sortir. Lui qui voulait être discret et acheté un cadeau d’anniversaire à Yasao en toute quiétude et profiter d’un peu de liberté… le voilà qui était bien ennuyé.

La peur serpenta la colonne vertébrale du Cero.

-        Tss… je serai là pour t’protéger, j’ai pas envie d’crever, j’te signale…

-        Nous ne possédons plus nos pouvoirs ou tout du moins une grande partie…

-        Laisse-moi t’montrer !

Inconsciemment Ichigo fronça les sourcils. Il entendit une incantation derrière son dos et qu’il para sans difficulté à l’étonnement de l’assistance. Tous dévisagèrent intensément le Cero à présent.

-        Oh… Kurosaki-kun… Tu t’es drôlement amélioré… chantonna Kisuke.

Le roux ne se laissa pas distraire et sans chercher à comprendre attaqua ses adversaires. Il devait trouver un moyen de s’échapper et ce rapidement. Il profita de leur relative surprise pour s’éloigner. En quelques coups, Ichigo se dégagea et en profita pour se créer un garganta mais, il fut arrêter net.

Son cœur battait sourdement à ses oreilles. La pression sur son corps était intense, étouffante. Ichigo ne pouvait plus esquisser le moindre geste. Il se sentait se vider implacablement. Il ferma les yeux, ses derniers étaient devenu ultra sensible à la lumière et une envie brutale de vomir le prit. Le Cero entendit vaguement derrière lui

-        Il ne sert à rien de vouloir t’échapper Kurosaki… j’ai fait en sorte que tu ne puisses avoir aucune chance si tu tentais de t’échapper.

L’espada devenait livide, comme se vidant de son sang. Une autre voix méconnaissable pour Ichigo demanda

-        Euh… c’est normal sa réaction… on dirait qu’il va mourir…

-        C’est un réglage que j’ai utilisé contre un arrancar et il a survécu… quoique, s…

Ichigo n’entendit plus rien. Ses oreilles saignèrent et le sang afflua à sa bouche. Il vomit à plusieurs reprises. Que lui arrivait-il ? Qu’est qui l’empêchait d’agir ? Ichigo maintenant était devenu aveugle… Son esprit se dispersait…

°°0°0°°

Yuzu assistait à la scène et observait stupéfaite Urahara utilisé un petit appareil en forme de sphère et qui maintenait son frère presque agonisant dans une sorte de rayon blanc électrique. Elle vit avec horreur son père s’approcher d’Ichigo pour l’emprisonner et n’écoutant que son cœur la jeune femme bondit.

Elle ramassa une grosse pierre et s’approcha furtivement du groupe. Elle évita l’attention des shinigami et frappa de toutes ses forces l’appareil qui vola brisé dans les airs, alors qu’Ichigo était agité par des spasmes violents sur le sol.

Tous se tournèrent vers Yuzu qui était agité elle-même de tremblement de colère.

-        Pourquoi ? Hurla Yuzu à son père stupéfait.

-        Il n’est plus ton frère… c’est un être dangereux qui a….

Mais Yuzu bondissait en avant pour accueillir Ichigo contre son cœur. Les larmes coulaient malgré elle et son environnement lui parut flou. Yuzu baissa le regard sur l’homme meurtri entre ses bras, aussi faible qu’un enfant. Elle cracha entre ses dents

-        Dangereux ? Laissez-moi rire… il n’a pas de force son reiatsu est inexistant…

-        Il le cache ! Rétorqua Karin

-        Vraiment ?

Les yeux de Yuzu se levèrent furieux vers le group qui l’encerclait maintenant. Ses bras se resserraient sur la physionomie de l’espada qui respirait avec détresse.

-        Moi, je dirai qu’il est en train de mourir !

-        C’est impossible ! Répliqua Urahara. J’ai testé ce réglage sur un arrancar et il a juste été fait prisonnier, incapable de se servir de son reiatsu et d’opposer la moindre résistance. Nous ne l’avons même pas blessé. Nous ne comptons pas le tuer !

-        Alors pourquoi se meurt-il ? Souffla le médecin catastrophé.

-        C’est le Cero espada… répondit Shinji.

Mais, il n’était pas très sur de lui en voyant le sang répandu et la difficulté qu’avait à respirer Ichigo. Isshin se pencha vers Yuzu et voulu prendre Ichigo de ses bras, mais, Yuzu s’accrocha farouchement au corps de son frère.

-        Donne-le nous… soit raisonnable. Tu ne peux rien faire pour lui…

-        Toi oui ? Ironisa sa fille. Plutôt mourir.

Isshin était très pâle. Il voyait le visage accusateur de Mazaki posé sur lui. Il était incapable de faire un geste pour toucher son fils. Il avait l’impression d’être projeté très loin en arrière. Son cœur battait de manière désordonné.

-        Si tu n’es pas capable de voir l’intérêt de tous… Souffla tout de même le capitaine de la treizième division.

Soudainement, tous se figèrent. De lourds reiatsu se firent sentirent. Se tournant lentement, ils rencontrèrent un regard bleu et vert et avant que qui que ce soit puisse réagir, les deux hommes attaquèrent le groupe qui était figé devant la scène surréaliste du Cero en train de mourir.

Yuzu s’agrippa à Ichigo un peu plus et tenta de repousser Karin qui profitait de la distraction des autres. Le sol tremblait autour d’elles mais, leurs regards emplis de colère ne pouvaient se détacher de l’une de l’autre.

-        Yuzu donne-moi Ichigo… Supplia Isshin

-        Non !

-        Y …uzu…

Surprise, la famille Kurosaki baissa le regard vers l’espada qui reprenait la parole difficilement

-        La…s… les… laisse-moi…

-        Mais…

Un faible sourire se forma sur les lèvres d’Ichigo, son regard aveugle se portait sur le cou de la jeune femme.

-        Ils… v…u.. me ch…rcher…

-        Si tu parles de ce traitre de Netsuai et cet esp…

-        Non… il parlait du traitre de la sixième division

La voix trainante de Byakuya résonna aux oreilles du trio qui releva la tête stupéfait. Le noble se tenait droit et le regard noir, figé dans sa colère. Sa tenue blanche flottait doucement autour de son corps. L’obi rouge serrait sa taille, et unique élément de couleur dans son ensemble… Il était de couleur identique à celui d’Ichigo. La tenue de l’ex-capitaine était identique à celle d’un shinigami mais en blanc, sur lequel un haori mi-long descendait jusqu’à mi-cuisse. Le jais des cheveux tranchait tout comme les yeux d’onyx qui les fixaient, glacial.

Byakuya tira son zanpakuto. Isshin se redressa et sortit le sien. Les deux hommes s’affrontèrent du regard et Isshin gronda

-        Vous n’avez pas honte, vous qui avez abandonné votre clan et vos fonctions…

-        C’est vous qui me dites cela ? Ironisa Byakuya.

Ce dernier était furieux mais, l’inquiétude le rongeait. Pourtant, avant de pouvoir atteindre Ichigo, il devait vaincre son père. Isshin abattit son zanpakuto sur le fraccion qui le para sans réel difficulté même si Isshin était un monstre de puissance. Mais, s’était sans compter la rage qui animait le noble même si rien en lui ne laissait entrevoir le sentiment qui l’animait.

Quand Yasei avait frappé à sa porte et qu’il avait appris la disparition d’Ichigo, il ne pensait plus qu’à la survie de ce dernier. Il était entré sans frapper, chose qu’il ne faisait jamais, dans la chambre d’Aizen.

Ce dernier était entré dans une rage folle, jusqu’à ce qu’il entende le récit posé de Byakuya et de Yasei. Le Seigneur de Hueco Mundo les avait immédiatement envoyés sur les traces du Cero. Lui se chargeait d’appeler quelques renforts en la personne de Freihr, Vassla, Celayon, Hirsen… et Elzeriad qui s’était joint à la conversation.

Byakuya craignait pour la vie d’Ichigo au retour… Mais en le voyant ensanglanté dans les bras de sa sœur… C’était pour la vie de la Soul Society qu’il appréhendait à présent.

Karin se tourna paniquer vers sa sœur qui refusait obstinément de lâcher Ichigo. Le sang tâchait sa tenue comme celle blanche de l’espada. Yuzu avait même du sang sur le visage, ce qui la rendait plus froide qu’elle ne l’était en réalité. Le Cero était livide, sa peau en était opalescente. Il était évident qu’il allait rendre l’âme. Une des mains du roux se serrait convulsivement sur la manche de Yuzu.

Voyant qu’elle ne pourrait arracher l’espada des bras de sa jumelle, Karin sortit son zanpakuto. Tant pis, si elle tuait celui qui ressemblait tant à son frère. De toute façon, il avait fait éclater la famille Kurosaki. Il allait payer pour cela.

Les larmes coulaient silencieusement sur ses joues. Karin fendit l’air avec son sabre qui fut arrêter net par Ichigo… avec des yeux verts. Karin cru que ses yeux allaient sortir de sa tête. Comment cela était-il possible ? Son regard se reporta sur sa sœur qui avait hurlé en voyant le geste de Karin… et le Cero était toujours dans les bras de sa sœur. Mais… qui était l’homme qui se tenait face à elle ?

Yuzu coucha le corps d’Ichigo sur le sol et se plaça de telle sorte que ce soit elle qui encaisse le coup qui s’abattrait à nouveau sur eux.

-        Sauve-toi… Yuzu…

-        Jamais grand frère Ichi…

Ichigo voulu faire un mouvement mais, il en était tout simplement incapable.

Karin observait toujours le zanpakuto et son propriétaire avec stupéfaction. Elle fronça les sourcils et demanda sombrement

-        Qui êtes-vous ?

Mais, le shinigami habillé en espada de manière identique à son frère, ne prit pas la peine de répondre. Il l’a repoussa violemment. Karin voulu se jeter sur lui mais, sans la regarder le roux lui lança un sort d’entrave

-        Riku Jyôkôrô

Karin se trouva prisonnière d’une étoile à six branches dont elle ne pourrait se libérer. Yasao se pencha sur Yuzu qui le fixait stupéfaite. Le visard lui, ne voyait que son père et l’angoisse le traversa ainsi que la colère.

°°0°0°°

Yasao posa un genoux à terre et caressa d’une main tremblante les cheveux oranges. Ichigo était au plus mal. Il ne l’avait jamais vu dans cet état…

-        Papa.. tu vas te faire démonter par papa Sosuke et même Bya est furieux… Tu as encore fait fort !

-        Papa ? Repris Yuzu

Yasao leva les yeux sur l’humaine et lui adressa un sourire identique à celui d’Ichigo quand se dernier était vraiment heureux.

-        Oui… c’est mon père. On se ressemble beaucoup n’est ce pas ?

La fierté résonnait dans les paroles du jeune homme. Tout comme elle était visible dans ses yeux verts très expressifs.

-        Mon… fils… Yasao… Ta tante… Yuzu…

-        Tante ? Repris Yasao.

-        Hai…

-        Woaouh super ! J’ai une tante humaine…

-        Yazao…

-        On rentre ! Mais ouvre le garganta…

Yasao souleva avec précaution le corps de son père. Ses gestes délicats interpellaient Yuzu. Elle lâcha enfin son frère qui avait la tête nichée sur le torse de son fils. La tenue blanche de se dernier était rougit par le sang à présent.

-        Pourquoi est-il si faible ? Demanda Yuzu inquiète

-        Papa Sosuke a mis des barrières… et il ne peut pas les franchir…

Ichigo observa la silhouette floue de sa sœur et souffla

-        Merci.. Yuzu…

-        Pour moi, tu es toujours mon grand frère…

-        Ne tourne pas le d…

-        Ils m’ont demandé de choisir ! Répliqua le médecin. Je l’ai fait et je l’assume ! Je sais quel merveilleux grand frère tu peut-être…

Ichigo eut un vague sourire mais, il était à bout de force. Il leva la main difficilement et créa une entrée sombre. Yazao allait s’engager dans la brèche, mais, il bloqua une attaque venant par derrière

-        Danku ! Lâcha le visard.

Un mur se forma et l’attaque de Shinji s’écrasa contre lui. Froidement Yasao se tourna vers le capitaine de la cinquième division.

-        Ne me confondez pas avec mon père….

Ils échangèrent un regard intense et Yasao se sentit transpercer par le regard noisette. Pourtant, il ne laissa pas à Shinji le temps de répliquer ou de réagir, il disparut dans le garganta.