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Dernière note Bonus 1

Bleach 600 860112

 

20 ans après dans une salle de spectacle à Viennes.

 

La salle de spectacle était debout. Nell se pencha légèrement pour mieux voir le public depuis les coulisses. Leurs sourires éclatant en disaient long sur leur enthousiasme. Son regard se reporta sur son père qui se penchait une nouvelle fois pour remercier les spectateurs. Les musiciens s’étaient également levés et applaudissaient. Nell sentait son cœur s’inonder de bonheur en constatant la ferveur avec laquelle son père était acclamé.

La jeune femme remarqua le mouvement nerveux d’Ichigo qui repoussait ses cheveux roux qui cachaient une partie de son visage. Sa large stature habillée d’un costume sombre griffé, en imposait. Nell jeta un coup d’œil sur le côté, attirée par un mouvement sur sa droite. Elle vit son autre père qui paraissait impatient de retrouver sa moitié.

Kurosaki Ichigo en impressionnait plus d’un, mais ce n’était rien comparé à Jaggerjack Grimmjow. Ce dernier plus grand, plus large ressemblait plus à un athlète de haut niveau, plutôt qu’à un ancien soliste. Elle cacha un sourire amusé, c’était plus fort qu’elle. De voir Grimmjow s’irriter sans raison, tout ça parce qu’Ichigo restait loin de lui trop longtemps, restait savoureux. Il était comme un gosse que l’on taquinait avec une friandise bien visible, mais hors de portée.

Pourtant lorsque Grimmjow se tourna vers elle et lui tendit la main, elle y glissa la sienne et frissonna sous l’étreinte chaude et rassurante.

  • Pourquoi faut-il qu’Ichigo traine à chaque fois ? s’exaspéra Grimmjow.
  • Ne boude pas papa… Il te reviendra bien assez vite. Laisse-le profiter de sa gloire, sourit Nell.

Grimmjow lui lança un regard désapprobateur.

  • Insinuerais-tu que je sois trop pressé ?
  • Toi ? Impatient ? Ce ne serait pas un pléonasme ?

Nell éclata de rire lorsqu’il la chatouilla pour se venger. Un raclement de gorge les rappela à l’ordre. Ichigo les observait interrogateur. Nell ne put s’empêcher de noter une petite lueur dans ses yeux couleur d’ambre.

Ichigo serait-il jaloux de sa relation avec Grimmjow ? Non, ce n’était pas cela. De toute façon Nell avait noté un léger changement dans le comportement de la part de son père depuis quelques temps. Quelque chose le tracassait ces derniers jours, mais quoi ?

  • Un peu de tenu… Vous pourrez vous bagarrer à la maison.
  • Papa ! s’exclama Nell en se jetant dans les bras d’Ichigo.

Ce dernier eut juste le temps de lever son bras pour protéger son Amati en l’air. Elle respira l’odeur boisée et musquée tout à la fois. Le bras autour de ses épaules lui réchauffa le cœur. Elle l’adorait.

  • Nell tu n’es pas un peu grande à 25 ans pour te jeter dans les bras de ton vieux père ? la gronda gentiment Ichigo.
  • Le jour où elle ne le fera plus, tu pleuras dans mes bras, commença Grimmjow avant de se reprendre. Nell, trouve-toi un copain !
  • Qu’est-ce que tu racontes Grimmjow ? grommela Ichigo mécontent.
  • Quoi ? répondit son mari moqueur, le jour où Nell aura un petit ami officiel, elle ne se jettera plus dans tes bras, et j’aurais alors l’occasion de te consoler.
  • Comme si tu avais besoin de se prétexte, rit Nell.

Ichigo toussota alors qu’une foule plus grande s’amassait autour d’eux. Grimmjow lui s’en moquait et riait de bon cœur en tenant sa fille dans ses bras. Nell remarqua les nombreux regards des femmes posées sur Grimmjow, mais bon… c’était peine perdue. Son père avait toujours été gay, et avec un Ichigo juste à côté, elles pouvaient toutes allées se brosser.

Nell dut se reculer, de nombreux fans se pressaient pour obtenir un autographe de ses deux pères. Même si Grimmjow ne touchait plus au piano, il continuait à avoir de nombreux fans, et qui plus est si Ichigo se trouvait à ses côtés. Ils faisaient d’une pierre deux coups.

Les laissant à leur moment de gloire, Nell se dirigea vers la loge de son père. La plupart du temps, tous la laissaient tranquille. Même si chacun savait de qui elle était la fille. Elle allait atteindre le couloir lorsqu’une forte secousse la fit décoller de terre. Une poitrine ferme percuta sa joue.

  • J’ai cru que tu ne décollerais jamais des coulisses.
  • Jiruga ! Tu me fais mal…
  • Désolé.

La pression autour de son poignet se desserra. Nell se recula et croisa le regard violet de son petit ami, qui était au demeurant gigantesque. Il n’était pas spécialement beau, il pouvait être détestable avec la plupart des gens, et même avec elle de temps en temps. Pourtant cela ne durait jamais. Dès qu’elle l’avait vu, Nell avait été attirée par son côté animal. Ce que la plupart de ses amies ne comprenaient pas.

  • Pourquoi n’es-tu pas venu me rejoindre, je t’aurais présenté…
  • Pas question ! lança Jiruga visiblement mal à l’aise.
  • Pourquoi ?
  • Je ne serai jamais accepté Nell, soit un peu sérieuse deux secondes. Je ne fais pas partie de la même caste que toi.
  • Toi et tes préjugés, marmonna la jeune femme. Pour ta peine, je vais te laisser ici tout seul comme un chien Jiruga. Après tout, c’est bien ce que tu es ? se moqua-t-elle.

Le regard meurtrier que lui lança son petit ami, lui montrait qu’elle commençait à aller trop loin. Pourtant, c’était bien comme cela qu’il se considérait lui-même, elle ne faisait que traduire sa pensée.

  • T’es qu’une garce Nell !
  • Et toi un crétin fini. Écoute, puisque tu refuses de te joindre à moi, je vais retrouver mes parents. Ils vont s’inquiéter de ne pas me voir alors que je suis partie devant. C’est toi tout seul qui te coupe du bonheur de la vie Jiruga.
  • Racont…

Mais Nell avait disparu, le laissant seul une nouvelle fois. Le jeune homme sera les poings. Pourquoi aimait-il une mégère de ce type ? Ah ouaih… parce qu’elle était bonne ! Elle avait de ces putains de formes, et puis… question cul, elle savait y faire… et puis, y’avait aussi son odeur. Elle sentait drôlement bon Nell, et la douceur de sa peau… et… et ses lèvres…

Elle souriait tout le temps, voir rigolait franchement avec lui. Elle avait d’ailleurs toujours quelque chose à dire. Et puis, elle savait se défendre. Leur première rencontre avait été percutante, Jiruga se souvint de ses jolis yeux verts emplis de larmes de rage. Rien que de s’en souvenir, il eut un soupir nostalgique.

  • Pardon jeune homme, vous bloquez le passage.

Surpris Jiruga se retourna et croisa le regard de miel de Kurosaki Ichigo. Il déglutit. Il se trouvait en face d’un des pères de Nell et pas n’importe lequel, le plus connu. Quoique l’autre aussi était connu, mais bon… Kurosaki était celui qui déplaçait les foules aujourd’hui.

Il ne paraissait pas si impressionnant au final.

  • Je… je pourrai avoir un autographe ?

Jiruga se raidit en entendant sa demande, mais c’était un moyen comme un autre pour rester plus longtemps en la compagnie de cet homme qu’il pouvait juger sans pression.  À son grand étonnement, le musicien lui sourit chaleureusement.

  • Bien sûr ! Aurais-tu un papier et un stylo ?
  • Euh…

Fouillant dans les poches de sa veste, Jiruga se maudit de ne pas avoir du matériel sur lui. Il se sentait ridicule là…

  • Je peux savoir ce qui se passe ?

Jiruga leva les yeux et vit Jaggerjack. Alors lui, il ne pouvait pas le sacquer. C’était physique. D’ailleurs, ce dernier le toisait. Quelle insolence !

  • Oh… Grimmjow tu tombes bien. Aurais-tu un papier et un stylo ? Ce jeune homme voudrait un autographe.

Jaggerjack parut surpris, et même s’il le considérait avec méfiance, il chercha sur lui de quoi écrire et sorti d’on ne sait où le matériel convoité. Le sourire du violoniste s’agrandit.

  • Je savais que je pouvais compter sur toi mon amour.

En attendant cela, Jaggerjack parut rosir de plaisir. Jiruga croyait avoir une hallucination. Pas possible ! Ce type rougissait en entendant des mots doux ?

  • Hum… ce n’est pas grand chose. Et puis, il faut être équipé avec tous tes fans.
  • Comment vous appelez-vous jeune homme ?
  • Mettez-le au nom de Nnoitra Jiruga.

Jiruga observa Ichigo qui se servit du dos de Grimmjow comme écritoire. Bien que ce dernier affectait d’être qu’un vulgaire accessoire pour ses fans en détresse, Jiruga voyait bien que Grimmjow semblait ravis que son mari ait besoin de lui. Lorsqu’Ichigo voulut lui rendre son papier, le jeune homme secoua la tête et demanda humblement.

  • Jaggerjack-san, pourrais-je avoir aussi votre autographe ?
  • Moi ?

Grimmjow semblait surpris. Pourtant, ses fans lui en demandait aussi… pourquoi paraissait-il étonné subitement ? Peut-être qu’il n’avait pas l’air du « fan type de Grimmjow Jaggerjack ». Le dos d’Ichigo joua à son tour à l’écritoire.

  • Merci beaucoup.

Jiruga salua les deux hommes qui passèrent devant lui très détendus. Il les observa de loin jusqu’à ce qu’ils disparaissent dans la loge de l’artiste.

Un sourire se forma sur ses lèvres, tout en observant la feuille de papier. Il sortit son portefeuille et rangea sa feuille à l’intérieur précieusement. Peut-être faisait-il d’une montagne une taupinière ? Peut-être qu’il pourrait se présenter à eux après tout… ils ne semblaient pas porter de préjuger sur les apparences…

°°0o0°°

Le soleil réchauffait la terrasse du petit château. Nell s’éloigna rapidement de sa maison pour gagner le centre du jardin. Les murs avaient des oreilles après tout. Personne ne devait surprendre sa conversation, surtout que Jiruga ne voulait pas dévoiler leur relation pour l’instant. Et si ses parents apprenaient qu’elle entretenait une relation suivit, ils exigeraient de rencontrer son petit ami. Tout en marchant, elle passa son portable en mode webcam.

  • Jiruga ? Je pensais que tu ne voulais pas me contacter lorsque j’étais chez moi…
  • J’ai changé d’avis, commença Nnoitra mal à l’aise.
  • T’es idiot, mais c’est pour ça que je t’aime, sourit Nell.
  • La ferme !

Jiruga lui envoya un regard de travers. Nell éclata de rire derrière l’écran, puis elle lui adressa un regard plein de tendresse. Elle s’arrêta près d’un chêne centaine. Elle n’avait plus besoin de courir après tout.

  • Changerais-tu d’avis tout court ? Voudrais-tu rencontrer mes parents ?
  • Hum… Je me disais… Pourquoi pas ?
  • Oooohhh… Jiruga, comme tu me fais plaisir. Tu verras, ils sont adorables.
  • Tu es leur fille, ce n’est pas pareil. Ton jugement n’est pas impartial.
  • Peut-être, mais je pense qu’ils seraient ravis de me voir en couple…
  • Même avec moi ?

Nell soupira. Jiruga avait décidément une très mauvaise opinion de lui-même. C’était vrai, il avait fait des conneries plus jeunes et avait purgé une peine de prison, mais il avait changé. Il travaillait comme apprenti auprès d’un maitre verrier et il était plutôt doué. Les éloges faites par son professeur étaient loin d’être négligeables.

Et puis, ils se fréquentaient depuis sa sortie de prison, soit trois ans. Jiruga avait un an de moins qu’elle. Il était plus que temps qu’elle le présente à ses pères.

  • Tu es très bien Jiruga. Peut-être seront-ils surpris ? Mais je suis sûre qu’ils vont t’apprécier.
  • Mouaih…

Visiblement Jiruga en doutait. Nell réfléchit rapidement et lança d’un ton espiègle.

  • Ce week-end mes parents sont à la maison. Nous pourrions profiter de l’occasion pour que tu viennes me rendre visite à la maison. Et puis, si tu t’obstinais à ne pas vouloir venir, je m’étais dit que je pourrai te faire du chantage, bien que jusqu’ici je m’étais efforcée de me montrer patiente. Elle s’émousse avec le temps. Plus tu reculeras l’échéance, plus nous reculerons la date de notre aménagement ensemble. Pas question que j’aille vivre avec toi, si mes parents ne te connaissent pas !
  • C’est du grand n’importe quoi Nell ! Tu vis à quelle époque ?
  • Ce sont mes principes ! Et si tu n’y adhères pas, ce n’est pas grave…

Jiruga observa Nell qui même si elle affichait un sourire, lui adressait un regard qu’il connaissait bien. Elle ne plaisantait pas du tout. Et merde ! Il n’aimait pas du tout être contraint à faire quelque chose, mais son comportement n’invitait pas spécialement à prendre des gants. Et elle le savait et jusqu’ici, sa patience l’avait toujours emporté. Mais plus maintenant.

  • J’accepte ! Mais une courte visite. Je rentre et je sors !
  • C’est vrai ? s’étonna Nell.
  • Oui, maugréa Jirgua en détournant le visage.
  • Oh Je t’aime ! Je t’aime ! Je t’aime Jiruga.
  • Ouaih… ouaih, fit-il mal à l’aise devant tant de démonstration d’affection.

Il vit du coin de l’œil les lèvres de Nell qui embrassait son téléphone, et même s’il montrait une mine renfrognée, ne put s’empêcher dans son fort intérieur d’être fou de joie. Putain, lui aussi il l’aimait comme un fou !

  • Alors écoute-moi. Jiruga, nous allons procéder comme ça… tu m’écoutes ?

Jiruga essayait de ne pas regretter sa décision, de toute façon c’était trop tard.

°°0o0°°

Nell avait mis une jolie robe printanière. Après un dernier regard, elle se précipita dans la salle de musique et se plaça derrière le piano. Ses parents étaient dehors sur la terrasse et prenaient un verre. Parfait ! songea-t-elle. Ils viendraient surement la voir jouer… c’était si rare qu’elle le fasse pour leur plus grand désespoir. Eux qui auraient tellement voulu qu’elle soit soliste.

Mais elle, même si elle appréciait la musique et de jouer de temps à autre, ce n’était pas ce qu’elle voulait exercer comme métier. C’était même aux antipodes de ses aspirations. Elle voulait devenir coach sportif à plein temps.

Enfin en attendant, elle débuta la sonate pour piano n°1 de Beethoven. Son cœur joyeux démarra par l’allegro. Ses doigts couraient sur les touches, très heureuse de la surprise qu’elle préparait, elle ferma les yeux et se laissa emporter par la mélodie et en oublia d’observer l’éventuelle venue de ses deux pères. Oui, le piano et ses accords parfaits. Elle avait totalement oublié le plaisir de ses débuts.

Obligée de faire des gammes, des gammes et encore des gammes, la joie s’était progressivement envolée, et puis… ensuite il y avait eu ses amies… les sorties, et tout ce qu’il y avait derrière. Et là, elle se retrouvait seule à seul avec un instrument qu’elle avait négligé, certes au début ses doigts rouillés hésitaient, mais là… ils obéissaient sans rechigner, comme si elle et le piano s’étaient quittés la veille en de bon terme. Les retrouvailles n’en étaient que plus émouvantes.

Son humeur devint mélancolique et c’est avec retenu qu’elle enchaîna sur l’adagio. Elle rouvrit les yeux et rencontra le regard de Grimmjow. L’émotion qu’elle lut dans ses yeux lui serra le cœur. Elle eut un sourire et s’arrêta. Grimmjow protesta.

  • Non !
  • Viens papa…

Elle tendit la main vers lui. Ce dernier d’abord étonné vint la rejoindre à ses côtés et s’assis sur le banc. Elle lui montra sa main…

  • Comme avant ?

Grimmjow eut un sourire et hocha la tête. Les deux pianistes reprirent l’adagio chacun avec une main. Nell remarqua qu’Ichigo s’était assis dans un coin de la pièce, et les écoutait les yeux fermés. Ichigo qui n’avait jamais eu le talent pour jouer du piano, certes il se débrouillait, mais le musicien n’était doué que pour les cordes frottées. Violon bien sûr, mais aussi violoncelle.

Une pensée lui traversa l’esprit. Pourquoi Grimmjow l’abandonnait-il lorsqu’elle était devenue adolescente ? Certes, c’était pour suivre Ichigo au concert, il était devenu son manager à force. Mais elle se sentait si triste dans ce château, toute seule. Certes, elle avait des études à suivre de son côté, mais en même temps, l’école lui pesait. Et puis, il y avait les leçons de piano et son professeur qui se faisait plus sévère lorsque ses parents s’absentaient. Comme s’il fallait rajouter une pression supplémentaire.

La porte de la salle de musique s’ouvrit.

  • Mademoiselle Nell, votre ami Monsieur Nnoitra Jiruga est présent. Est-ce que je le fais entrer dans le petit salon ?
  • Oh ! fit la jeune femme en se levant brutalement. Ici !
  • Un ami à toi ici ? interrogea Grimmjow en sortant de son état de grâce.
  • En fait, c’est mon petit ami.

Grimmjow et Ichigo se levèrent dans un seul mouvement. Leurs yeux exorbités, fit rire Nell.

  • Je vous préviens tout de suite, comme ça vous ne serez pas pris au dépourvu. Jiruga est exceptionnel et je l’aime depuis quelques années.
  • Et c’est maintenant que tu nous le présentes ? s’étonna Grimmjow.
  • Il refusait de vous rencontrer, j’y peux rien, répondit Nell.
  • Pourquoi ? interrogea Ichigo à son tour.
  • Ah ça…

Nell se tourna vers l’entrée et sourit chaleureusement au géant qui se trouvait à l’embrasure.

  • Jiruga, si tu savais combien je suis heureuse de te voir.

Et, elle lui sauta au cou sans prévenir. Là où Ichigo et Grimmjow reculaient sous le choc de l’étreinte, Jiruga se contenta d’enlacer sa copine avec tendresse. Ichigo s’approcha de Grimmjow, l’air interrogateur.

  • Il me dit quelque chose…
  • Je savais bien qu’on devait se méfier de ce mec ! Il t’a demandé un autographe lors de ton dernier concert ! Celui qui n’avait pas de stylo et de papier !
  • Tu as demandé un autographe à papa ? s’étonna Nell.

Jiruga toussota gêné et regarda ailleurs. Ichigo scruta le visage du jeune homme qui se tenait gauchement tandis que Nell le serrait contre elle. Qu’ils formaient un couple mal assorti… songea-t-il, mais Nell paraissait heureuse.

  • Tu as essayé d’entrer dans nos bonnes grâces ! T’as tâté le terrain ! reprocha Grimmjow.

Il se dirigeait vers le petit ami de Nell comme s’il allait en découdre. Nell se plaça devant Jiruga comme si elle voulait le protéger, mais ce dernier la repoussa gentiment. Il fit face à Jaggerjack et le toisa de toute sa hauteur. Nell sentait que cette rencontre n’allait pas se passer comme elle le souhaitait.

  • Exactement !
  • Tu n’as pas eu le courage de nous le…

La main qui se posa sur son avant-bras le fit taire. Grimmjow se tourna vers Ichigo. Ce dernier se dirigeait à présent vers Jiruga la main tendue.

  • Kurosaki Ichigo. Je suis enchanté de vous connaître.

Jiruga fut saisi. Il observa le visage souriant tourné vers lui et la main amicale tendue vers lui. Il jeta un regard de biais vers Nell qui l’encouragea silencieusement. Il décida de ne pas accorder son attention à Grimmjow et serra la main d’Ichigo chaleureusement en retour. Ce gars ne semblait vraiment pas avoir de malice en lui, contrairement à tous les hommes qu’il avait rencontrés plus jeune ou en prison. Mais lui adressera-t-il le même sourire en sachant la vérité ?

  • Nnoitra Jiruga, enchanté…
  • Et tu fais quoi dans la vie Nnoitra Jiruga ? demanda Grimmjow soupçonneux.
  • Apprenti verrier.
  • C’est un métier ça ? se moqua Grimmjow.

Mine de rien, l’ancien pianiste s’était approché d’eux. Toutefois, Ichigo recula pour se mettre à sa hauteur. Il lui donner un coup de pied et de lui adresser un regard furieux.

  • Quoi ? Je n’ai pas le droit de le taquiner un peu ? Je le laisse rentrer comme ça dans la famille ? Attends, tu ne sais pas qui il est…
  • Nell le sait et ça me suffit ! répondit Ichigo.
  • Quoi ! s’écria Grimmjow. Mais t’es inconscient c’est notre fille ! Notre fille !
  • Grimmjow, calme-toi ! Tu vas faire de la peine à Nell.
  • Oui, mais je ne suis pas inconscient…
  • Tu n’étais pas un enfant de chœur Grimmjow au début.
  • Justement ! Je les repère les racailles ! s’emporta l’ancien pianiste.
  • Oui, et il n’a pas tord, expliqua Jiruga calmement en coupant la conversation dans le couple. J’ai été en prison pendant quelques mois.

Un lourd silence s’abattit dans la pièce. Nell se frappa le front du plat de sa main.

  • Jiruga, s’écria Nell désespérée. Tu n’avais pas besoin de le dire ! Ce n’était pas ce que j’avais prévu. Tu devais…
  • Je veux être honnête Nell. S’ils le découvrent ? Tu n’as jamais pensé à la position de tes parents en voulant me présenter à eux… et tu as vu… ton père a vu tout de suite qui j’étais.
  • Pour quel motif ? demanda Ichigo.

Jiruga plongea son regard dans celui d’Ichigo et ne cilla pas.

  • J’ai tabassé quelques gars…

Nell se tourna vers ses parents. Grimmjow était clairement menaçant. Nell se tourna vers Ichigo qui les dévisageait tour à tour. Lorsqu’elle le vit s’approcher de Jiruga, Nell eut une lueur d’espoir. Oui, Ichigo était le plus raisonnable des deux…

Un bruit sourd se fit entendre dans la pièce. Jiruga se plia en deux, et cracha de la salive. Nell qui s’était figée, se tourna vers son père qui donna un second coup au visage de son petit ami. Jiruga chuta  à terre, tenant toujours son estomac. Même s’il n’en avait pas l’air, Ichigo était vraiment très fort.

Grimmjow se précipita vers Ichigo et s’écria.

  • Non mais tu n’es pas bien Ichigo ? Qu’est-ce qui te prend tout à coup ? Il ne t’a rien fait ce gosse !
  • Je pensais que tu voulais protéger Nell, Grimmjow.

Ichigo se tourna très froid vers son mari qui stoppa net sa progression. Ils s’observèrent. Nell à genoux à côté de Jiruga s’inquiétait.

  • Je te jure que je ne savais pas ce qui se passerait…

Jiruga se redressa lentement, tout en scrutant le dos de Kurosaki. Ce dernier le faisait-il exprès de ne pas lui porter attention ?

  • Papa… Non, Ichigo ! rectifia Nell.

Ce dernier se tourna vers sa fille qui le regardait avec colère. Elle se tenait entre lui et son petit ami, visiblement folle de rage.

  • Je pensais que tu étais ravi de le rencontrer. Je ne te pardonnerai pas ce que tu viens de faire. C’est lâche et je ne te connaissais pas cette facette. C’est un véritable cauchemar !
  • Nell… Ichigo ne ferait pas ça sans raison… tu le sais, plaida Grimmjow désorienté.
  • Je me moque de ses raisons. Ne m’attendez pas ce soir ! Viens Jiruga… quittons cette maison de fous.

Une fois seul, Grimmjow attrapa l’épaule d’Ichigo et la secoua. Son visage était sombre.

  • Mais qu’est-ce qui te prend Ichigo ?

Ichigo eut un soupir et se tourna vers son mari, avec un air penaud.

  • La seule chose qui me ferait réellement peur, c’est que ce type frappe Nell. Je veux que ce type sache à quoi s’attendre de ma part s’il tente quoique ce soit sur Nell ! Je ne veux pas que Nell traverse la même chose que nous. Elle joue si bien du piano… vous sembliez si heureux tous les deux…
  • Ichigo… souffla Grimmjow stupéfait. Tu penses encore à cette pourriture d’Aïzen ?

Le violoniste hocha la tête. Il enlaça Grimmjow et posa son front contre son épaule.

  • Savais-tu qu’il a été libéré cette semaine ?
  • Vraiment ?

Grimmjow entoura les épaules d’Ichigo. Cette histoire, lui l’avait oublié… enfin presque. Il avait tourné la page, mais visiblement Ichigo non. Comment ne pas s’en douter, en le connaissant comme il le connaissait. Il aurait dû faire attention. Maintenant, il allait devoir s’expliquer avec Nell pour réparer les morceaux. Lui avait joué les troubles fêtes pour tester le jeune homme… mais il n’allait pas lui casser la figure pour autant. Ichigo lui, ne se posait vraiment pas de questions. Parfois, son comportement le laissait sans voix.

  • Écoute, Aïzen est très loin de nous… Je m’inquiète surtout pour Nell et son petit ami. Maintenant, ils vont te détester. Normalement, c’est moi le méchant dans notre couple, tu comprends ?

Ichigo haussa les sourcils et observa son compagnon avec intérêt.

  • Et pourquoi ce privilège exclusif ?
  • Parce que j’ai la gueule de l’emploi ! Toi t’es censé être le mec rassurant ! Comment expliquer à Nell que tu as changé le rôle sans nous prévenir ?
  • Nell reviendra Grimjow.

Ichigo avait glissé ses mains sur la chemisette de Grimmjow. Pourquoi ce type était-il de plus en plus séduisant ? Il s’approcha et lentement glissa ses mains autour de sa nuque. Grimmjow cueillis ses lèvres. Grimmjow resserra son étreinte. Ses bras s’enroulèrent autour de la taille de son amant. Une idée érotique lui effleura l’esprit… Il souleva son homme et le posa sur la queue du piano fermé.

Sa respiration devint plus rapide, ses doigts agiles caressaient le corps nerveux d’Ichigo qui gémissait contre son oreille. Putain, ce type lui faisait toujours le même effet, même au bout de vingt ans ? La voix de Nell les arrêta net.

  • Papa ta conduite est inqualifiable ! Et il existe des chambres pour ce genre de chose !

Ichigo leva les yeux vers sa fille, et vers son petit ami, qui était devenu écarlate tout en regardant sur le côté, quoique… il le regardait quand même.

  • Kurosaki Ichigo, je veux que tu présentes tes excuses à Jiruga ! lança Nell énervée.
  • Je te présente toutes mes excuses Jiruga, répéta tranquillement Ichigo qui se laissait glisser sur le sol.

Grimmjow s’était réajusté, mais tournait toujours le dos à l’assemblée. Ichigo savait qu’une fois partie plus rien n’arrêtait son mari, sauf peut-être ce genre de situation, mais il lui fallait certainement quelques minutes supplémentaires pour se ressaisir. Pas lui.

  • Tu plaisantes ? Je pensais que tu serais plus…
  • Je suis sincèrement désolé Nell. Je voulais voir si ce type était capable de lever la main sur toi… En apprenant son passé, je ne pouvais pas faire autrement…
  • Papa ! s’exclama Nell outrée. Tu es le plus raisonnable des deux !
  • Merci, marmonna Grimmjow en enlaçant les épaules d’Ichigo.

Ichigo sentait toujours l’excitation de Grimmjow, mais son corps à présent servait de bouclier.

  • Nell, Ichigo n’a pas voulu te faire du mal, ni à toi, ni à Nnoitra…

Grimmjow leva son bras blessé.

  • Ton père a besoin de te savoir en sécurité, il ne veut pas qu’il t’arrive la même chose. Il a fait de la prison…
  • Mais pas pour meurtre ! lança Nell. Il a volé, il a frappé des gens comme lui à l’époque ! C’est clair que ce n’était pas bien, mais il ne ferait pas de mal à une mouche aujourd’hui.

En entendant cela Jiruga ne savait pas s’il devait bien ou mal le prendre. Pas de mal à une mouche ? Nell ne se rendait pas compte qu’il ne lui ferait rien à elle… quant à son père, il remercia son intuition de lui avoir soufflé de ne pas rendre le coup, parce qu’il était parti pour. Mais ce type avait un putain de regard… comme là.

  • Je souhaite reprendre sur de meilleures bases Jiruga-kun, fit Ichigo en s’approchant du jeune homme. Je te demande de bien prendre soin de Nell, c’est mon bien le plus précieux.
  • Bon puisqu’Ichigo a retiré mon rôle de méchant, je vais être sympa. Mangez à la maison ce soir.

Nell toujours sous le coup de ses émotions observa alternativement ses deux pères. Et s’approcha d’Ichigo pour le prendre dans ses bras.

  • Ne refais plus jamais ça papa…
  • Je ne toucherai plus Jiruga… promis.
  • Merci…

Nnoitra écoutait en silence, et d’entendre ces paroles le laissaient perplexe. Il tira Nell à lui, et déclara froidement.

  • J’ai prévu de sortir ce soir avec Nell… une autre fois peut-être. Et vous avez peut-être pardonné, mais ce n’est pas mon cas. Sur ce…

Jiruga entraina Nell derrière lui, lui tenant fermement sa main. Ils auraient tous de nouvelle raison de discuter, mais là, il voulait de l’air !

°°0o0°°

Les rues piétonnes étaient bondées. Ichigo se fraya son chemin entre les touristes. Ses lunettes de soleil cachaient une partie de son visage. Le musicien se glissa dans une ruelle plus tranquille et leva son sac devant son nez et vérifia ses partitions. Elles étaient toutes sauves. Il n’aurait pas dû se pointer ici à une heure pareille songea-t-il.

Prêt à reprendre sa route, il se figea alors qu’une main enlaçait sa taille.

  • Tu es indéniablement plus beau que dans mon souvenir, Ichigo.

La respiration courte, Ichigo se tourna et ne vit qu’une ruelle vide. Qu’est-ce qu’il lui arrivait ? Ichigo se ressaisit et reprit sa marche. Il respira confortablement dans une rue bien éclairée par le soleil. Son imagination le tuerait un jour.

Pourtant, son sourire s’effaça lorsqu’il se rendit compte que le visage de Sosuke l’observait de l’autre côté de la route.

  • Impossible, chuchota Ichigo.

Stressé, Ichigo quitta les lieux et essaya de regagner une station de taxi pour rentrer chez lui. Ce n’était pas possible… Aïzen ne pouvait pas être là ! Ichigo sortit son portable et ses doigts le démangeaient d’appeler Grimmjow et se souvenant de son mari à l’hôpital, Ichigo le ferma. Il observa autour de lui, et s’aperçut que tout était normal.

Le violoniste ne voulait pas fuir, et l’idée de s’arrêter à un salon de thé et de lire un journal lui parut une excellente façon de faire baisser son stress. Le jeune homme prit une part d’appelstrudel et pris un café. Se servant d’un journal laissé en libre lecture, Ichigo se plu à tourner les pages et non faire glisser les doigts sur un écran. L’atmosphère du salon de thé, le brouhaha ambiant, le goût excellent du gâteau rassurèrent Ichigo qui en oublia même la raison de sa venue dans ce restaurant.

Lorsqu’une chaise grinça à côté de lui, il leva les yeux surpris de voir une ombre se projeter sur le journal. Il croisa des yeux chocolat qu’il reconnaîtrait entre milles. Le fin sourire qui s’inscrivait sur ses lèvres était le même depuis…

  • Bonjour Ichigo.
  • Sosuke…
  • Je vois que tu te régales… Gin est parti nous en chercher une part également. Cela fait tellement longtemps que je n’ai pas mangé de part de gâteau.
  • Gin ? souffla Ichigo abasourdi.
  • Bien sûr. Il a été mon plus fidèle compagnon durant ces vingt dernières années.

Ichigo tourna son visage vers Gin qui stationnait devant leur table. Son sourire n’avait pas changé. Le violoniste déglutit malgré lui.

  • Kurosaki-kun… tu es vraiment devenu séduisant avec les années, remarqua l’ancien directeur de théâtre.
  • Que faites-vous ici ? demanda Ichigo qui s’était repris.
  • Ce que nous faisons ici mon petit Ichigo ? Mais enfin, c’est évident… Je suis venu récupérer mon bien.

Ichigo allait répondre, mais aucun son ne sortit. C’était totalement absurde comme situation. Que faisait Aïzen ici ? Avec Gin en prime !

Les deux hommes assis confortablement en face de lui, entamèrent leur gâteau et semblèrent l’apprécier. Ichigo ferma son journal calmement. Quiconque aurait surpris la scène n’y aurait vu que des amis autour d’une table.

  • Sosuke… chuchota Ichigo en se penchant en avant, je suis surpris que tu viennes me voir comme tu le fais après toutes ses années, d’autant qu’entre nous, nous n’avons pas que des bons souvenirs. Tu me vois ravis de cette initiative.

Aïzen parut surpris par ses paroles, mais se reprit vite. Un sourire heureux s’afficha sur son visage.

  • J’aime que tu sois dans de si bonnes dispositions…
  • N’est-ce pas ? sourit à son tour Ichigo.

Gin qui observait le musicien cessa de sourire. Ses yeux bleus scrutèrent le beau visage de Kurosaki et trouvèrent quelque chose de changer en lui. Au début, il semblait pris au dépourvu, mais là… quelque chose clochait. Est-ce que Sosuke l’avait remarqué. Il glissa un regard de côté et il vit que ce dernier paraissait détendu. Vraiment trop en fait…

  • Que dirais-tu de nous accompagner, Gin et moi ?
  • Et pour quel motif ? Je n’ai pas spécialement envie de frayer en t’as compagnie.
  • Vraiment ? Après tous nos bons souvenirs ?

Plissant le nez, Ichigo eut du mal à ne pas passer par-dessus la table pour frapper Aïzen… et il n’aurait pas besoin qu’il lui tourne le dos. Gardant son calme, Ichigo se dit : « Pourquoi pas ? » Après tout, lui aussi avait des comptes à régler. Il se leva surprenant ses deux interlocuteurs.

  • Puisque tu tiens tellement à ma compagnie, pourquoi t’en priver ? Je t’attends dehors.

Ichigo s’éloigna et salua aimablement le serveur, une fois dehors, il rechaussa ses lunettes et attendit Aïzen et Ichimaru. Ces derniers sortirent un peu précipitamment et stoppèrent en voyant le musicien qui les attendait tranquillement.


Vous pouvez passez ici, c'est juste mon petit délire personnel :P

Alors que Jijisub fermait l'écran de son ordinateur, un brouhaha se fit entendre. Etonnée, elle se tourna et croisa le regard des bishos qui bouchaient l'entrée de la caverne.

- Quoi ? fit-elle. Je n'ai plus le droit d'écrire ?

- Ben, on pensait tous que t'avait abandonnée ! déclara Hisagi consterné.

- Ouaih ! C'est quoi s't'embrouille ? questionna Shinji en avançant. Pourquoi t'as choisi de faire un bonus à Dernière Note ? Pourquoi c'est l'autre arrancar qui se tape Ichigo ?

- C'est qui qui a la côte ici ? C'est bibi ! fit Grimmjow avec un grand sourire carnassier.

- Et toi tu dis rien bien sûr Ichigo ! s'énerva Shinji.

Ichigo regardant un peu ailleurs...

- Disons que ça m'a manqué.

- Quoi !

- Eh les gars ! cria Grimmjow. Ichigo est "open" !

- Ta gueule Grimmjow, j'ai jamais dit que j'étais un bar où on pouvait se servir !

Gin rêveur.

- Les nombreuses répétitions m'ont manqué. Dit, Jiji... tu pourrais envisager de finir ma fic ?

Tous les bishos se tournèrent d'un coup vers Jijisub. Cette dernière reculait alors que tous avançaient vers elle avec un air démoniaque. Un ricanement se fit entendre. Renji déclara très content.

- La vieille se ramollit, profitons-en !

Un "Tonk" se fit entendre et tous se turent. Jijisub venait de balancer une de ses tongs violemment sur le font de Renji. Son air très "aimable", les firent tous déglutirent.

- Renji ! T'iras te gratter pour que j'écrive une fic avec toi !

- Mais Jiji, tu as perdu le sens de l'humour.

- Comme si elle l'avait jamais eu, rappela Seeliah le fidèle fukutaisho. Le lance flamme à la main, elle tenait tous les bishos en respect négligemment. Nana passa devant elle, tout sourire.

- Vala ! J'ai fini de ranger la caverne !

Altabatha s'approchait ostensiblement de Byakuya et voulu toucher la manche du beau capitaine, mais Stéphanie veillait au grain, elle poussa la main aventurière.

- Personne ne touche Byakuya à part moi ici.

- Pardon ? fit Altabatha...

Une lutte entre fan-girl débuta... sous les cris d'encouragements des bishos. Jijisub se prit la main dans la tête... Où était l'aspirine déjà ? Et dire qu'il y avait encore deux chapitres... Deux !


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Commentaires

  • Leti

    1 Leti Le 16/09/2015

    Ben dieu !!!!

    Mais que va-t-il se passer ????

    En tout cas ça fait plaisir d'avoir de tes nouvelles et de te relire.

    A une prochaine
    jedynak-marlene

    jedynak-marlene Le 16/09/2015

    Bonjour Leti ^^ ça faisait un moment :) Il va s'en passer des choses, mais... j'veux pas gâcher le suspens ;)

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