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Chapitre 6

Ichigo avait quitté le réfectoire et avait longuement hésité à rejoindre Yasao… mais, il ne saurait pas quoi lui dire. Le Cero avait renoncé. C’est d’un pas décidé qu’Ichigo gagna le bureau de son mari. Mais, avant qu’il ne puisse y parvenir, il croisa Starck, Hinamori, Yukiko qui essayait d’attraper les cheveux de Stark et Lylinette.

En voyant Ichigo, Yukiko sauta des bras de sa mère et fondit sur le Cero en criant. Ce dernier l’attrapa en riant et lui ebouriffa les cheveux au passage. Momo observa son ancien capitaine et le trouva « changer » sans pouvoir en déterminer la cause. Elle ne savait pas pourquoi, elle avait cette drôle d’impression

-        Quelque chose ne va pas Momo-chan ?

-        Si… si… vous semblez particulièrement… en forme…

Hinamori en devenait presque soupçonneuse.

-        Cela fait très longtemps que je ne me suis pas sentit aussi bien, je dois le dire. Confirma Ichigo.

Il accompagna sa déclaration d’un magnifique sourire. Le cœur de Momo fit un bond dans sa poitrine. Elle n’avait pas vu un tel sourire depuis… Renji !

-        Seriez-vous… amoureux ?

Momo pensa dans son fort intérieur « Pourvu qu’il ne nous annonce pas le nom d’un autre homme »

-        De Sosuke et de Byakuya…

-        Ah…

La shinigami respira plus librement. Yukiko tira les cheveux orange de l’espada qui se laissait faire.

-        Tu es soulagée on dirait… Ironisa Ichigo.

-        Oui…

-        C’est franc.

Ichigo éclata de rire et posa la petite fille au sol. Yukiko se mit à courir dans tous les sens sous le regard acéré de son père.

-        Je te laisse…

-        Peut-être à tout à l’heure Ichigo-sama

-        Hai… hai…

Le jeune homme repris sa route et croisa Celayon et Elzeriad. Les deux espadas discutaient de façon animée à la surprise du Cero. Eux par contre furent surpris de le voir à nouveau sur pied.

-        C’est vexant Elzeriad… Je ne suis pas toujours malade ou blessé…

-        Disons que… ces derniers temps, vous n’étiez pas en forme non plus…

-        Se repos m’a fait du bien…

Ichigo ne voulait pas avouer pour son énergie spirituelle. Tous le découvriraient bien assez tôt après tout.

-        Cela semble évident Kurosaki-Aïzen-sama

Laissant le Secunda et le Quarta ensemble, le Cero rejoignit les derniers mètres qui le séparait du bureau de Sosuke. Au travers de la porte, Ichigo sentit le reiatsu de Sosuke, Byakuya et… Freihr. Sans frapper, comme il en avait coutume, le Cero pénétra dans la pièce qui devint silencieuse brutalement à son étonnement.

Sosuke paraissait tendu, alors que Byakuya détachait son regard de Freihr pour le regardez visiblement soulagé. Se fut l’expression de Freihr pourtant qui retint l’attention d’Ichigo. La Terca paraissait d’une humeur particulièrement… heureuse.

Ichigo croisa à nouveau le regard de Sosuke qui était glacial. Son cœur immédiatement se rétracta sous le coup de l’émotion. Il devait être certainement en colère pour sa sortie… mais, l’avait-il mis à ce point hors de lui. Le Cero songea à ses premières heures sombres à Las Noches. Un pain glacé serpenta sa colonne vertébrale et ses paupières se fermèrent à demi, comme pour mieux scruter le visage impassible de son mari.

-        Ichigo… entre. Invita aimablement Sosuke.

Là, Ichigo sut que les paroles qui suivraient ne lui plairaient pas beaucoup. Son regard glissa vers Byakuya et il remarqua l’absence de l’habituelle lueur dans les yeux anthracite. Quelque chose avait du se passer durant son « sommeil ». Mais quoi ?

Le roux s’avança jusqu’au milieu du bureau, le dos droit et raide. Il avait abandonné son air heureux pour laisser place à un froncement de sourcils. Tous ses sens étaient en alerte.

-        Je voulais te féliciter…

-        Féliciter ? Reprit Ichigo méfiant.

-        Tu vas être de nouveau papa…

En disant cela, Aizen joignit ses deux mains à la hauteur de son menton et cacha se bouche derrière se maigre rempart. Son regard était attentif. Ichigo avait l’impression que la foudre venait de le traverser. Son cerveau n’arrivait pas à enregistrer l’information qui venait de lui être donnée. Les yeux de flammes étaient grands ouverts et fixaient hébété l’homme devant lui. Ses yeux glissèrent sur Freihr qui le regardait rayonnante de bonheur. Le Cero ouvrit la bouche pour protester mais aucun son ne franchit ses lèvres.

°°0°0°°

Yuzu se réveilla une nouvelle fois dans une vieille bicoque abandonnée et délabrée. Au loin, elle entendait le vague bruit de conversation. La jeune femme songea que de toute façon, chacun ici l’éviterait soigneusement pour elle ne savait qu’elle raison.  Ce qui était sur, c’est qu’elle n’avait jamais songé que la Soul Society soit aussi pauvre. Lentement, Yuzu s’approcha de la porte délabrée et observa l’extérieur.

Son estomac protesta et elle le comprima pour qu’il arrête de gargouiller. Yuzu grimaça en jetant un regard autour d’elle. Les maisons faméliques disaient combien les habitants de ce quartier étaient aussi misérables qu’elle. Yuzu n’allait pas pleurer sur son sort et elle se releva pour franchir le pas de porte.

 

Sans attendre, Yuzu quitta les rues du quartier Ouest et se retrouva rapidement dans la forêt toute proche. Il lui fallait trouver à manger et ce rapidement, si elle ne voulait pas mourir de faim.

Ses pas l’enfoncèrent dans les fourrés et les bosquets pour peu à peu entrer dans le cœur du bois. Son propre cœur battait à tout rompre. Elle avait l’habitude certes de vivre seule mais, en ville. Pourtant, une heure plus tard, elle trouva une clairière alimenté en eau et à sa plus grande joie des baies s’y trouvaient également. Yuzu but jusqu’à plus soif et mangea à s’assiettée.

Elle finit par s’allonger et à observer le ciel bleu. Yuzu avait mit fin à ses jours pour retrouver son frère, pour l’aider. Il lui avait paru si perdu. C’était étrange d’ailleurs. Yuzu avait la nette impression d’être plus mature que lui. Elle avait rencontré son regard si particulier… et l’innocence était le premier mot avec lequel, elle qualifierait cet homme que la Soul Society craignait.

Ichigo avait cessé d’être lui-même à ses seize ans. Le jour de son enlèvement. Il s’était produit quelque chose qui l’empêchait d’être ou qui avait brisé le jeune homme fier et fort de caractère qu’était son frère. Tout cela la laissait songeuse.

Yuzu l’avait revu de vague fois, lorsqu’il vivait avec Renji… et à ce moment là, il lui était apparu plus sur de lui et… il avait un quelque chose qui lui manquait à présent. Mais les mots lui échappaient pour formuler son idée, son impression. Si Yuzu avait bien suivit les conversations de son père… Renji était mort et Ichigo vivait à présent avec deux hommes.

Ça, elle ne comprenait pas son frère. Mais, avait-elle le droit de le juger ? Elle n’avait pas vécu ce qu’il avait vécu et puis, aurait-elle évolué de la même manière ? Cela devait-être terrible de vivre avec une double personnalité.

Deux yeux verts étaient suspendus au-dessus d’elle brutalement, la faisant loucher

-        ‘Jour ‘mamzelle…

-        Euh… bonjour…

-        Vous êtes perdu ?

-        Non… pas vraiment…

-        Oh, j’vois… vous rêvassiez ! Fit l’homme entendu.

Ce dernier se redressa et siffla pour finalement s’écrier

-        Bonnie, vient ici ma belle !

-        Bonnie ?

-        Ouaih… c’est mon sanglier ! Rétorqua Ganju

Yuzu se leva et vit apparaître sous ses yeux exorbités, un énorme sanglier. L’homme flatta la bête qui s’était arrêté à quelques pas de Yuzu.

-        Tu fais partit du quartier Ouest ? Demanda Yuzu

-        Moi ? Non… Dit… c’est pas un peu dangereux pour une femme seule ici ? D’autant que t’es rudement jolie…

Yuzu rougit ne s’attendant pas à un compliment aussi sincère.

-        J’m’appel Ganju Shiba et j’vis avec ma sœur plus loin… derrière le bois par là-bas. Soeurette n’aime pas la foule…

-        Je comprends… je m’appel Yuzu Kurosaki. Enchanté de vous connaître.

Ganju ouvrit de grands yeux.

-        Kurosaki… comme Ichigo Kurosaki ?

-        C’est mon grand frère…

-        Ah ouaih ?

Ganju observa la jeune femme devant lui. Elle dégageait beaucoup de reiatsu mais, pas comme son frère. Elle devait certainement être mise à l’écart dans le village. De plus, ce qui l’intriguait, c’était le fait qu’elle ne portait pas de vêtement de shinigami. Pourtant, elle aurait pu très facilement rentrer à l’Académie. Ganju ne pu s’empêcher de demander

-        Pourquoi t’es pas avec les shinigami ?

-        Parce que mon père et ma sœur y sont… et il est hors de question pour moi de les rejoindre ! Et sincèrement, je n’ai aucune envie d’en devenir un !

L’air profondément ennuyé et contrarié de Yuzu attira un peu plus l’intérêt de Ganju. Il réfléchit quelques instants intensément et demanda

-        Ch’suis sur que t’intéressera ma sœur

-        Ah, elle fait de l’élevage de cochon ?

Ganju faillit s’étouffer et observa Yuzu affolé

-        Pas du tout ! C’est le plus grand artificier du Rukongai !

-        Vraiment ? Fit intéressée Yuzu.

-        Ouaih ! Répondit fièrement Ganju en s’essuyant les ongles comme s’il parlait de lui-même.

Yuzu éclata de rire et joignit les mains comme pour une prière, tout en reprenant sérieusement

-        Vous croyez que votre sœur pourrait m’aider ?

-        Pour quoi faire ? Interrogea soudain inquiet Ganju.

Il se souvenait que trop bien de l’invasion du Sereitei par Ichigo quelques années en arrière… et puis, maintenant… il était…

-        Je voudrai pouvoir développer des pouvoirs de shinigami, sans en devenir un ! Je veux pouvoir me défendre ! Et puis, je voudrai aider mon frère… si je peux…

-        Tss… Ichigo est fort et pourra se débrouiller seul !

-        Non… Mon frère est menacé par les shinigami… mon père, ma sœur et des capitaines ont essayé de le capturer. Je l’ai défendu comme j’ai pu… mais, en tant qu’humaine, je ne pouvais pas grand-chose…

Yuzu essuya ses larmes et ravala un sanglot en revivant la scène surréaliste vécu quelques semaines plus tôt.

-        Je veux protèger mon frère. Je veux devenir plus forte pour moi et peu importe le domaine… Je suis sure que cela l’aidera. Je ne veux plus être un poids mort, un boulet inutile… Vous comprenez ?

-        Oui… je comprends…

Ganju fit un signe à Yuzu et l’invita à monter sur le dos de Bonnie. La jeune femme resta un instant tétanisé à l’idée de monter sur le dos d’un sanglier, pour ensuite suivre l’invitation. L’homme ne semblait pas dangereux et puis qu’avait-elle à perdre à présent ? Quelques minutes plus tard, Yuzu eut un terrible mal de mer…

 

°°0°0°°

 

Ichigo fronça les sourcils et se demanda si c’était une vaste blague. Il interrogea les deux hommes du regard et voyant l’air impassible de chacun d’eux, sentit la colère le submerger. Son reiatsu monta en flèche.

-        Je peux savoir de quel droit, tu t’es permis de prendre une décision pareille sans m’en avertir ?

-        Yasao voulait que…

-        Laisse Yasao tranquille ! Cracha Ichigo. Pourquoi ? Il avait presque hurlé en posant sa question.

-        Je t’ai rendu une bonne partit de ton reiatsu pour que tu puisses vivre et surtout te défendre seul… si tu voulais t’échapper une n…

-        M’échapper ?

La violence de la colère du jeune homme, sa révolte… son incompréhension face à la nouvelle, laissèrent stupéfait les spectateurs qui assistaient à son explosion.

-        Que me chantes-tu là ? Est-ce que je suis sous surveillance ? Suis-je ton prisonnier ? Et depuis quand ? j’étais partit dans le monde humain pour trouver un cadeau pour Yasao… pour son anniversaire. Il aime les objets humains… Je n’avais pas l’intention de m’échapper comme tu le prétends !

-        Oui mais, tu as désobéis aux ordres. Je t’avais dit de ne pas t’aventurer seul en dehors de Los Sueños, car tu ne peux pas te défendre seul… par ta faute, tes fraccions et mes espadas ont été blessées…

-        Je ne suis pas un de tes soldats et je suis sincèrement désolé pour les blessés… Mais, si tu me faisais un peu plus confiance parfois, je n’arriverais pas à de telles extrémités !

-        Que tu le veuilles ou pas, tu fais partit de mes plans ! Et il est hors de question pour moi que tu n’en fasses qu’à ta tête !

Les deux hommes se mesurèrent du regard. Le froid s’emparait de l’espada. Sosuke n’avait pas suffisamment confiance ne lui, pire, il le comparait comme un objet ?

-        Pourquoi l’enfant ? Questionna Ichigo très calmement.

-        C’est un moyen pour moi de m’assurer que tu ne mettes pas ta vie en danger… Tu es incapable de prendre soin de toi, ce qui n’est absolument pas le cas lorsque, tu dois prendre tes responsabilités en tant que père….

Ichigo resta immobile et silencieux. Sosuke avait son cœur qui battait à ses tempes. Il n’avait qu’une envie c’était de secouer Ichigo et de lui hurler de rester près de lui parce qu’il l’aimait. Mais, le roux accepterait puis, oublierait… Ichigo ne savait pas s’il devait battre Sosuke ou s’il devait éclater de rire. L’espada tourna la tête vers Byakuya qui restait silencieux. Comme toujours lorsqu’il s’expliquait avec Aizen. Il lui demanda presque sereinement

-        Tu es d’accord avec ça ?

-        Nous ne voulons pas te perdre Ichigo… Je n’avais pas envisagé cette solution. Mais, comprend notre désarroi face à certaines de tes décisions…

-        Cesse de dire nous ! Quand je te fais l’amour, je suis seul ! Alors ? Tu étais d’accord ?

-        J’ai accepté cette décision…

Leurs regards restèrent un long moment rivé l’un à l’autre. Ichigo ferma les yeux un instant. Il avait la brutale envie de vomir. Le repas qu’il avait engloutis, il y a peu allait faire le chemin inverse. Après quelques secondes durant lequel, il batailla avec lui-même, le Cero fit demi-tour et quitta la pièce en grandes enjambées.

-        Où vas-tu ?

Sosuke se retrouva devant la porte, interdisant à Ichigo toute sortie. Le roux serra la mâchoire. Il n’avait pas envie d’être tendre.

-        Pousse-toi de là ! C’était un grondement qui sortit de ses lèvres.

-         Hors d…

Sosuke se retrouva plaquer contre la porte, Byakuya qui s’était levé se retrouva rivé au sol, ainsi que Freihr qui gémit de douleur. Le Cero avait fait monter sa pression spirituelle de telle sorte que chacun fut cloué sur place. La voix spectrale de Shirosaki se fit entendre

-        Il t’l’a demandé gentiment alors qu’il est très en colère Majesté ! As ta place, j’f’rai mieux de l’éviter. Il pourrait tuer et la meilleur c’qu’jaurai rien à voir dans c’meurtre ! Ricana le Hollow.

-        J’ai besoin d… lui parler…. Souffla Aizen

-        Lui, il veut plus… Tu f’rais mieux l’oublier…

Shiro lâcha Aizen brutalement et augmenta la pression. Freihr s’évanouit sur le sol et Byakuya s’accrocha autant qu’il le put. Il se sentit soulever et trouva bientôt le regard noir et or de Shiro posé sur lui.

-        T’as trahit sa confiance…

Shiro le tenait que d’un seul bras et le regardait blesser.

-        Il est triste pour elle, car elle est un objet entre vos mains… Moi, j’suis déçut… Il avait confiance l’roi… et moi aussi…

-        J’ai…

-        La ferme ! Tu nous mentiras !

Shiro lâcha Byakuya qui retomba sur le sol plutôt lourdement. La pression qu’exerçait Shiro était folle. Lui ne semblait en aucun cas gêné par l’énergie démentielle qu’il produisait, alors que ses vêtements et son corps semblait entouré d’une aura.

Le Cero traversa la pièce et souleva Freihr qu’il posa gentiment sur son fauteuil duquel, elle avait glissé.

-        T’y es pour rien toi…

Shiro se détourna ensuite pour quitter la pièce, la voix d’Aizen lui parvint étouffée.

-        Où vas-tu ?

-        Pour l’instant loin de toi et de Byakuya… J’ai besoin d’air et de réfléchir…

Ichigo quitta Los Sueños… La colère, la rage même l’empêchait de voir quoi que ce soit. Tout ce qu’il voulait, s’était ne plus les voir.

°°0°0°°

Netsuai était resté éveillé une bonne partit de la nuit. Depuis que Yasao l’avait informé que son père avait quitté Los Sueños pour il ne savait quelle destination pour l’instant, il culpabilisait de ne pas être à ses côtés.

-        Il est préférable que non Netsuai… Il a l’air terriblement en colère, tu sais…

Yasao lui avait expliqué que Freihr portait le nouvel enfant d’Ichigo contre l’avis de ce dernier. Aizen et Kuchiki s’étant passés de sa permission. Le fraccion essaya de s’imaginer à la place du Cero et abandonna rapidement. Ça vie lui donnait le vertige. Il n’était pas sur d’avoir les nerfs pour supporter tout ce que subissait l’espada… Sa vie lui suffisait… surtout en ce moment.

Grimmjow son fléau ! Mais, qu’est ce qu’il lui avait pris de se laisser embrasser ? Surtout par un gars doublé d’un arrancar et surtout… Grimmjow ? S’il pouvait, il ferait machine arrière. Il le ferait ! Comment les autres le considéraient en sachant ce qui s’était passé entre eux ?

Bon, il était sur que son capitaine ne lui dirait rien… ni même Byakuya ou Yasao ou encore Aizen… Mais, le reste ? Yasei ? Et puis, ses pensées retournèrent vers son espada… Que devait-il faire ?

Un grattement à sa porte lui fit reprendre conscience de l’endroit où il était. Agacé, Netsuai ouvrit la porte pour rencontrer le regard bleu. D’un mouvement vit le fraccion referma la porte mais, le battant fut bloqué par un pied et un grognement de douleur se fit entendre.

-        Tu pourrais au moins accueillir ton amoureux d’une façon plus chaleureuse !

-        Va te faire foutre !

-        Merde ! Jura Grimmjow… V’là Elzed…

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, qu’il fut happé à l’intérieur de la chambre de Netsuai et fut plaqué violemment contre le mur. La main du shinigami s’était abattue sur sa bouche pour la sceller. Netsai laissa le battant entrouvert et observa le couloir. Il ne vit personne. Il fronça les sourcils et sentit brutalement quelque chose de chaud et humide qui caressait sa main.

Pas besoin de lui faire un dessin, il retira vivement sa main et voulu se reculer mais, Grimmjow l’épingla au battant de porte maintenant fermé.

-        J’t’trouve incroyablement sexy…

L’espada avait enfouie sa tête dans le creux de la nuque du shinigami. Netsuai ferma les yeux et se rendit compte dans quel pétrin, il s’était encore fourré. Son cœur tambourinait à vive allure et si lourdement qu’il avait l’impression qu’il allait éclater. Il vivait un véritable cauchemar.

°°0°0°°

Ichigo s’était défoulé au fin fond de Hueco Mundo pour libérer sa rage. Maintenant, qu’il était plus calme que devait-il faire ? Il resta un long moment isolé dans le désert blanc. Puis, il souffla

-         Bakudo no ni jû roku Kyakko

Le jeune homme se concentra pour diminuer sa pression spirituelle un maximum. Il créa un garganta et disparut de Hueco Mundo ne sachant pas quand il rentrerait et pardonnerait à ses deux amants. Il avait vraiment besoin de temps pour réfléchir…

 

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