Le petit jour réveilla Ichigo, tout comme le bruit qu’il entendait et qui provenait certainement de la cuisine. Ichigo s’accouda sur le matelas et eut un petit sourire. Puis, il le perdit en se rappelant qu’il devait absolument tourné la page « Aïzen Sosuke » et récupérer ses affaires. Ichigo se leva d’un bond et enfila un t-shirt et un caleçon. Il gagna silencieusement la cuisine ou s’affairait Grimmjow. Toujours sans bruit, il se plaça derrière le pianiste et l’enlaça.
Grimmjow s’était figé. Le cœur d’Ichigo se mit à battre plus vite. Cela lui déplaisait-il ? Mais lorsqu’il se tourna vers lui et vit son regard ému, et le grand sourire qui fendait son visage, Ichigo fut vite rassuré. S’apercevant du tablier de Grimmjow, Ichigo faillit rire. Il faisait très « homme d’intérieur » un rôle qu’il imaginait mal pour son amant… quoique… la bonne odeur du petit déjeuner fit crier famine à son estomac.
- Installe toi Ichigo ! Je te sert ton café et…
- Je peux le faire tu sais, sourit Ichigo secrètement content que son amant soit aussi attentionné.
Il devait en profiter, parce que les lunes de miel ne duraient jamais très longtemps. Il s’installa à table et s’accouda avec le sourire pour admirer Grimmjow très sexy avec son t-shirt qui lui moulait son torse musclé. Le souvenir de leur nuit lui revint en mémoire et une bouffée de chaleur monta en lui, une chance qu’il se soit éloigné. Ils n’avaient pas le temps pour la bagatelle, ils avaient une journée chargée et il soupçonnait Grimmjow de s’affairer pour s’occuper les mains.
Grimmjow posa sa tasse brulante, accompagnée d’une assiette généreusement garnis de toasts. Ichigo prit sa tasse et souffla dessus avant de la déguster.
- Tu téléphones quand à Aïzen ?
Avalant de travers, Ichigo reposa sa tasse pour tousser et éviter de se brûler plus qu’il ne l’était déjà. Grimmjow le rejoignit affolé.
- Excuse-moi, j’aurais dû attendre que tu ais reposé ta tasse.
- Idiot ! toussa Ichigo toujours sous le choc.
- Disons que depuis que tu m’en as parlé hier soir, je veux dire pour tes affaires… savoir que tu dois retourner là-bas ne me plaît pas beaucoup.
Contrarié Ichigo essaya de repousser Grimmjow qui venait brutalement de le ramener à la réalité. Mais loin d’être d’accord, ce dernier resserra son étreinte autour de ses épaules.
- Plus vite tu en auras fini, mieux ça sera.
- Alors laisse-moi prendre mon téléphone Grimmjow.
Ichigo se leva et attrapa son portable se trouvant dans la veste maintenant posé sur le canapé. Toujours sous le coup de l’émotion, Ichigo composa le numéro enregistré et oublia son appréhension qui l’avait assaillit plus tôt à son réveil.
- Ichigo ? fit la voix d’Aïzen.
- Oï Sosuke !
Surpris par sa propre décontraction, Ichigo en haussa les sourcils.
- Je n’attendais plus ton coup de fil murmura la voix sensuelle de l’autre. Aurais-tu retrouvé la mémoire ?
- Oui !
- Eh ?
Que cherchait Sosuke à lui faire dire ?
- Je souhaite passer à l’appartement récupérer mes affaires…
- Oh, tu me quittes ?
- Ne fait pas le surpris, s’il te plaît ! Je te l’avais déjà dit Sosuke avant l’accident. Et avec le retour de ma mémoire, rien n’a changé… Si ! Tout a changé ! Ton agression me reste toujours au travers de la gorge !
- C’était sous le coup de la colère, Ichigo. Je ne savais plus quoi faire pour que tu restes ! Je t’aime, je t’ai toujours aimé comme un fou Ichigo. Reviens, j’ai changé…
- Arrête ! Ichigo sentait la colère monter. Tu crois peut-être que tu vas continuer ton cinéma avec moi ? N’oublie pas que tu m’as envoyé à l’hôpital et si je suis encore en vie aujourd’hui, c’est parce ce que Grimmjow est intervenu au bon moment.
- Oooohhhh… les prénoms maintenant ? Depuis quand ? Depuis quand traines-tu dans son lit ?
- Pardon ?
- Depuis quand couches-tu avec lui ?
- De quoi me parles-tu ?
Le cœur d’Ichigo s’était mis à cogner. Il n’avait pas envie de parler de sa relation avec Grimmjow, pas avec Sosuke. Un léger malaise l’envahit.
- Hummm… n’oublies pas que je te connais mon amour. Nous sommes ensemble depuis si longtemps. Sache qu’il est hors de question que tu sortes de ma vie ! Je ne permettrai pas à ce petit bâtard de pianiste, ce punk te prendre à moi. J’ai mis si longtemps à t’attendre et autant à t’éduquer…
- Pardon !!!! hurla Ichigo choqué. Je ne suis pas ton chien !
- Tu as ma marque Ichigo. Je t’ai modeler pour moi… sa voix se fit plus basse. Même si tu t’amuses avec lui, tu me reviendras.
- Psychopathe ! Tu es complètement fou ma parole.
Grimmjow voyant l’état de nerf de son amant, prit son portable d’autorité.
- Connard, on va passer demain récupérer les affaires d’Ichigo. Alors tâche d’être présent au matin !
- Oh, le chevalier servant ! Je ne savais pas qu’Ichigo avait besoin d’aide à ce point.
- Ta gueule ducon… t’avise pas à nous jouer un de tes mauvais tours.
- Très bien. Je serai présent demain matin. Peux-tu me repasser Kurosaki, s’il te plaît ? À moins que tu ne doutes des capacités d’Ichigo à se défendre seul ?
- Tiens, il veut te parler, grommela Grimmjow.
Bon dieu ! Ce mec était sans conteste un bon chef d’orchestre respecté, mais cet homme était vraiment un sale con ! Il ne décollérait pas à l’intérieur. Il observa Ichigo avec plus d’attention, au cas ou…
- Oui ? fit Ichigo d’une voix lasse.
- Ne tarde pas trop, je dois partir vers 11 h.
- Ok, à demain !
- À demain, mon chéri ! chuchota-t-il sensuellement et Sosuke raccrocha en laissant Ichigo perplexe.
C’était quoi le son de sa voix. Il aurai jurer entendre un sanglot dans le fond de sa voix ? Non, c’était sûrement son imagination !
- Ça ne va pas ? s’inquiéta Grimmjow.
- Si... si, mais il n’avait pas l’air d’être bien…
- Tu vas te faire manipuler comme Urahara ? N’oublie pas que ce type est un manipulateur !
- Grimm’ fit Ichigo suppliant.
- Non ! s’écria le pianiste et il s’était approché de lui pour le prendre par les épaules. Ichigo… ne te laisse pas berner par cet imbécile. Il te connaît et va essayer de t’attirer à nouveau à lui.
Il le pris dans ses bras et le serra contre lui.
- Ichi, murmura le pianiste sur le lobe de son oreille. Je t’en prie. Ne te laisse pas manipuler par se menteur. Regarde dans quel état il te met après un simple coup de fil.
Ichigo sentit son cœur se serrer en entendant les paroles de Grimmjow. Sa voix était bouleversée. Il plaça ses deux bras autour de son cou et l’embrassa sur le coin de la mâchoire. Son amant frissonna. Une main vint s’étouffer dans la chevelure rousse et le pianiste souleva le menton du jeune homme. Leurs lèvres se rencontrèrent et d’un comme un accord, se séparèrent sur ce dernier baiser.
- Hum, Grimmjow. Je vais partir faire un tour dans un magasin d’informatique. Hier Karin m’a dit que son fiancé travaillait dans une boite de micro-informatique comme vendeur en dehors de ses heures de cours. Je vais aller faire un tour. Tu veux venir.
- C’est où ?
- En fait, c’est dans la rue transversale à la rue où se trouve le magasin d’Urahara.
- Oh… il avait regardé la carte et avait reconnu le logo. Je vois où c’est… Non, je ne viens pas tout de suite. Je dois contacter mon attaché de presse. Apparemment, elle m’a trouvé d’autres contrats et comme je ne veux pas qu’elle me submerge, il faut que je lui mette un holà avant de ne plus pouvoir avoir de vie privée !
- Ok. Si tu as le temps, tu sais où me trouver.
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Ichigo se figea devant la boutique informatique. Après un instant d’hésitation, il pénétra dans un monde qui lui était inconnu. Il avait passé tellement de temps à jouer, ou à s’occuper de sa vie sentimentale que finalement, il était un des rares spécimens nippons à ne pas savoir utiliser une de ces « choses ».
Il circula dans les rayons et finit par tomber sur une machine où des gens jouaient d’instruments bizarres sans corde et était capable de sortir un son « potable ». C’était quoi se truc ? Il ne comprenait rien à ce qui se passait.
- Bonjour monsieur… Puis-je vous aider ?
Surpris par le ton trop cordial Ichigo se retourna et rencontra un jeune homme qui devait avoir son âge. Il était évident qu’il « en était ». Sa façon de se tenir, ses yeux langoureux. Il était clair que le roux lui avait tapé dans l’œil. En parlant d’œil, il portait deux plumes sur ces sourcils.
- Je m’appelle Yumichika…
- On s’en fou Yumichika ! Ne touche pas à mon beau-frère et en plus il est prit. Alors dégage, je vais m’en occuper !
Toshiro avait poussé l’homme qui protesta violemment, son beau-frère lui se tourna contrarié vers lui.
- Je suis désolé. Mais quand il repère une « proie » plus moyen de le décoller. Je peux faire quelque chose pour toi ?
- Salut ! Euh, je suis un peu perdu. Je voudrai en fait acquérir un portable. Avec une webcam…
Ichigo rougit violemment ce qui le rendait vraiment adorable même aux yeux hétéro de Toshiro. Il faillit poser une main sur sa poitrine. Devenait-il fou ? C’était bien la première fois qu’un mec lui faisait cet effet.
- Euh, quelque chose de simple, je ne sais pas utiliser ces « choses ».
- Tu n’as jamais fait d’informatique ? s’étonna Toshiro qui observait maintenant son beau-frère avec curiosité.
- Non, pas le temps. Tu comprends, la musique, ma vie etc. Je n’ai pas beaucoup de temps pour ça.
- Tu vas en faire quoi exactement ?
- Bah, comme Grimm’ va partir dans deux mois, je souhaite pouvoir discuter par webcam. Et faire quelques petites choses comme naviguer sur la « toile ». C’est comme cela que l’on dit ?
- Ouaih… T’as vraiment l’air de ne pas savoir t’en servir. Suis moi.
Ichigo le suivi sagement et se retrouva dans le rayon convoité. Toshiro commença à lui expliquer les différences entre les ordinateurs, mais quand il rencontra le regard égaré du violoniste, il comprit que c’était peine perdue.
- Je peux le choisir pour toi ? Et je t’expliquerai comment il fonctionne…
- Vaux mieux, mon frère n’est pas dégourdi avec le monde cybernétique.
- Te fou pas de moi Karin. Qu’est ce que tu fous là ?
Ichigo foudroya sa sœur qui le fixait moqueuse.
- Je te rappelle que c’est « mon » fiancé et je lui rends visite quand je le veux !
Elle lui tira la langue.
- Euh… Tiens Ichigo… qui avait passé la conversation entre le frère et la sœur, ça devrait te convenir. Il est simple et tu comptes installer où ta liaison Internet ?
Il allait répondre, quand Yumichika qui les observait depuis une demi-heure, soupira derrière lui,
- Si c’est elle sa copine, Y’a pas de quoi faire un fromage. Tu es sur de ne pas vouloir tenter ta chance avec moi ? insista le vendeur.
Deux grandes mains passèrent soudain autour des épaules d’Ichigo et il fut plaqué contre une large poitrine. Il entendit une voix moqueuse répondre à sa place.
- Non, et il en est sur ! Et sa « copine » c’est moi !
Ichigo fut exaspéré par la crise de possessivité de son amant, mais en même temps l’odeur de Grimmjow le grisa. Yumichika quant à lui avait les yeux comme des soucoupes.
- Grimm’ t’a fini ton cinéma…
- Quoi ? Ce n’est pas vrai ? Nous sommes bien amants non ?
L’insistance de Grimmjow l’agaça et en même temps, Ichigo ne pouvait pas résister à ce regard pénétrant. S’ils avaient été seuls, Ichigo l’aurait certainement embrassé.
Yumichika se rongea nerveusement son ongle et se dit que ce morceau là aussi était de choix. Deux magnifiques spécimens dans la même journée et ils étaient ensemble.
- Pas de bol pour toi, lança Toshiro ironique.
Le vendeur les quitta vexé. Toshiro considéra son autre futur beau-frère (il devait s’y habituer) et ne pouvait s’empêcher d’avoir quelques craintes. Il ressemblait vraiment à un animal sauvage. Surtout son sourire… Il ressemblait à un prédateur surtout lorsque le violoniste était dans les parages. Il était clair qu’il marquait son territoire. Il eut froid dans le dos… Il repensa à l’altercation de la veille et il se demandait comment tout cela avait fini entre eux ! Quoique bien car ils se chamaillaient gentiment et Ichigo ne repoussait pas le bras de Grimmjow qui entourait toujours ses épaules.
- Bon t’as trouvé ton bonheur ?
- Toshiro va s’occuper de tout… répondit Ichigo avec une grimace.
- T’es nul en informatique ? interrogea Grimmjow surpris.
- Te fou pas de moi, grinça l’autre entre ces dents.
- Je suis tombé sur le seul japonais qui ne sache pas se servir d’un clavier. Ça va être sympa les échanges.
- Je peux m’occuper de sa formation, proposa Toshiro venant au secours d’Ichigo qui semblait gêné.
- Non, répliqua Grimmjow… Je vais m’en occuper !
- Tu sais utiliser ça, toi ?
- Attends ! J’ai des consoles vidéos, des ordinateurs et tout ce qu’il faut dans une maison pour faire griller une installation électrique. J’ai toujours aimé l’informatique. C’est un de mes passe-temps. Donc, je vais m’occuper de toi. C’est bien comme matériel dit Grimmjow maintenant à Toshiro. Tu peux nous faire livrer ça à l’appartement disons dans deux jours. Demain matin nous ne sommes pas là ! Wouah… C’est Guitar Heroes…
- Euh oui, répondit Toshiro qui suivi le jeune homme.
- Je veux essayer, je n’ai pas encore eu le temps de tester le mien.
- Tu l’as acheté ?
- Oui, mais il est dans mon appart. À Viennes.
- Tu vis à Viennes, s’écria Karin.
Ichigo se crispa. C’était vrai, Grimmjow ne vivait pas au Japon. Ichigo se rendit compte qu’il s’attachait vraiment très vite à Grimmjow et l’idée qu’il puisse le quitter commençait à le déranger.
- Oui… Sinon, je vis à l’hôtel. En fait, j’achète ce qui me plaît et je le fait livrer chez moi, mais comme j’y retourne pas souvent en ce moment… il fit une légère grimace.
- C’est quoi ce jeu demanda Ichigo intéressé.
- Attends, je t’explique se lança Grimmjow.
Et il entreprit d’expliquer au jeune homme la manière dont on jouait avec. Ichigo regardait dubitatif les « instruments » et parut plus dégoûté qu’autre chose.
- Allez, fait pas la gueule on va essayer.
Il récupéra deux guitares qui se libérait et en tendit une.
- Tu veux quel morceau Grimmjow, demanda Toshiro.
- Salvation, des Cranberries.
- Ok c’est parti.
Ichigo se sentait ridicule, mais réussi à avoir une bonne coordination de ses doigts. Il n’était pas trop habitué à ce genre de chose et puis il décida que le chef d’orchestre était l’écran et finit par s’en tirer pas mal… limite même mieux que son compagnon qui le regardait avec maintenant avec un regard meurtrier. Il lui adressa son plus beau sourire… L’autre l’attrapa par les épaules et lui ébouriffa les cheveux.
- Tu sais jouer toi ? Pas possible t’a fait ça avant…
- Même pas, fit-il secoué par un rire. La déconvenue qu’il affichait lui plaisait.
- Hey soit pas mauvais joueur Grimmjow, mon frère à la classe c’est tout ! sourit Karin très fière qu’Ichigo ne se soit pas ridiculiser devant les autres, et surtout fière tout court de sa performance.
Ce dernier eut un instant de pause et finit par dire.
- C’est vrai qu’il a la classe.
- Le principal c’est que tu ne me dises pas « mignon », marmonna Ichigo.
- Tu l’es aussi, sourit Grimmjow.
- Ta gueule !
Toshiro observait la scène et se dit que sa future beau-famille faisait vraiment beaucoup de bruit. Il soupira et finit par entraîner tout le monde pour faire les papiers et régler l’achat.
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Ichigo jouait son morceau, mais se sentait fatigué. Son esprit était occupé à sa rencontre le lendemain avec Aïzen et la nervosité le gagna ! Byakuya lui lançait un regard où une lueur d’agacement commençait à poindre. « Oups, pensa t’il… il faut que je me concentre sur mon travail. Dans quatre jours la première. Un dernier effort ! »
Grimmjow savait très bien pourquoi Ichigo n’était pas concentré et ne pouvait rien faire pour lui. Il rencontra les yeux soucieux du jeune homme et lui adressa un sourire d’encouragement. C’est tout ce qu’il pouvait faire pour lui. Il vit une lueur déterminée poindre et le reste de la répétition se déroula normalement.
À la fin des répétitions Koryaku et Ukitake vinrent le rejoindre.
- As-tu des problèmes Ichigo ? demanda Joshiro.
Il fit une légère grimace, c’est Grimmjow qui répondit.
- Demain matin, on va récupérer ses affaires chez l’autre timbré d’Aïzen. Il lui a déjà joué la comédie ce matin au téléphone.
- C’est vrai Ichigo ?
- Oui…
- Je viens avec vous alors, proposa Ukitake.
- Non, ce n’est pas la peine…
- Si ! Sosuke vit avec Gin actuellement et quand ils sont ensemble, il n’y a jamais rien de bon qui sort. Tu viens aussi Shunsui ? Et puis, vous aurez besoin de bras. Je prendrai ma voiture…
- C’est à quelle heure ? demanda Shuinsui à Ichigo.
- Nous partons, vers 9 h.
- D’accord, on se rejoint au bas de l’immeuble de Grimmjow… d’accord !
- Soyez prudent, murmura la voix traînante du chef d’orchestre.
- Nous aussi nous venons…
Ils se retournèrent et ils virent Rukia, Inoue et Rangiku qui arboraient un grand sourire.
- Nous allons prendre nos voitures… Tu as du déménager toutes tes affaires chez Aïzen, n’est ce pas Ichigo ?
- Oui… oui…
- Au fait, tu as toujours ta collection de vinyle ?
- Bien sur… Oh… on pourra se refaire une après-midi ?
- Si tu veux !
- Oï vous vous connaissez bien vous deux, fit Grimmjow à Rukia et Ichigo soudain très jaloux.
- Euh, fit Orihime devant le silence gêné… Ils sont sortis ensemble et avec moi aussi finit-elle par dire !
- Quoi ! s’écria Grimmjow stupéfait. T’es sortie avec des Filles !
Comme si c’était la pire chose à faire. Ichigo leva les yeux au plafond. Bien à tomber qu’il a fallu qu’elles en parlent. Il finit par dire.
Cette nouvelle n’enchanta pas du tout le pianiste. Et il regarda avec suspicion Rukia.
- Je veux être là aussi ces après-midi que vous avez l’intention de programmer.
- Bon, c’est pas tout ça les jeunes, mais nous allons nous coucher. Bonne nuit à tous !
- Déjà ? fit Ichigo.
- Façon de parler, sourit Shunsui.
- À demain tout le monde ! lança Ukitake à la ronde.
- À plus fut le chœur qui les laissa sur la petite place.
Ichigo et Grimmjow rentraient chez eux lentement à pied. Le pianiste contrarié d’apprendre que son petit ami était bi. Quant à Ichigo ses pensées étaient tournées au lendemain et surpris d’apprendre que Sosuke était déjà remis avec Gin, alors que plus tôt dans la matinée, il lui avait proposé de se remettre en couple. Mais qu’est-ce qui ne tournait pas rond dans la tête d’Aïzen Sosuke ? Comment avait-il fait pour ne se rendre compte de rien tout se temps ?